1957 Alfa Romeo Giulietta 750G Spider Competizione

{{lr.item.text}}

€476,000 EUR | Sold

{{bidding.lot.reserveStatusFormatted}}

  • One of only 24 such cars constructed, and one of only four thought to survive
  • Confirmed by Alfa Romeo Register as being the 9th 750G constructed
  • Imported to the United States by Hoffman Inc. of Newark, New Jersey
  • Documented by Alfa Romeo expert Vito Witting da Prato as the most correct of all 750G Spiders
  • Subject of a five-year restoration by marque specialists Strada e Corsa of Haarlem, Netherlands
  • 24 exemplaires de ce type, et seulement quatre probables survivantes
  • Confirmée par l'Alfa Romeo Register comme étant la neuvième 750 G produite
  • Importée aux États-Unis par Hoffman Inc. de Newark, New Jersey
  • Documentée par Vito Witting da Prato, expert Alfa Romeo, comme étant la plus correcte de toutes les 750 G Spider
  • Sujette à cinq ans de restauration par le spécialiste de la marque Strada e Corsa, de Haarlem, Pays-Bas

120 hp, 1,290 cc twin-overhead cam inline-four engine, twin Weber 40 DCO3 carburettors, five-speed manual close-ratio gearbox, independent front suspension with twin wishbones and coil spring/damper units, and rigid axle rear suspension with coil spring/dampers. Wheelbase: 2,200 mm

Moteur quatre-cylindres en ligne, 1 290 cm3, 120 ch, 2 ACT, deux carburateurs Weber 40 DCO3, transmission manuelle cinq rapports, suspension avant indépendante à doubles triangles et combinés ressorts-amortisseurs, essieu arrière rigide avec combinés ressorts-amortisseurs. Empattement 2 200 mm.

New York-based Alfa Romeo importer Max Hoffman had, in 1956, identified a market for a small-volume, lightweight, ostensibly production-based car specifically aimed at the United States racing market, which ultimately resulted in the 750G Giulietta Spider. Constructed with a lightweight reinforced chassis, Conrero-prepared competition engine, and 'Monoposto' bodywork with wraparound windscreen, these cars received a number of lightweight components, including aluminium body panels, doors and trim, as well as no exterior door handles. Some cars were even outfitted with chronometric Jaeger rev counters or a close-ratio gearbox partially cast in magnesium. A handful of cars raced in Europe, with loyal Alfa test and former Grand Prix driver Consalvo Sanesi participating in the Targa Florio, Giro di Sicilia, and Mille Miglia of 1956, and only 24 were constructed in total.

Regrettably, as with many racing cars of the 1950s and ’60s, the rigours of racing surpassed the need for comprehensive record keeping, so the exact competition history of chassis number 00301 remains unclear. Previously owned by well-known Alfa Romeo collector Keith Goring of Norfolk, Connecticut, it was imported from the United States in November 2007 and was found in a neglected but complete state by the vendor in Rome in 2011. The body, whilst exhibiting minor competition-related damage, was largely salvageable and rust free, and the engine still with the car retained its highly desirable sandcast 40 DCO3 Weber carburettors and magnesium sump.

Over the next five years, the car was completely restored by Pebble Beach award-winning restorers Strada e Corsa, of Haarlem, Netherlands. The 'Monoposto' bodywork was reinstated by Carrozzeria Quality Cars of Vigonza, Italy, with great care being taken to reuse all the original panels. Forensic work uncovered hidden layers of Alfa Romeo 'Zagato Red' during this process, and the car was duly repainted in this shade. A comprehensive electrical overhaul of the car was also carried out in Italy by specialists Elettrauto Franco, of Schio.

The mechanical restoration of the car was principally undertaken by Strada e Corsa themselves and included a full engine rebuild, retaining the reinforced 750 engine block, magnesium airbox, magnesium sump, Veloce-type tubular exhaust manifold, and Weber carburettors. JE lightweight competition pistons were utilised, as were Carillo connecting rods, a balanced crankshaft, high lift racing camshafts, a lightweight flywheel, and racing clutch. The rare five-speed close-ratio gearbox, specific to 750 series competition cars, was rebuilt, as were the suspension, brakes, and rear axle.

The car is EEC road registered and in possession of a FIVA passport. Impeccably presented, it is accompanied by a comprehensive photographic restoration file, passenger tonneau cover, and separate passenger windscreen. Simply stated, a 750 G Spider is a must for any serious Alfa enthusiast considering its performance credentials and sheer rarity. Chassis number 00301 offers the perfect opportunity to re-trace Sanesi’s steps in the Mille Miglia in 2017 or beyond.

Max Hoffman, importateur Alfa Romeo à New York, avait identifié en 1956 un marché pour les voitures de sport légères dérivées de modèles de série et orientées spécialement vers le monde de la compétition aux États-Unis. Il en résultait la 750 G Giulietta Spider. Dotée d'un châssis allégé et renforcé, d'un moteur compétition préparé par Conrero et d'une carrosserie 'monoplace' avec pare-brise enveloppant, ce modèle recevait plusieurs composants allégés, comme des panneaux de carrosserie et des portes en aluminium, avec des serrures de portes sans poignée extérieure. Certains exemplaires étaient même dotés d'un compte-tours Jaeger ou d'une boîte de vitesses à rapports rapprochés avec carter partiellement en magnésium. Quelques voitures ont couru en Europe, Consalvo Sanesi (ancien pilote de Grand Prix et pilote d'essai pour Alfa Romeo) prenant part en 1956 à la Targa Florio, au Giro di Sicilia et aux Mille Miglia. La production s'est limitée à 24 exemplaires.

Malheureusement, comme c'est souvent le cas pour ce qui concerne les voitures de compétition des années 1950 et 1960, les rigueurs de la course passaient avant les besoins de conserver des archives, si bien que l'historique en compétition de la voiture portant le n° de châssis 00301 est flou. Appartenant auparavant à Keith Goring, de Norfolk (Connecticut), collectionneur Alfa Romeo bien connu, elle était exportée des États-Unis en novembre 2007 et découverte en 2011 à Rome par l'actuel vendeur, en état médiocre mais complète. La carrosserie, qui présentait quelques dommages mineurs, était largement sauvable et dépourvue de corrosion, et le moteur équipant la voiture comportait les très désirables carburateur Weber 40 DCO3 et un carter en magnésium.

Au cours des cinq années suivantes, la voiture faisait l'objet d'une restauration complète par Strada e Corsa, de Haarlem (Pays-Bas), professionnel de la restauration ayant déjà remporté des récompenses à Pebble Beach. La carrosserie 'monoposto' était réinstallée par Carrozzeria Quality Cars, de Vigonza (Italie), en prenant grand soi de réutiliser tous les panneaux d'origine. Un travail de recherche sur la carrosserie permettait de retrouver des couches de peinture inférieures de teinte Alfa Romeo 'Zagato Red', si bien que cette couleur était choisie pour habiller à nouveau la voiture. Une restauration complète du système électrique était menée à bien en Italie par Elettrauto Franco, de Schio.

La restauration mécanique était réalisée principalement par Strada e Corsa et incluait une reconstruction moteur complète, en conservant le bloc 750 renforcé, la boîte à air en magnésium, le carter en magnésium, l'échappement tubulaire type Veloce et les carburateurs Weber. Le moteur recevait des pistons JE compétition allégés, des bielles Carillo allégées également, un vilebrequin équilibré, des arbres à cames compétition, un volant moteur allégé, et un embrayage compétition. La rare boîte à cinq rapports rapprochés, spécifique aux voitures de compétition de la série 750, était remise en état, de même que la suspension, les freins et le pont arrière.

Immatriculée en Union Européenne, la voiture est dotée d'un passeport FIVA. De présentation impeccable, elle est accompagnée d'un dossier photos de la restauration, d'un couvre-tonneau passager et d'un pare-brise passager séparé. En fait, la 750 G Spider est un must pour tout passionné d'Alfa Romeo, compte-tenu de ses performances et de sa rareté. Avec son châssis n°00301, cette voiture offre l'occasion parfaite de suivre les traces de Sanesi aux Mille Miglia, en 2017 ou après.