Lot 168

Paris 2015

1957 Ferrari 250 GT Coupé by Ellena

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€403,200 EUR | Sold

France | Paris, France

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Chassis No.
0755 GT
Engine No.
2963
  • The 1958 Chicago Auto Show car
  • The 17th of 50 “High Roof” Coupés built
  • Restored to drive fast; an excellent event Ferrari
  • La voiture du Salon de Chicago 1958
  • Le 17e exemplaire des 50 coupés « High Roof » produits
  • Restaurée pour la conduite rapide ; une excellente Ferrari pour les évènements

240 bhp, 2,953 cc SOHC alloy V-12 engine with three Weber carburettors, four-speed manual synchromesh transmission, front independent suspension with unequal length wishbones, coil springs, and tubular shock absorbers, live rear axle with leaf springs, Houdaille shocks with axle location by twin trailing arms, and four-wheel disc brakes. Wheelbase: 2,600 mm.

Moteur V-12 tout aluminium, 2 953 cm3, 240 ch, un ACT par banc, trois carburateurs Weber, boîte manuelle quatre rapports synchronisés, suspension avant indépendante par triangles inégaux, ressorts hélicoïdaux et amortisseurs télescopiques, essieu arrière rigide avec ressorts semi-elliptiques, bras tirés et amortisseurs Houdaille, freins à disques sur les quatre roues. Empattement: 2 600 mm

By the late 1950s, Pinin Farina had established itself as not only the creators of the “Ferrari look” but also the favoured design house in Maranello. However, whilst the coachbuilder was rapidly expanding, it was not yet ready to meet the demand for increasing Ferrari production. As such, the production of the first-series-built “production” Ferrari models were farmed out to Carrozzeria Boano, a coachbuilder established by Mario Boano, which built 82 “Low Roof” Coupés of the Pinin Farina design.

At the end of 1957, Mario Boano left his company to establish a styling department at Fiat, leaving his son-in-law, Ezio Ellena, to take over, along with his former partner, Luciano Pollo. The renamed Carrozzeria Ellena continued in Ferrari production and built a further run of fifty 250 GTs, now referred to as “Ellenas” or “High Roof” models, thanks to a two-inch raised roofline that improved headroom and, arguably, body proportions. A standard four-speed gearbox shift pattern was also adopted for these cars, along with larger brakes, a ZF steering system, and the fitment of a single distributor for the engine.

In the January 1958 issue of Sports Car Illustrated, the late, revered automotive journalist Griffith Borgeson test-drove Richie Ginther’s Lime Rock-winning 250 GT, calling it “a Grand Touring masterpiece—without comparables—except other Ferraris…[with a] perfect seating position, silence at speed, the fully synchronised transmission, engine flexibility, rock-like solidity, predictable handling, and gigantic brakes”. He labelled the styling “contemporary Italian conservative, beautiful without being the least bit gaudy”.

Its top speed was listed between 127 to 157 mph, depending on the final drive gear ratio, and the road-test car’s 4.57 gears provided a 0–60 mph time of 5.9 seconds. Such performance is not surprising, since the mechanical specifications of an Ellena, including the engine, gearbox, rear, suspension, brakes, wheels, and tyres, are the same as that of Ferrari’s GT racing car, which has been dubbed the “Tour de France”. Even interior aspects, like the steering wheel, instrument panel, gauges, and door hardware, were identical to its glamorous sister cars of the period, the TdF and the LWB California Spider.

CHASSIS NUMBER 0755 GT

The car offered here, chassis number 0755 GT, is recorded by Swiss Ferrari historian Marcel Massini as having been completed in December 1957 and then delivered the following month to Luigi Chinetti’s distributorship in New York City. That same month, chassis 0755 GT, finished in Verde Scuro with a gold roof, was displayed on Chinetti’s stand at the 1958 Chicago Auto Show. Shortly thereafter, Chinetti sold the Ferrari to its original owner, who was recorded only as a banker living in Connecticut.

In the early 1960s, the 250 GT was overhauled by famous racing driver and team owner George Reed’s RRR Motors in Midlothian, Illinois. Further ownership is unknown until 1989, when the car appeared in the ownership of Randy Simon, of Beverly Hills, California. It was then owned for several years by well-known racing car enthusiast Richard Freshman.

In 2005, the Ferrari was restored from the ground up, with the body refinished in its original colour but with the addition of a silver-green racing stripe. The car retains its original offset transmission and Borrani wire wheels but has been outfitted with its present engine, number 2963, which came from a 250 GTE and had been fully rebuilt by well-known American Ferrari specialist Patrick Ottis. It also features 250 GTE gauges and disc brakes on all four wheels. The interior was reupholstered in Stockton, California, with assembly by Jens Paulsen.

In 2006, the completed Ferrari was driven by owner Richard McClure in the 16th California Mille, proving itself a capable event car, a capability in which it has been maintained by its present European owner. The owner notes that the only major work required in his ownership was a replacement of the exhaust system.

This exciting Ellena with important show history has been built to drive, and it will provide an unrivalled driving experience for the true tifosi.

A la fin des années 1950, Pinin Farina était reconnu comme le créateur de la « ligne Ferrari » et comme le carrossier préféré de Maranello. Toutefois, même s'il se développait rapidement, sa capacité de production était encore insuffisante pour faire face à la demande de Ferrari. C'est ainsi que la production des premières Ferrari « de série » a été confiée à la Carrozzeria Boano, un atelier créé par Mario Boano et d'où il est sorti 82 coupés « Low Roof », selon le dessin de Pinin Farina.

A la fin de 1957, Mario Boano quittait son entreprise pour mettre en place chez Fiat un département du style, confiant à son gendre Ezio Ellena la tâche de poursuivre l'activité, avec son ancien partenaire Luciano Pollo. Renommé Carrozzeria Ellena, l'atelier poursuivait la production de Ferrari. Il en sortait 50 autres exemplaires de 250 GT, désignés cette fois comme modèles « Ellena » ou « High Roof », à cause d'une ligne de toit rehaussée de 5 cm pour améliorer la garde au toit des occupants et, par la même occasion, les proportions de la voiture. Une boîte de vitesses quatre rapports à commande classique était également adoptée pour ces modèles, ainsi que des freins plus gros, une direction ZF et un allumage assuré par un seul distributeur.

Dans le numéro de janvier 1958 de Sports Car Illustrated, le regretté journaliste Griffith Borgeson effectuait un essai de la 250 GT avec laquelle Richie Ginther avait remporté la victoire à Lime Rock, la qualifiant de « chef-d'œuvre du Grand Tourisme, sans comparaison à part avec d'autres Ferrari... [avec] une position de conduite parfaite, un fonctionnement silencieux à vitesse élevée, une transmission complètement synchronisée, un moteur souple, une solidité à toute épreuve, une tenue de route prévisible et des freins fantastiques ». Il évoquait le style comme étant « italien contemporain classique, magnifique sans être aucunement tape-à-l'œil ».

La vitesse de pointe allait de 205 à 250 km/h en fonction du rapport de pont, celui de la voiture d'essai (4,57 : 1) permettant une accélération de 0 à 100 km/h en 5,9 secondes. De telles performances ne sont pas surprenantes, compte tenu de ce que l'Ellena présente des spécifications (moteur, boîte de vitesses, suspension, freins, jantes et pneus) identiques à celles des Ferrari GT de compétition surnommées « Tour de France ». Même des éléments intérieurs comme le volant, le tableau de bord, les instruments et le mécanismes de portes étaient identiques à ceux de ses prestigieuses sœurs de l'époque, les TdF et les Spider California châssis long.

CHASSIS N° 0755 GT

Selon Marcel Massini, l'historien suisse de la marque Ferrari, la voiture que nous proposons, châssis n° 0755 GT, est sortie des ateliers en décembre 1957, puis livrée le mois suivant aux établissements de Luigi Chinetti, importateur pour la marque basé à New York. Le même mois, cette voiture portant le numéro de châssis 0755 GT, avec sa teinte Verde Scuro et son toit or, était exposée sur le stand Chinetti du Salon de Chicago 1958. Peu de temps après, Chinetti vendait cette Ferrari à son premier propriétaire, un banquier habitant le Connecticut.

Au début des années 1960, la 250 GT était révisée par RRR Motors, entreprise dirigée par le célèbre pilote et propriétaire d'écurie George Reed, à Midlothian, Illinois. Les propriétaires suivants ne sont pas connus jusqu'en 1989, quand la voiture apparaît entre les mains de Randy Simon, un habitant de Beverly Hills, en Californie. Elle a ensuite appartenu pendant plusieurs années à Richard Freshman, passionné bien connu de voitures de course.

En 2005, cette Ferrari bénéficiait d'une restauration totale, la carrosserie recevant une peinture de la teinte d'origine avec en plus une bande compétition vert métallisé. Avec sa transmission décalée d'origine et ses jantes Borrani à rayons, elle recevait son moteur actuel, n°2963, provenant d'une 250 GTE et complètement refait par Patrick Ottis, spécialiste Ferrari reconnu aux États-Unis. Elle était également équipée d'instruments de 250 GTE et de freins à disque sur les quatre roues. L'intérieur était refait à Stockton, Californie, avec la collaboration de Jens Paulsen.

En 2006, la Ferrari terminée participait entre les mains de son propriétaire Richard McClure au seizième California Mille ; elle se montrait alors une excellente machines pour prendre part à de tels événements, une capacité que son actuel propriétaire européen a entretenue. Ce dernier nous signale que la seule opération importante qu'il a dû effectuer depuis qu'il possède cette voiture est le remplacement du système d'échappement.

Cette séduisante Ellena, avec son histoire qui inclut une présence importante sur un Salon, et qui est aujourd'hui restaurée pour rouler, procurera au vrai tifosi des sensations de conduite sans équivalent.