Lot 49

Paris 2014

1983 Lancia Rally 037 Group B

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€390,000 - €460,000 EUR | Not Sold

France | Paris, France

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Chassis No.
ZLA151AR0 00000210
Registration no.
TO Y88743
  • Winner of the 1983 WRC Constructors’ Championship
  • Proven WRC racing history
  • Presented in period in Martini livery
  • Victorieuse au Championnat du monde des rallyes 1983, titre constructeurs
  • Histoire prouvée en Championnat du monde des rallyes
  • Présentée aux couleurs Martini d'époque

255+ bhp 1,995 cc DOHC supercharged inline four-cylinder engine with Bosch Kugelfisher injection, five-speed manual transmission, front and rear independent double-wishbone suspension, and Brembo/Abarth four-wheel disc brakes. Wheelbase: 2,240 mm

Moteur quatre-cylindres en ligne, 1 995 cm3, + de 255 ch, deux ACT, compresseur et injection Bosch Kugelfisher, boîte manuelle cinq rapports, roues avant et arrière indépendantes à doubles triangles, freins à disques Brembo/Abarth sur les quatre roues. Empattement: 2 240 mm.

Changes to the FIA Group B regulations at the dawn of the 1980s prompted rally competitors to design purpose-built cars that required a small number, just 200 examples, of homologated road going models to be sold to the public.

Working with Abarth, which was now part of the Lancia-Fiat group, engineers created project number 037 as a replacement for the vaunted Lancia Stratos HF. Despite its less-than-auspicious name, 037 was conceived with input from some of Italy’s best: Abarth, Pininfarina, and Dallara.

This was a racer that was designed to recall the Lancia Beta-based Montecarlo/Scorpion, and it was bodied from Kevlar that was reinforced with fibreglass panels. It also featured a steel sub-frame that was visible when its massive bonnet and boot access panels were opened. Although it didn’t really look much like the Montecarlo/Scorpion, the Pininfarina-penned 037 featured a handful of design cues that served as a visual nod to Lancia’s past, including a unique “double bubble” roofline.

A 2.0-litre, supercharged four-cylinder engine powered the first 037s, and an enlarged 2.1-litre one eventually followed. The engine was supercharged instead of turbocharged in an effort to improve throttle response and to quell turbo lag, and it was initially rated at 255 horsepower. The introduction of water injection helped boost that figure to 300 horsepower, whilst the 2.1-litre variant raised that number to 325 horsepower.

The mid-mounted engine sent power to the rear wheels via a five-speed manual gearbox, making the 037 the last of its kind before all-wheel drive became commonplace in the WRC. German firm ZF supplied the 037’s robust rear end. A total of 28 examples of the Evolution 1 037 were assembled, and about 207 Stradale versions were eventually assembled to comply with FIA regulations.

The 037 made its racing debut at the 1982 Rally Costa Smeralda in Italy, but it wasn’t until 1983 that Lancia experienced real success with the car. Despite competition from the AWD Audi Quattro, the 037 prevailed, with Walter Röhrl and Markku Alen behind the wheel.

Chassis 210, registered as TO Y88743, was campaigned during the 1983 World Rally Championship season, and it helped the automaker capture the manufacturer’s title over Audi. The Martini Racing team used it for several races during the season. At the Tour de Corse, taking place from 5–7 May, it was driven by Jean-Claude Andruet, but it failed to finish. Later that month, at the Acropolis Rally, this car finished 5th overall, at the hands of Bettega and Perissinot. Following its impressive result in Greece, Pentti Airikkala and Juha Piironen would finish in 5th place once more at the 1,000 Lakes Rally. Finally, in early October, chassis 210 was used as a test car at the Rallye Sanremo for the Bettega/Perissinot duo.

After its racing career, Fiat sold chassis 210 to a noted French collector. After being driven in several editions of the Tour Auto in the late 1990s and early 2000s, it found its way to the current owner in Italy. It is presented in excellent condition, swathed in the distinctive Martini livery, and it is ready to be displayed or enjoyed for its incredible performance.

This 037 represents a unique glimpse into an iconic era of Italian rally history, in particular the short-lived but revered Group B rally cars.

Les modifications apportées au règlement FIA Groupe B, au début des années 1980, ont incité les constructeurs à concevoir des modèles spécifiques dont un nombre limité, 200 exemplaires, de versions route devaient être vendues au public.

Travaillant avec Abarth, qui faisait dorénavant partie du groupe Fiat-Lancia, les ingénieurs mettaient au point le projet 037 pour remplacer la légendaire Lancia Stratos HF. Malgré son nom plutôt rébarbatif, la 037 était conçue avec la collaboration de certains des Italiens les plus brillants du moment : Abarth, Pininfarina et Dallara.

Dessinée par Pininfarina pour rappeler la Montecarlo dérivée de la Lancia Beta, elle recevait une carrosserie en Kevlar, renforcée avec des panneaux de fibre de verre. Elle comportait une sous-structure en acier, visible lorsque les énormes capots avant et arrière étaient levés. L'allure de la 037 était au bout du compte assez éloignée de la Montecarlo, mais elle présentait tout de même une série de détails de style rappelant le passé de Lancia, à commencer par une ligne de toit en « double bosse ».

Un quatre-cylindres en ligne de 2 litres équipait la première 037, et une version 2,1 litres suivait plus tard. Suralimenté par un compresseur plutôt qu'un turbo pour réduire le temps de réponse et améliorer la réactivité à l'accélération, le moteur était d'abord annoncé comme développant 255 ch. L'introduction d'un système d'injection d'eau participait à faire passer ce chiffre à 300 ch, et à 325 ch pour la version 2,1 litres.

Le moteur en position centrale transmettait sa puissance aux roues arrière par le biais d'une boîte manuelle à cinq rapports, ce qui faisait de la 037 la dernière du genre, avant que les quatre roues motrices ne se généralisent en Championnat du monde des rallyes. L'équipementier allemand ZF fournissait une robuste transmission arrière. Un total de 28 unités de la 037 Evolution 1 voyait le jour, alors qu'environ 207 exemplaires de versions Stradale étaient assemblés pour répondre aux exigences du règlement FIA.

La 037 faisait ses débuts en compétition au Rallye Costa Smeralda 1982, en Sardaigne, mais ce n'est qu'en 1983 que Lancia commençait à engranger les succès avec ce modèle. Malgré la concurrence de l'Audi Quattro à transmission intégrale, la 037 prenait le dessus, entre les mains de Walter Röhrl et Markku Alen, permettant à Lancia de remporter le titre constructeurs cette année-là.

Engagée en course pour la saison 1983 du Championnat du monde des rallyes, la voiture portant le numéro de châssis 210, immatriculée TO Y88743, participait à l'obtention du titre par Lancia au détriment d'Audi. Le Martini Racing Team la faisait courir à plusieurs reprises au cours de la saison. Ainsi, du 5 au 7 mai, au Tour de Corse, elle était confiée à Jean-Claude Andruet, mais devait abandonner. Plus tard le même mois, au rallye de l'Acropole, la voiture remportait la cinquième place au classement général entre les mains de Bettega et Perissinot. A la suite de son beau résultat en Grèce, Pentti Airikkala et Juha Piironen terminaient à nouveau cinquièmes au rallye des 1000 Lacs. Enfin, au début du mois d'octobre, le châssis 210 était utilisé comme voiture d'essai au rallye de San Remo pour l'équipage Bettega/Perissinot.

A l'issue de sa carrière en course, Fiat vendait le châssis 210 à un important collectionneur français. Pilotée à plusieurs reprises au Tour Auto à la fin des années 1990 et au début des années 2000, elle prenait ensuite la direction de l'Italie, chez son propriétaire actuel. Présentée en excellent état, elle est habillée de la fameuse livrée Martini, prête à être exposée ou à être utilisée en donnant à son propriétaire le plaisir de ses incroyables performances.

Cette 037 représente un témoin unique d'une période emblématique de l'histoire italienne des rallyes, et surtout de celle des voitures du Groupe B, machines de légende qui ont connu une existence brève mais intense.