1954 OSCA 2000 S by Morelli
{{lr.item.text}}
€792,500 EUR | Sold
{{bidding.lot.reserveStatusFormatted}}
- Winner of the 1954 12 Hours of Messina; raced in the 1000 km Buenos Aires
- One of four 2000 S’ produced and one of three with Barchetta bodywork by Morelli
- Fully restored over a period of four years
- Victorieuse aux 12 Heures de Messine 1954 ; engagée aux 1000 Km de Buenos Aires
- Une des quatre 2000 S produites et une des trois dotées d'une carrosserie Barchetta par Morelli
- Complètement restaurée sur une période de quatre ans
Officina Specializzate Costruzione Automobili built its first car in 1948. With the Orsi family retaining the Maserati name, the Fratelli Maserati (Maserati brothers) dropped the ‘FM’ from the title of their new company, leaving the acronym OSCA. A new car was born, though essentially, these cars were true Maseratis.
In late 1952, OSCA built a single-seater designed to the latest Grand Prix regulations for Formula 2 cars, powered by Ernesto’s new engine. Two cars were built, the first going to Elie Bayol and the second car to veteran Louis Chiron. These independents regularly achieved top-six finishes against the Works teams.
The 2000 S sports car, such as the one offered here, was built identically to the Formula 2 car, with a straight-six engine fitted with triple Webers. Five cars were built in total, and three of these boasted Barchetta bodies by Morelli. Offered here is chassis no. 2005S, a Morelli-bodied car, originally purchased by Robert Sgorbati.
Roberto Sgorbati of Brescia scored a win at the 12 Hours of Messina in 1954 and participated in other races that year before selling the OSCA on to Argentina. Chassis 2005S was entered and started the 1000 km of Buenos Aires, but engine failure forced the OSCA to withdraw. For over 30 years the OSCA was thought lost, before being found in 1986 by Busby Salzman as a chassis and body but without an engine. Salzman fitted the 2000 S with a six-cylinder from a Maserati Special (of which the invoice of the engine’s original sale is on file) and driven in the 1994 Mille Miglia.
The OSCA was sold to the current owner in 1996. Embarking upon a large restoration in 1999, the owner had the vehicle completely restored by Quality Cars in Modena, Italy. Completed in 2003, the restoration included removing the body from the frame chassis, stripping paint and repairing all oxidized metal. A Maserati specialist located in Padova also restored the brakes, suspension, steering components, electrical equipment and other mechanical components. With total restoration costs upwards of €40,000, the car presents today in its original colour of Rosso with a white stripe.
Offered with the car is a history file that includes export documents from Buenos Aires to Barcelona, invoices from Quality Cars and previous sale history. Photographs from the restoration are also included, showing the bare frame and several mechanical details.
One of only five OSCA two litres, chassis no. 2005S represents the perfect balance of sporting history with restored beauty. Whether the next owner wants to enter into historic events or simply own an elegant sports car, the choice is clear.
L'Officina Specializzate Costruzione Automobili a fabriqué sa première voiture en 1948. La famille Orsi ayant repris la marque Maserati, les frères Maserati ont laissé de côté le "FM" du nom de leur nouvelle société, ne conservant que le sigle OSCA. Une nouvelle marque était née mais, en réalité, ces voitures étaient de vraies Maserati.
A la fin de 1952, OSCA a produit une monoplace qui se conformait aux dernières règlementations F2 en vigueur en Grand Prix, équipée du nouveau moteur conçu par Ernesto. Deux voitures voyaient le jour, la première confiée à Elie Bayol et la deuxième à Louis Chiron. Ces pilotes faisaient partie des meilleures indépendants et terminaient régulièrement en course dans les six premiers, en face des équipes usine.
La 2000 S de catégorie sport, telle que celle que nous présentons ici, était de configuration identique aux monoplaces, avec un six-cylindres en ligne alimenté par trois carburateurs Weber. Au total, cinq voitures sont sorties des ateliers, dont trois ont reçu une carrosserie barquette réalisée par Morelli. Celle que nous proposons est le châssis n°2005S, une des voitures carrossées par Morelli, achetée initialement par Robert Sgorbati.
Robert Sgorbati, de Brescia, signait une victoire en 1954 aux 12 Heures de Messine et participait à d'autres courses de la saison, avant de vendre la voiture en Argentine. Cette même voiture n° 2005S était engagée aux 1000 Km de Buenos Aires dont elle prenait le départ, mais une défaillance mécanique provoquait son abandon. Pendant 30 ans, cette OSCA a été considérée comme perdue, avant d'être retrouvée en 1986 par Busby Salzman sous la forme d'un châssis et d'une carrosserie, mais sans moteur. Salzman équipait la 2000 S d'un six-cylindres provenant d'une "Maserati Special" (la facture de vente du moteur fait partie du dossier), et l'engageait aux Mille Miglia 1994.
En 1996, cette OSCA était cédée à son propriétaire actuel. En 1999, il se lançait dans une restauration complète et la confiait dans ce but à Quality Cars, à Modène, en Italie. Terminée en 2003, la restauration a nécessité plusieurs opérations comme la dépose de la carrosserie et du châssis, le décapage de la peinture et la réparation de toutes les parties oxydées. Un spécialiste Maserati situé à Modène a également remis en état le système de freinage, la suspension, des composants de direction, l'équipement électrique et d'autres composants mécaniques. Avec des coûts de restauration dépassant 40 000 €, la voiture présente aujourd'hui sa teinte Rosso d'origine, avec une bande blanche.
La voiture est vendue avec un dossier historique qui inclut les documents d'exportation de Buenos Aires à Barcelone, des factures de Quality Cars et de son histoire plus ancienne. Il comporte aussi des photos de la restauration montrant le châssis nu et de nombreux détails mécaniques.
Faisant partie des cinq OSCA 2 litres, ce châssis n° 2005S présente l'équilibre parfait entre passé sportif et beauté restaurée. Que le prochain propriétaire souhaite s'engager en compétition historique ou simplement posséder une voiture de sport élégante, le choix est évident.