1955 Abarth 208 A Spyder by Boano
{{lr.item.text}}
{{bidding.lot.reserveStatusFormatted}}
- One-off bodywork designed by Giovanni Michelotti for Boano
- Exceptionally well-preserved and kept in storage for decades; professionally repainted on returning to the road
- Accompanied by an Abarth Classiche Certificato di Autenticità, issued in 2020
- A masterpiece of Stile Transatlantico
- Une carrosserie exclusive conçue par Giovanni Michelotti pour Boano
- Exceptionnellement bien préservée, conservée à l’abri pendant plusieurs décennies, repeinte par un professionnel avant sa remise en circulation
- Livrée avec l’Abarth Classiche Certificato di Autenticità émis en 2020
- Un chef-d’œuvre du Stile Transatlantico
A prominent example of Stile Transatlantico, this Abarth was imported via Tony Pompeo in New York City, a distributor for Abarth and many other Italian marques in New York in the 1950s. The car was sent to the United States on behalf of two brothers of the eponymous Du Pont family. Heirs to their family’s chemical fortune and passionate motor racing enthusiasts, this little Abarth would have no doubt received a lot of attention while in their ownership.
After enjoying the Abarth for a few years, the Du Ponts sold the car to a friend of theirs, who later gifted it to Bill Hale. Both Hale and his friend were aircraft mechanics working for the Du Ponts. Hale later recalled that he first saw the Abarth at his friend’s house in Delaware in the early 1970s and was gifted the car in 1973. He took the car home to Long Island, New York, where he drove it locally for the following few summers.
Around 1975, Hale’s parents sold their home, where the car was kept, and moved to Maine, and the car would move north with them. Newly married, Hale drove the car with his wife from Long Island up to Maine. A memorable journey, he recalled driving the car from Long Island, across the Brooklyn Bridge to Manhattan, and subsequently north to Maine. Much of the drive took place in a torrential downpour, and needless to say, the Abarth was not equipped to handle such foul weather. Hale and his wife spent half an hour on that journey with the car hiding under a bridge, waiting for the weather to clear before they continued.
The Abarth lived in Maine for several years, where his cousin continued to drive it in the summer for a few years, and when Hale bought a house on Long Island, the car returned to New York with him. The car remained largely unchanged during this time. Hale remembers sourcing a correct-specification Abarth rear axle from a friend in Long Island when the Spyder’s needed to be replaced. When he purchased the car, a custom manifold and SU carburettors had already been fitted by the Du Ponts.
Upon its return to Long Island, the car was largely hidden from public view until 2007, when it was finally rediscovered by Etceterini collector Elad Shraga. Enamoured with the Abarth, Shraga convinced Hale over the course of the next two years to sell him the car in the summer of 2009. Found to be in exceptionally original condition, it was determined that work needed to be done to the car to rectify some previous minor damage, but its astonishing originality should be preserved. As such, the bodywork was repaired and the mechanical components were restored to bring the 208 A Spyder back to running order. However, nothing else was restored, resulting in an utterly charming and fascinating automobile.
Opting to admire the car privately, the Abarth 208 A was shown only once at the Amelia Island Concours d’Elegance in 2013 by Elad Shraga. However, it would surely be welcome at any number of concours events or rallies due to its rarity and historical significance. Sold to the current owner a few years ago, it later received a bare metal repaint in its original colours in its native Italy at a cost of more than €30,000. This work was carried out under the guidance and supervision of Corrado Lopresto and his team in Italy to concours-level conditions. This is an icon of Stile Transatlantico and a significant part of Abarth’s early history. It would be a significant addition to any collection worldwide.
Exemple remarquable du Stile Transatlantico, cette Abarth fut importée par Tony Pompeo à New York, où il vendait les modèles Abarth et bien d’autres marques italiennes dans les années 1950. La voiture fut envoyée aux États-Unis pour le compte de deux frères de la célèbre famille Du Pont. Chez ces héritiers de la fortune industrielle familiale passionnés de course automobile, il ne fait aucun doute que la petite Abarth fut choyée.
Après en avoir profité pendant quelques années, les frères Du Pont la vendirent à l’un de leurs amis, qui l’offrit plus tard à Bill Hale. Tous deux étaient mécaniciens aéronautiques et travaillaient pour les Du Pont. Bill Hale se souvint plus tard qu’il avait vu l’Abarth pour la première fois chez son ami, dans le Delaware, au début des années 1970, et il se la vit offrir en 1973. Il transféra la voiture chez ses parents à Long Island (New York) et la conduisit pendant quelques étés dans la région.
Vers 1975, quand ses parents vendirent leur maison pour aller s’installer dans le Maine, l’Abarth ne fut pas laissée derrière. Bill Hale et son épouse, alors jeunes mariés, s’occupèrent de la conduire de Long Island jusque dans le Maine. Le voyage depuis Long Island, en passant par le Pont de Brooklyn et Manhattan, puis en direction du nord, fut mémorable. Ils firent une bonne partie du trajet sous une pluie torrentielle. Or, il va sans dire que l’Abarth n’était pas faite pour affronter une telle météo. Bill Hale et son épouse passèrent notamment une demi-heure abrités à bord de l’auto sous un pont, attendant une éclaircie pour pouvoir repartir.
L’Abarth demeura dans le Maine plusieurs années. L’un des cousins de Bill Hale continua à la conduire pendant l’été. Puis, lorsque Bill Hale acheta une maison à Long Island, elle retourna à New York avec lui. La voiture demeura largement intacte pendant toute cette période. Bill Hale se souvient s’être procuré un train arrière Abarth officiel auprès d’un ami de Long Island lorsqu’il fallut remplacer celui de la Spyder. Quand la voiture entra en sa possession, les Du Pont l’avaient déjà équipée d’un collecteur sur mesure et de carburateurs S.U.
Après son retour à Long Island, la voiture resta majoritairement à l’abri des regards extérieurs jusqu’en 2007 et à sa découverte par Elad Shraga, un collectionneur d’Etceterini. Totalement fasciné par l’Abarth, Elad Shraga batailla pendant deux ans avant de parvenir à convaincre Bill Hale de la lui vendre à l’été 2009. Après examen de la voiture, il fut décidé de lui apporter quelques réparations pour corriger des dommages mineurs, tout en préservant son état d’origine exceptionnel. La carrosserie a donc été réparée et les composants mécaniques ont été restaurés pour remettre cette 208 A Spyder en état de fonctionnement. Toutefois, rien d’autre n’a été restauré, ce qui lui confère un charme unique et fascinant.
Préférant l’admirer en privé, Elad Shraga ne présenta l’Abarth 208 A qu’une seule fois, au Concours d'élégance d'Amelia Island en 2013. Mais compte tenu de sa rareté et de son importance historique, elle pourrait participer à de nombreux concours ou rallyes. Vendue à son propriétaire actuel il y a quelques années, elle fut repeinte sur le métal nu dans son coloris d’origine. Cette opération fut réalisée dans son Italie natale, pour plus de 30 000 €, avec les conseils et sous la supervision de Corrado Lopresto et son équipe, pour lui assurer une qualité de concours. Cette voiture est une icône du Stile Transatlantico et une pièce importante des premières années d’Abarth. Elle complétera superbement n’importe quelle collection du monde.