1955 Lancia Aurelia B24S Spider America by Pinin Farina

{{lr.item.text}}

€784,000 EUR | Sold

{{bidding.lot.reserveStatusFormatted}}

  • Superbly restored by marque experts
  • Presented in elegant original colours
  • Equipped with the desirable Nardi kit
  • Magnifiquement restaurée par des spécialistes de la marque
  • Présentée dans ses élégantes couleurs d'origine
  • Équipée du désirable kit Nardi

118 bhp, 2,451 cc overhead-camshaft V-6 engine with dual twin-choke Weber 40 DCL5 carburettors, four-speed manual transaxle, independent sliding-pillar front suspension, de Dion rear axle with leaf springs and shock absorbers, and four-wheel hydraulic drum brakes. Wheelbase: 2,451 mm

Moteur V-6, 2 451 cm3, 118 ch, ACT, deux carburateurs Weber double corps 40 DCL5, boîte manuelle quatre rapports transaxle, suspension avant indépendante coulissante, essieu arrière de Dion avec ressorts à lames et amortisseurs, freins hydrauliques à tambour sur les quatre roues. Empattement: 2 451 mm.

Lancia’s first post-war car, the revolutionary Aurelia, appeared in 1950. The combination of the first production V-6 engine and the balance of the transaxle gearbox and inboard rear brakes were revelations in post-war Europe. The initial B10 saloon was quickly followed by a coupé, the B20, which was built on a shortened platform. Although the Aurelia was built with a semi-unitary body, a platform for coach builders (the B50) was also offered, on which Pinin Farina built a four-seat cabriolet. However, it was felt that a proper open two-seater sport model was required, especially for the all-important U.S. market.

The answer was the B24 Spider America, which was launched in 1954. Pinin Farina’s shapely roadster was built on a wheelbase shortened from the coupé and featured a dogleg wraparound windshield and side curtains and no external handles for the doors or boot, to not interrupt the almost liquid lines. As Lancia had established itself in the early 1950s as a force in international competition, it is not surprising that hints of the marque’s D24 racing car could be seen in the look of the new sport car. After only 240 of the Spider Americas were built, a heavily revised model, the B24 convertible, was introduced in 1956. With an eye towards creature comfort rather than sportiness, the convertible added weight with roll-up windows, higher doors, more interior furnishings, and a more upright windshield. At once, the Spider America was destined to be set apart as the ride of choice of the stylish la dolce vita set.

The Spider America offered here is a well-known car to European enthusiasts, as it was formerly owned for many years by Italian university professor Maurizio Pini. More recently, it was the recipient of a high-quality ground-up restoration, which was performed between June 2012 and June 2013 by renowned marque expert Francesco De Piero, of Montreal, Quebec. This Spider America is reported to be totally matching numbers, including the gearbox and steering box, and it is desirably finished with chrome wire wheels and the Nardi kit, including the “hot” Nardi camshaft that much improves this car’s performance.

Adding to the car’s dashing appeal is the original colour combination of Grigio Chiaro over Rosso Scuro, which is wonderfully classic and understated. Thorough attention to detail can be found everywhere, including on the chrome, which has either been re-plated or is in good original condition, and the interior has been fully restored, including the Veglia gauges and new rubber floor mats. Great care was taken during the restoration to source period-correct materials for the interior, where replacement items were needed.

The Spider America is offered today with its tool kit and extensive documentation of the specialist restoration, which features over 700 photographs of the detailing process and sales documentation between prior Italian owners. It is a superb example of one of the hottest Italian sports cars available today, and it embodies la dolce vita at its ebullient post-war best. This is one of the nicest examples we have seen.

La première Lancia d'après-guerre, la révolutionnaire Aurelia, est apparue en 1950. L'association du premier moteur V-6 de série et de l'équilibre généré par la boîte transaxle et les freins accolés au pont était une véritable révélation dans l'Europe d'après-guerre. La berline B10 initiale était rapidement suivie par un coupé, la B20, fabriquée sur un châssis raccourci. L'Aurelia comportait une carrosserie semi-unitaire, mais une plateforme utilisable par les carrossiers (la B50) était également disponible, sur laquelle Pinin Farina produisait un cabriolet quatre places. Le besoin se faisait néanmoins sentir d'une vraie version de sport décapotable à deux places, en particulier pour le très important marché américain.

La réponse fut la B24 Spider America, lancée en 1954. Cet élégant roadster Pinin Farina était basé sur l'empattement raccourci du coupé et comportait un pare-brise panoramique bas, des panneaux latéraux souples et des portes dépourvues de poignée extérieure, pour ne pas troubler la fluidité de la ligne. Lancia s'étant distinguée au début des années 1950 dans les compétitions internationales, il n'était guère étonnant que des traits de style de la D24 de course de la marque se soient retrouvés sur le nouveau roadster. Après une production de 240 exemplaires de Spider America, une version modifiée, la B24 Convertible, était proposée en 1956. Plus orientée vers le confort que sa devancière, elle disposait de vitres remontantes, d'une ceinture de caisse plus haute, d'un aménagement intérieur plus complet et d'un pare-brise plus haut. Par comparaison, le Spider America devenait d'emblée la monture de choix du style élégant de la dolce vita.

Le Spider America proposé ici est bien connu des passionnés européens, car il a appartenu pendant plusieurs années au professeur d'université italien Maurizio Pini. Plus récemment, il a bénéficié d'une restauration complète de grande qualité, réalisée entre juin 2012 et juin 2013 par le spécialiste bien connu de la marque, Francesco De Piero, de Montréal, au Québec. Ce Spider America est réputé être totalement matching numbers (numéros concordants), y compris la boîte et le boîtier de direction. Il est équipé de roues à rayons chromées et du désirable kit Nardi, dont l'arbre à cames Nardi plus « pointu » qui améliore notablement les performances de la voiture.

L'irrésistible charme de cette voiture est renforcé par la combinaison de teintes d'origine, Grigio Chiaro sur Rosso Scuro, un mariage merveilleusement classique et sobre. L'attention portée aux détails peut être remarquée à tous les niveaux, y compris sur les instruments Veglia, les tapis de caoutchouc ou les chromes qui, s'ils n'étaient pas bien conservés, ont été refaits. Au cours de la restauration, un soin particulier a été apporté à la recherche de matériaux corrects pour le remplacement des éléments qui le réclamaient.

Ce Spider America est accompagné d'une trousse à outils et d'une documentation importante concernant la restauration, riche de plus de 700 photos détaillées des travaux, ainsi que de documents de vente entre les précédents propriétaires italiens. C'est un superbe exemplaire d'une des voitures de sport italiennes les plus séduisantes, qui incarne la dolce vita à son niveau le plus attirant. Il s'agit d'un des plus beaux exemplaires que nous ayons eu l'occasion de voir.