1993 Jaguar XJ220 C LM

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€826,250 EUR | Sold

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  • One of only four XJ220 C Jaguar Works cars prepared for Le Mans
  • Prepared by TWR as part of their three-car entry at the 1993 Le Mans 24 Hours race
  • Later prepared by PC Automotive for the 1995 Le Mans 24 Hours
  • Restored by the renowned XJ220 specialists at Don Law Racing in 2014
  • Immaculately presented in its original 1993 Le Mans livery
  • L'une des quatre XJ220 C Jaguar Works préparées pour Le Mans
  • Préparée par TWR dans le cadre de leurs trois voitures engagées aux 24 Heures du Mans 1993
  • Puis préparée par PC Automotive pour les 24 Heures du Mans 1995
  • Restaurée en 2014 par Don Law Racing, le spécialiste renommé des XJ220
  • Impeccablement présentée dans sa robe du Mans 1993
Addendum
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For the 1993 Le Mans 24 Hours race, a team of three works-supported Jaguar XJ220 Cs were prepared by Tom Walkinshaw Racing, who in 1988 and 1990 had won the race for Jaguar with their mighty XJR-9LM and XJR-12 chassis respectively. TWR was involved in the XJ220 project from the outset via its JaguarSport Ltd. joint venture with Jaguar and had intimate knowledge of the XJ220’s 3.5-litre V-6 engine previously employed in the team’s XJR-10 and XJR-11.

Four chassis were diverted to TWR from the XJ220 production line—chassis numbers 220836, 220837, 220838 and 220839—the first three of which were nominated as race cars, and the fourth as a spare. For internal purposes, the race cars were allocated abbreviated serial numbers by TWR of 001, 002 and 003 respectively.

With International Sports Car racing going through a hiatus resulting from the demise of the World Sports Car Championship the previous year, Le Mans would be run as a non-Championship race in 1993 with entries open to a combination of earlier-generation Group C cars, 3.5-litre normally aspirated FIA WSC cars, IMSA WSC cars and production-based GT cars.

This particular car, chassis 220838 (serial no. 003) was to be driven by seasoned IMSA racer Jay Cochran, Formula 1 driver Paul Belmondo, and emerging GT racer Andreas Fuchs, while 001 would be piloted by Armin Hahne, Win Percy, and David Leslie with 002 by former Le Mans winner John Nielsen and Grand Prix drivers David Brabham and David Coulthard. Although 003 was not completed in time, 001 and 002 showed encouraging pace at the Le Mans test day in May, finishing second- and third-fastest in the GT class behind the semi-works Porsche 911 Turbo S of Hans Stuck.

Less than a month later, qualifying for the race itself showed that the XJ220 C’s test day performance was no fluke, with 002 qualifying 2nd in the GT class to the Stuck Porsche once again. With 003 and 001 as third- and fourth-fastest GT qualifiers respectively, TWR approached the race with genuine optimism.

Unfortunately, six laps into the race, 001 suffered a catastrophic cylinder head gasket failure, side-lining that car within 30 minutes of the start. Meanwhile, Stuck’s Porsche developed a sticking throttle after only two hours, costing five laps to repair and promoting 002 and 003 to 1st and 2nd in class as night fell. TWR’s eventful race continued with the Nielsen/Brabham/Coulthard car relinquishing the class lead to 003 in order to repair a serious fuel leak, while Fuchs in 003 later suffered a high-speed tyre failure on the Mulsanne Straight which caused him to spin through 360 degrees, albeit mercifully without hitting anything. Despite carefully limping the car back to the pits, terminal damage had been done to the cooling system as a result of the blow out, and the 003 crew were forced to retire after 176 laps.

Serial number 002 would valiantly recover from its unplanned pit stop to regain the GT class lead and cross the line in a fine 15th place overall and 1st in the GT class, only to fail post-race scrutineering as a result of not having catalytic converters fitted, resulting in a disqualification.

Number 003 returned to Le Mans in 1995 as part of a two-car team run by privateer squad PC Automotive, although from the outset it was clear that the GT racing landscape was very different from 1993. Ranged against the XJ220 C in the GT1 class were seven new McLaren F1 GTRs, three Ferrari F40 LM/GTE variants and three Porsche 911 RSRs—not to mention assorted Venturis, Nissan GTR-LMs and a Lister Storm. Qualifying confirmed the team’s suspicions: although they had improved 003’s best lap time from 1993 by almost two seconds, in two years they dropped from qualifying 3rd in class to 14th. Heavy rain fell for much of the race, which played to McLaren’s strengths. Having battled throughout the race—and run as high as 4th in class—003 succumbed once again to engine failure after 135 laps.

Serial number 003 eventually passed into the collection of an active member of the Jaguar Car Club of Japan. Unfortunately, during his ownership, the car was involved in an accident and sustained damage to the front, right hand side. It was subsequently sent to the renowned XJ220 specialists at Don Law Racing in the U.K. to be fully repaired and restored to its 1993 Le Mans livery at a cost of nearly £200,000. Acquired by Mr. Guikas in February of 2020, this represents a rare opportunity to acquire a bona fide works Jaguar—and two-time Le Mans competitor—from the golden years of GT racing which is highly eligible for a variety of racing series across the globe, including Endurance Racing Legends, Master Endurance Legends and Le Mans Classic. The car will be delivered with the ACO scrutineering forms.

Much rarer than a F40 LM, this is a fantastic opportunity for the next owner to show up at the track with a masterpiece.

Pour les 24 Heures du Mans 1993, une équipe de trois Jaguar XJ220 C bénéficiant du soutien de l'usine fut préparée par Tom Walkinshaw Racing, qui avait gagné cette course pour Jaguar en 1988 et 1990, au volant respectivement de leurs puissantes XJR-9LM et XJR-12. TWR s'impliqua dans le projet XJ220 dès le début de celui-ci, par le biais de JaguarSport Ltd., sa coentreprise avec Jaguar ; il connaissait en détail le V6 de 3,5 litres de la XJ220, précédemment utilisé sur les XJR-10 et XJR-11 de l'équipe.

Quatre châssis de la XJ220 de série furent détournés au profit de TWR, les numéros 220836, 220837, 220838 et 220839, les trois premiers affectés à la course et le quatrième gardé en réserve. Pour l'usage interne, les trois voitures destinées à courir furent dotées par TWR de numéros de série simplifiés : 001, 002 et 003 respectivement.

Les épreuves de l'International Sports Car connaissaient un passage à vide du fait de la disparition, l'année précédente, du Championnat du monde des voitures de sport, ce qui fit que Le Mans 1993 fut une course ne comptant pas pour le Championnat et que purent y participer aussi bien des Groupe C de la génération précédente, des 3,5 litres atmosphériques du Championnat du monde des voitures de sport FIA, des voitures du Championnat IMSA et des GT dérivées de voitures de série.

La voiture proposée, le châssis 220838 (numéro de série 003) devait être conduite par le pilote IMSA Jay Cochran, par le pilote de Formule 1 Paul Belmondo et par le pilote de GT en pleine ascension Andreas Fuchs ; la 001 le serait par Armin Hahne, Win Percy et David Leslie et la 002 par l'ancien vainqueur du Mans John Nielsen et par les pilotes de Grand Prix David Brabham et David Coulthard. La 003 n'avait pas été achevée à temps pour les essais du mois de mai, mais les 001 et 002 y obtinrent des résultats encourageants, terminant deuxième et troisième en catégorie GT derrière la Porsche 911 Turbo S "semi-usine" de Hans Stuck.

Moins d'un mois plus tard, les qualifications pour la course montrèrent que les performances des XJ220 C lors des journées d'essai n'étaient pas dues au hasard, la 002 se qualifiant deuxième en catégorie GT derrière une fois encore la Porsche de Stuck. Avec en plus les 003 et 001 qualifiées troisième et quatrième respectivement, TWR abordait la course avec un optimisme fondé.

Malheureusement, au bout de six tours, la 001 connut une catastrophique rupture de joint de culasse qui l'obligea à s'arrêter trente minutes après le départ. Entre temps, la Porsche de Stuck eut droit après seulement deux heures à un blocage de papillon, dont la réparation lui coûta cinq tours, ce qui permit à la 002 et à la 003 de prendre les première et deuxième places de leur catégorie à la tombée de la nuit. Cette course riche en évènements pour TWR se poursuivit avec l'obligation pour Nielsen/Brabham/Coulthard de laisser la position de tête à la 003, le temps de réparer une grave fuite de carburant, puis avec pour Fuchs sur la 003 une crevaison à haute vitesse dans les Hunaudières qui le fit tourner sur lui-même de 360 degrés, mais heureusement sans rien heurter. Le remarquage au stand fut précautionneux, mais les dégâts causés au système de refroidissement par l'éclatement obligèrent l'équipe de la 003 à abandonner après 176 tours.

La numéro 002 se remit vaillamment de son arrêt au stand imprévu et reprit la tête de la catégorie GT pour terminer avec une belle place de quinzième au général et de première en catégorie GT, mais elle échoua au contrôle de fin de course pour cause d'absence de catalyseur, ce qui la disqualifia.

La numéro 003 revint au Mans en 1995 au sein d'une équipe de deux voitures engagées par une écurie privée, PC Automotive, alors même qu'on savait depuis le début que le spectre des GT de course était très différent de ce qu'il était en 1993. Face à la XJ220 C, on trouvait en catégorie GT1 sept nouvelles McLaren F1 GTR, trois Ferrari F40 LM/GTE et trois Porsche 911 RSR, sans compter les Venturi, les Nissan GTR-LM et une Lister Storm. Les qualifications vinrent confirmer ce que l'équipe soupçonnait : même si la 003 avait amélioré son meilleur temps au tour de près de deux secondes par rapport à 1993, elle était tombée en deux ans de la troisième à la quatorzième place de sa catégorie. L'essentiel de la course eut lieu sous une pluie battante, ce qui fut bénéfique à McLaren. Après s'être battue tout au long de la course, et être grimpée jusqu'à la quatrième place dans sa catégorie, la 003 succomba une fois encore à une panne moteur, après 135 tours.

Le numéro de série 003 finit par se retrouver dans la collection d'un membre actif du Jaguar Car Club du Japon. Mais malheureusement, elle fut à cette époque impliquée dans un accident qui endommagea son avant droit. Elle fut donc envoyée chez Don Law Racing, spécialiste des XJ220 au Royaume-Uni pour y être réparée et totalement restaurée ; elle retrouva sa robe du Mans 1993, et l'ensemble coûta près de 200 000 livres sterling. Cette voiture, que M. Guikas a achetée en février 2020, représente une rare opportunité d'acquérir une authentique Jaguar d'usine de l'âge d'or de la compétition en GT, engagée deux fois au Mans, totalement éligible à de nombreux évènements sportifs mondiaux, dont les Endurance Racing Legends, Master Endurance Legends et Le Mans Classic. Elle sera livrée accompagnée des formulaires de contrôle de l'ACO. Bien plus rare qu'une F40 LM, elle offrira à son prochain propriétaire une magnifique occasion de se montrer sur les pistes au volant d'un chef d'œuvre.