1965 Ferrari 275 GTB by Scaglietti

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€2,142,500 EUR | Sold

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  • Desirable first generation “short-nose” model
  • Built to custom configuration with lightweight panels and three-carburettor set-up
  • Purchased new by Count Fréderic Chandon de Brialles, an heir of Moët & Chandon champagne
  • 1967 French GT Champion driven by Claude Bouscary
  • One of only 24 short nose examples with period racing history
  • Ferrari Classiche certified with matching numbers engine and gearbox
  • Full race prepared engine and gearbox installed; accompanied by original engine, gearbox and spares including alloy wheels, doors and panels
  • Séduisant exemplaire de la première génération des "nez courts"
  • Construite sur commande avec des panneaux allégés et une alimentation à trois carburateurs
  • Achetée neuve par le comte Fréderic Chandon de Brialles, héritier des champagnes Moët & Chandon
  • Pilotée par Claude Bouscary lors du Championnat de France des GT 1967
  • L'un des seuls 24 exemplaires "nez court" avec historique de compétition d'époque
  • Certifiée Ferrari Classiche, avec numéros de moteur et de boîte concordants
  • Equipée d'un moteur et d'une boîte préparés pour la course ; proposée avec en parallèle le moteur, la boîte et d'autres pièces d'origine, dont les roues alliage, les portes et des panneaux de carrosserie
Addendum
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Ferrari’s line of 250 GT series of road cars had served the Italian marque admirably, representing significant advancements in automotive manufacturing techniques as engineers in Maranello honed the Berlinetta platform. Yet by 1963, it was time for Ferrari to evolve the model range and introduce something new. The 275 GTB—or “Gran Turismo Berlinetta”—was launched at the 1964 Paris Motor Show and drew on the company’s tradition of producing fine road cars that served a dual purpose with racing potential.

With its long front hood and short rear deck, the 275 GTB shared certain likeness to the Ferrari 250 GTO, another iconic design from the company in the early-1960s. The car featured the final development of the classic single-overhead cam Colombo short-block V-12, while the five-speed gearbox mounted to the rear axle would be the first transaxle used by Ferrari. Notably, the 275 GTB is also the first road car by Ferrari to feature independent suspension on all four wheels.

This example, chassis number 07765, is presented in its factory correct colour scheme of Blu Sera over Beige Scuro. The car was completed by the factory in July 1965 and first sold via French importer Franco-Britannic Automobiles in the September of the same year. Ordered in a high performance configuration with a lightweight aluminium bonnet and doors, and initially with three carburettors, the car was bought new by Count Fréderic Chandon de Brialles, heir to the Moët & Chandon producer of Champagne. The “Champagne Count” did not keep the Ferrari for long, one year later trading the 275 GTB to Claude Bouscary in exchange for a 7.0-litre AC Cobra.

In the ownership of Bouscary, the Ferrari would be converted to a six-carburettor set-up and charge its way to podium places in many races across France. These would include 1st in the GT class and 2nd overall at the Course de Vitesse at Albi in March 1967, 1st at the Col Bayard hill climb in April 1967, 1st at the Saint Antonin hill climb in May 1967, this was all capped off by Claude Bouscary winning the French GT Championship in 1967. Following his success at winning the GT championship, Bouscary decided to trade the Ferrari to Robert Buchet, taking a Porsche 911 S in exchange. In 1973, the car was sold to Pierre Lartilleux and repainted in burgundy red. The same year, the 275 GTB was involved in an accident while being test driven following a service at a Ferrari dealer. The car was then put into storage and for a time the original engine, no. 07765, was removed and temporarily installed in chassis no. 08065, but later returned to this car.

With a handful of owners since, the car was restored between 1989 to 1991, then later campaigned in historic racing events in the 1990s and 2000s. One owner commissioned Roelofs Engineering to build a fully race prepared engine using a Ferrari Classiche block and six-carburettor setup, as well as a competition gearbox. The original engine, with corresponding three-carburettor setup, and gearbox were carefully removed and rebuilt, and dyno tested to be preserved on the side, which is the case today. The original elements like doors, bonnet, boot lid, wheels, pedal box, are coming with the car.

Now Ferrari Classiche certified, this striking example combines all the magical ingredients of the mythical Ferrari GT cars of the 1960s; beautiful colours and bodylines, period race history and high performance reliability. This 275 GTB would truly be a welcome addition to the most discerning Ferrari collections.

Lorsque les ingénieurs de Maranello étaient en train de peaufiner le châssis de la Berlinetta, la série des 250 GT de tourisme venait de servir admirablement la marque italienne en apportant des progrès significatifs aux techniques de construction automobile. Mais en 1963, il était temps pour Ferrari de faire évoluer sa gamme et d'introduire quelque chose de nouveau. La 275 GTB, pour Gran Turismo Berlinetta, fut lancée au Salon de Paris 1964 ; elle s'inscrivait dans la tradition maison consistant à construire de belles voitures de tourisme, également capables de courir.

Avec son long capot et son arrière court, la 275 GTB partageait un air de famille avec la 250 GTO, autre figure iconique de la firme au début des années 1960. Elle était équipée de la dernière version du classique V12 à bloc court et simple arbre à cames en tête de Colombo, et sa boîte à cinq rapports implantée sur le train arrière était la première boîte-pont montée sur une Ferrari. On notera par ailleurs que la 275 GTB était la première Ferrari de tourisme à roues arrière indépendantes.

La voiture proposée, le châssis numéro 07765, se présente dans ses teintes d'usine, Blu Sera (bleu nuit) avec intérieur beige Scuro (foncé). Elle est sortie d'usine en juillet 1965 et a été vendue pour la première fois en septembre de la même année par Franco-Britannic Automobiles, l'importateur français. Elle avait été commandée dans une configuration hautes performances, avec trois carburateurs et capot et portes en aluminium, et achetée neuve par le comte Fréderic Chandon de Brialles, héritier des champagnes Moët & Chandon. Le "comte du champagne" ne conserva pas cette Ferrari longtemps ; il l'échangea l'année suivante contre l'AC Cobra 7,0 litres de Claude Bouscary.

Sous la garde de Bouscary, elle fut transformée en version six carburateurs et grimpa sur le podium lors de plusieurs courses ici et là en France. En 1967, elle fut première en catégorie GT et deuxième au général lors de la Course de Vitesse d'Albi en mars, première lors de la course de côte du Col Bayard en avril, première lors de celle de Saint Antonin en mai, et son couronnement vint avec le titre remporté par Claude Bouscary au Championnat de France des pilotes de GT 1967. A la suite de cette victoire, Bouscary décida de l'échanger contre la Porsche 911 S de Robert Buchet. En 1973, notre 275 GTB fut vendue à Pierre Lartilleux, qui la fit repeindre en bordeaux. Cette même année, elle fut accidentée lors d'un essai effectué par un concessionnaire Ferrari à la suite d'opérations d'entretien. Elle fut alors remisée et son moteur d'origine, le n° 07765, fut déposé et monté de façon temporaire sur le châssis n° 08065 ; il fut toutefois remonté par la suite dans la voiture.

Après être passée entre quelques mains, la voiture fut restaurée entre 1989 et 1991, puis engagée lors des années 1990 et 2000 dans des manifestations historiques. L'un de ses propriétaires chargea Roelofs Engineering de construire un moteur préparé pour la course à partir du bloc Ferrari Classiche et d'une alimentation par 6 carburateurs et de l'associer à une boîte de compétition. La boîte et le moteur d'origine, avec son alimentation à 3 carburateurs, furent soigneusement déposés, reconditionnés et testés sur banc, à la suite de quoi ils furent mis de côté, ce qui est toujours le cas. Les composants d'origine tels que les portes, le capot, le couvercle de coffre et le pédalier sont proposés avec la voiture.

Désormais certifié Ferrari Classiche, ce splendide exemplaire rassemble toutes les composantes des mythiques Ferrari GT des années 1960 : de magnifiques lignes et de belles teintes, un historique de compétition d'époque et une grande fiabilité. Cette 275 GTB constituerait assurément un apport bienvenu aux collections de Ferrari les plus pertinentes.