1958 Ferrari 250 GT Cabriolet Series I by Pinin Farina

{{lr.item.text}}

€4,420,625 EUR | Sold

{{bidding.lot.reserveStatusFormatted}}

  • The 23rd of only 40 examples produced
  • One of the few examples to retain its matching-numbers engine, gearbox and rear axle
  • A timeless Ferrari cabriolet design of the 1950s in beautiful, restored condition
  • Extensive history file documenting the car’s provenance
  • Desirable front bumperette and covered headlight example
  • Le 23ème des 40 produits
  • L'un des rares exemplaires présentant des numéros de moteur, boîte et train arrière concordants
  • Un cabriolet Ferrari des années 1950 au style intemporel, magnifiquement restauré
  • Dossier complet retraçant l'historique de la voiture
  • Exemplaire équipé des séduisants butoirs de parechocs et phares carénés
Addendum
For cars offered with UK import paperwork only, RM Sotheby’s will do their best to assist the buyer to register the car within Europe post-sale §

Throughout the 1950s, Ferrari was unquestionably one of motorsport’s major players. The likes of Alberto Ascari, Juan Manuel Fangio, and Mike Hawthorn consistently won Formula One Drivers’ Championships behind the wheel of legendary Prancing Horse race machines such as the 500 F2, D50 and 246 F1. Yet while success on the track brought with it widespread acclaim and recognition, Enzo Ferrari realised that this focus on racing needed to be sustained financially; consequently, the company began to place increasing emphasis on the sales of its road cars and the important income they represented.

The famous 250 model platform by Ferrari served as the basis of many notable roadgoing models from 1952 onwards, each characterised by the 3.0-litre V-12 engine designed by Gioacchino Colombo. Enlisting the acclaimed design and coachbuilding house Pinin Farina to finesse the shape of the platform into cabriolet form, the 250 GT Cabriolet Series I was launched to capitalise on the popularity of open-top motoring—all in the interest of bringing in funds to support the endeavours of Scuderia Ferrari. Pinin Farina’s resulting cabriolet design oozed sophistication, built around smooth and unobstructed lines and defined by closed headlights with taillights smartly packaged into the rear fins.

Only 40 of the 250 GT Cabriolet Series I were produced, with this example, chassis number 0849 GT, recorded to have been the 23rd to leave the production line. Construction of its rear axle was completed in January 1958; its chassis was sent to the Carrozzeria Pinin Farina plant in Turin in the same month, while the engine and gearbox were completed in April 1958. The cabriolet left the Ferrari factory in May 1958, originally finished in Bianco over a Turchese Connolly leather interior according to the Ferrari archive. It was subsequently sold to its first owner in Lodi, near Milan, for a declared purchase price of 5.7 million Italian lire.

In September 1960, the car found its second owner, residing in Milan, while its third and fourth owners were in France. In 1964, the car’s drum brakes were replaced with disc upgrades. It is recorded in the accompanying Massini Report that in 1971, the original engine suffered failure. As a result, it was replaced by the powertrain from a 250 GT ‘Tour de France’, chassis number 0973 GT (itself receiving an engine from a 250 GT Coupe), with the work carried out by Garage Berson of Paris. Around 1975, the car found a new owner in Yvelines, France, at which point it was repainted in red and retrimmed with a black interior.

Throughout the 1980s and 1990s, the car passed between owners in England, France again, and Belgium; it was seen for sale in the USA in November 1995. In April 1996, the car was sold to its next owner in Scottsdale, Arizona, still finished in red with black leather, featuring bumperettes and no side vents.

The Ferrari was added to the Guikas Collection in September 2007, at which point it was equipped with an engine stamped 0949 GT. However, 0849 GT was once again stablemates in the Guikas collection with Ferrari 250 GT ‘Tour de France’ chassis 0973 GT, which still had the original engine from 0849 GT installed. In 2017, the car underwent restoration work with Carrosserie Lecoq, near Paris; happily, it was reunited with its matching-numbers engine (number 0849 GT) at this time. The workshop also repainted the car, finished in the black colour it is seen in today, and retrimmed its interior in the original Turchese—a striking combination.

During this repaint, several interesting discoveries were made. The first, evidenced by a number of photos on file, was how pure and untouched the original bodywork on the car remained. The second discovery was that despite careful searching, no trace of the original white paint was found. Finally, it was confirmed that this particular example once had elegant, more subtle vents installed on each fender line, which are also visible in very early period photos of the car and are known to have been installed on at least one other Series 1 Cabriolet example. Following the exact body lines as discovered, these vents were re-installed in 2021. At the conclusion of this refurbishment, Ferrari Classiche conducted a thorough inspection as part of their application process. A copy of the report is on file which confirms the car’s status as full matching numbers.

Considered by many as the most elegant open GT Ferrari of the 1950s, the 250 GT Cabriolet Series 1 by Pinin Farina is often the connoisseur’s choice for open air touring whether along the coast or through hillside switchbacks. 0849 GT presents a wonderful opportunity to acquire one of the few numbers matching examples of this storied model. Finished in particularly appealing colours, surely make this among the most desirable open Ferraris available today—and a worthy addition to any serious collection focused on the celebrated marque’s golden age.

Pendant toutes les années 1950, Ferrari a été sans conteste l'un des principaux acteurs du sport automobile. Des Alberto Ascari, Juan Manuel Fangio ou Mike Hawthorn remportaient régulièrement le Championnat des pilotes de Formule 1 au volant des légendaires voitures au cheval cabré qu'étaient les 500 F2, D50 et 246 F1. Mais même si les succès sur piste lui apportaient louanges et reconnaissance, Enzo Ferrari savait que la course nécessitait des moyens financiers ; il se mit donc à accorder davantage d'importance aux ventes des voitures de tourisme et aux importantes rentrées d'argent qui les accompagnaient.

A partir de 1952, le célèbre châssis 250 servit de base à de nombreux modèles de tourisme, tous équipés du V12 de 3,0 litres conçu par Gioacchino Colombo. Avec l'aide du célèbre styliste et carrossier Pinin Farina, chargé de coiffer ce châssis d'une carrosserie découverte, le cabriolet 250 GT Série I fut lancé pour profiter du succès rencontré par ce type de carrosserie, assurant ainsi le financement des activités de la Scuderia Ferrari. Ce cabriolet dû à Pinin Farina respirait le raffinement ; il reliait par des lignes douces et continues des projecteurs carénés à des feux élégamment insérés dans les ailerons arrière.

Il n'y a eu que 40 exemplaires du cabriolet 250 GT Série I et celui-ci, le châssis n° 0849 GT, est répertorié comme le 23ème construit. Son train arrière a été monté en janvier 1958 ; ce même mois, on envoya son châssis à l'atelier de Turin de la Carrozzeria Pinin Farina, mais son moteur et sa boîte de vitesses ne furent produits qu'en avril 1958. Le cabriolet sortit de l'usine Ferrari en mai 1958 ; selon les archives Ferrari, il était blanc avec un intérieur en cuir Connolly turquoise. Son premier propriétaire, qui résidait à Lodi, près de Milan, le paya 5,7 millions de lires.

La voiture connut en septembre 1960 un deuxième propriétaire, à Milan, puis un troisième et un quatrième, résidant tous deux en France. En 1964, ses freins à tambours furent remplacés par des freins à disque. Le rapport Massini mentionne qu'en 1971, le moteur d'origine connut une défaillance et qu'il fut remplacé par le groupe motopropulseur d'une 250 GT Tour de France, le châssis 0973 GT (qui lui-même récupéra le moteur d'un coupé 250 GT) ; c'est le garage Berson de Paris qui effectua les travaux. Vers 1975, la voiture passa aux mains d'un nouveau propriétaire résidant dans les Yvelines et elle fut alors repeinte en rouge et son intérieur regarni de cuir noir.

Au cours des années 1980 et 1990, cette auto connut différents propriétaires, en Angleterre, en France à nouveau et en Belgique, puis elle fut mise en vente aux Etats-Unis en novembre 1995. Et en avril 1996, elle trouva un nouveau propriétaire à Scottsdale, en Arizona ; elle était toujours rouge avec un intérieur en cuir noir et équipée de butoirs de parechocs, mais sans grilles de ventilation latérales.

Cette Ferrari rejoignit la Collection Guikas en septembre 2007 ; elle était alors équipée d'un moteur portant le numéro 0949 GT. Mais elle avait une fois encore pour compagne au sein de la Collection Guikas la Ferrari 250 GT Tour de France châssis 0973 GT, qui était toujours équipée du moteur d'origine de notre 0849 GT. En 2017, celle-ci bénéficia d'une restauration effectuée en région parisienne par la Carrosserie Lecoq, lors de laquelle elle put retrouver son moteur d'origine, le numéro 0849 GT, rétablissant ainsi la concordance des numéros. Elle fut en même temps repeinte en noir, telle qu'elle se présente à ce jour, et regarnie intérieurement dans son turquoise d'origine, offrant ainsi une merveilleuse harmonie.

Lors de son passage en peinture, on fit plusieurs découvertes intéressantes. La première, attestée par de nombreuses photos présentes au dossier, est que sa carrosserie d'origine était parfaitement intacte. La deuxième est que, malgré de soigneuses recherches, on ne retrouva aucune trace de sa peinture blanche d'usine. Et enfin, que cet exemplaire avait été équipé d'élégantes et discrètes grilles de ventilation sur ses ailes avant, visibles sur les photos datant de ses toutes premières années et connues pour avoir été montées sur au moins un autre cabriolet de la Série I. Ces grilles furent réinstallées en 2021, en accord avec les galbes de la carrosserie alors dégagés. A l'issue de la restauration, Ferrari Classiche examina soigneusement la voiture, dans le cadre de sa demande de certification. On trouvera au dossier une copie de leur rapport qui confirme que la voiture est bien un exemplaire à numéros concordants.

Tenue par beaucoup pour la plus élégante des Ferrari GT découvrables des années 1950, la 250 GT cabriolet Série I de Pinin Farina est souvent retenue par les amateurs pour rouler au grand air, tant sur la côte que sur les routes sinueuses des collines de l'arrière-pays. La 0849 GT représente une magnifique opportunité d'acquérir l'un des rares exemplaires à numéros concordants de ce modèle historique. C'est une voiture d'une harmonie de teintes particulièrement séduisante, qui en fait l'une des plus attrayantes Ferrari découvertes disponibles à ce jour et un apport de valeur à toute collection majeure consacrée à l'âge d'or de cette vénérable marque.