Lot 163

Monaco 2014

1926 Bugatti Type 35B Grand Prix

{{lr.item.text}}

€728,000 EUR | Sold

Monaco | Monte Carlo, Monaco

{{internetCurrentBid}}

{{internetTimeLeft}}


language
Chassis No.
4761
Engine No.
16
Gearbox No.
152
Frame no.
214
  • Offered from the estate of Jacques Ohana
  • Single ownership for nearly 50 years
  • Restored with the assistance of Antoine Raffaelli
  • Many excellent original components, including the frame, axles, crankcases, and gearbox
  • A reliable veteran of numerous rallies
  • Provient de la succession de Jacques Ohana
  • Un seul propriétaire pendant 50 ans
  • Restaurée avec l'assistance d'Antoine Raffaëlli
  • De nombreux excellents composants d'origine, dont le châssis, les essieux, les carters et la boîte de vitesses
  • Voiture capable de participer à de nombreuses épreuves historiques

130 bhp, 2,262 cc overhead-camshaft inline eight-cylinder engine with supercharger, four-speed manual transmission, front suspension with semi-elliptic springs and rear live axle with inverted quarter-elliptic springs, and four-wheel cable operated drum brakes. Wheelbase: 2,380 mm

Moteur huit-cylindres en ligne à compresseur, 2 262 cm3, 130 ch, 1 ACT, boîte manuelle quatre rapports, suspension avant par ressorts semi-elliptiques, essieu arrière rigide avec ressorts quart-elliptiques inversés, freins à tambours commandés par câbles sur les quatre roues. Empattement: 2 380 mm.

With its first appearance at the 1924 French Grand Prix, held at Lyon, there was no doubt to anyone who saw the car run that this was an automobile that had it all: durability, mechanical functionality, and a wonderfully sporting exterior design. The Type 35’s best finish for that race was a respectable 7th overall, but it was clear that the car had the potential for greater success following future tuning and refinement. Indeed, this model would eventually become the most successful racing automobile, by a number of victories, of all time.

Bugatti’s final iteration of the Type 35 would be the Type 35B. This new model, which bore the same 2.3-litre, eight-cylinder motor as the earlier Type 35T, was outfitted with a supercharger that was similar to the one in the Type 35C, albeit it was slightly larger and more powerful. In its day, the Type 35B boasted incredible performance figures, and these figures are still respectable today. It was capable of accelerating from 0 to 60 mph in just six seconds, and it had a top speed of 125 mph.

The history of the Type 35B offered here is inextricably linked to that of the first Type 35T built, chassis number 4761, which was put on the road just before the Targa Florio on 25 April 1926 and registered on 26 March. It is impossible to determine which driver drove chassis 4761 in the Targa Florio that year, but on 8 July 1926, it was officially attributed to a Mr Williams and went on to be run in the private Spanish Grand Prix on 25 July 1926. By this time, the car already bore Paris registration number 4181 U9, and it would remain in circulation in Paris until June 1929.

On 5 June 1929, the Type 35T was sold to French pilot Francois Trevoux, who registered it as XA 9353. Trevoux drove the car in the first Grand Prix of Dieppe on 7 July 1929.

Two years later, on 12 May 1931, the car was sold in the south of France, which was an important moment in its history. It was registered in Marseilles as 585 CA 4, on behalf of the new owner, Albert Edmond Gaymard. Unfortunately, Gaymard was the last registered French owner of chassis number 4761 as a complete automobile.

Some 30 years later, André Binda retrieved a Bugatti Type 35 frame, number 214, from a garage in Nice that was operated by Julien Germain Solignac, and then it became part of a stock of parts assembled to keep Binda’s own Bugatti operational. This collection of parts was later passed to the fabled “Bugatti Hunter”, Antoine Raffaelli, in 1965.

Raffaelli’s childhood friend, Jacques Ohana, had interest in owning his own Bugatti, and given his close connection to the Bugatti Hunter, he had virtually unparalleled access to the best of the Raffaelli garage. Over the next few years, Raffaelli would sell his friend numerous original components, indeed some of the best of his collection, with the most important component being frame number 214. Per Bugatti historian Pierre-Yves Laugier, Raffaelli explained that whilst the exact origins of that frame are unknown, the car that best corresponds to it is chassis number 4761, which is one of the few Type 35s whose fate in the Marseilles area is unknown.

The car restored by Ohana combines that frame with an unparalleled number of original components, including an original hollow-diameter, 43-millimetre front axle; two crankcases, found by Raffaelli near Strasbourg in 1960; a lower crank cover, number 16; an upper housing assembly, number 34; and an original supercharger, number 82. The gearbox is stamped as number 152, which corresponds to a gearbox built in May or June of 1926. The rear axle is engraved with number 164 and could have come from a Type 35B or C of 1928. Rebuilt components on the car include the bodywork and radiator, which were both manufactured in England, as well as the wheels.

A mechanical restoration and reassembly of the car was entrusted to the well-known workshop of Laurent Rondoni Carpentras. Mr Ohana went on to participate in numerous rallies at the wheel of his very fast 35B, and it was reported to have never faltered, despite having been run at very high speeds with great abandon.

Laugier notes:

“Among all Bugatti racing reconstructions on original frames that we inspected over many years, this is arguably the car that has the most original quality parts…Lifted from a stock of old Bugatti spares in 1960, it was possible for the owner, assisted by A. Raffaelli, to obtain the best elements to form a car involving all key components—front axle, crankcases, gearbox, and rear axle—that are original and good quality”.

The combination of outstanding components with well-known recent rally history makes this is a quality Type 35B for the modern Bugattiste who still excites at wind-in-your-face thrills.

Quand elle a fait sa première apparition au Grand Prix de Lyon 1924, il est apparu de façon évidente aux yeux de tous ceux qui étaient là que cette voiture avait tout pour gagner : fiabilité, efficacité technique et une magnifique allure sportive. A Lyon, la meilleure des Bugatti Type 35 terminait à une respectable septième place, mais il était clair que la voiture avait un potentiel pour de futurs succès, une fois essayée et bien au point. D'ailleurs, ce modèle allait devenir une des machines de course les plus titrées du sport automobile, par le nombre de victoires qu'elle allait décrocher.

Le dernière version du Type 35 était la 35B. Ce nouveau modèle, qui comportait le même huit-cylindres 2,3 litres que sa devancière le Type 35T, était équipé d'un compresseur identique à celui du Type 35C, mais un peu plus gros et plus puissant. A cette époque, la 35B offrait des performances incroyables, qui sont encore aujourd'hui très respectables. Elle pouvait passer de 0 à 100 km/h en juste six secondes, et atteindre une vitesse de pointe de 200 km/h.

L'histoire du Type 35B proposé ici est étroitement liée à celle du premier Type 35T construit, châssis numéro 4761, mis en service juste avant la Targa Florio du 25 avril 1926 et immatriculé le 26 mars. Il est impossible de déterminer quel pilote était au volant de 4761 à la Targa Florio cette année-là mais, le 9 juillet 1926, la voiture était officiellement confiée à un M. Williams et participait au Grand Prix d'Espagne le 25 juillet 1926. A cette époque, elle portait déjà son immatriculation parisienne, 4181 U9, et allait rester à Paris jusqu'en juin 1929.

Le 5 juin 1929, ce Type 35T était vendu au pilote français François Trévoux, qui l'immatriculait XA 9353. Trévoux engageait alors la voiture au premier Grand Prix de Dieppe, le 7 juillet 1929.

Deux ans plus tard, le 12 mai 1931, cette voiture était vendue dans le sud de la France, ce qui a constitué un épisode important de son histoire. Elle était immatriculée à Marseille 585 CA 4 par son nouveau propriétaire, Albert-Edmond Gaymard. Malheureusement, Gaymard fut le dernier propriétaire français connu du châssis 4761 sous la forme d'une voiture complète.

Quelque 30 ans plus tard, André Binda récupérait un châssis de Bugatti 35, numéro 214, dans un garage de Nice géré par Julien Germain Solignac, et qui rejoignait le stock de pièces rassemblées par André Binda pour entretenir sa propre Bugatti. Cet ensemble de pièces passait ensuite en 1965 chez le fameux « Chasseur de Bugatti », le bien connu Antoine Raffaëlli.

L'ami d'enfance de Raffaëlli, Jacques Ohana, souhaitait avoir sa propre Bugatti et, grâce à sa proximité du Chasseur de Bugatti, il avait un accès sans limite au garage de Raffaëlli. Au cours des années qui ont suivi, Raffaëlli vendait à son ami plusieurs composants d'origine, en fait les meilleurs de sa collection, le plus important étant le châssis 214. Selon Pierre-Yves Laugier, le fameux historien Bugatti, Raffaëlli a expliqué que, bien que les origines de ce châssis soient inconnues, la voiture qui lui correspondait le mieux était celle portant le numéro de châssis 4761, une des rares Bugatti 35 de la région de Marseille dont le sort est resté inconnu.

La voiture restaurée par Ohana associe ce châssis avec un grand nombre de composants d'origine, dont un essieu avant creux de 43 mm ; deux carters trouvés par Raffaëlli près de Strasbourg en 1960 ; un carter inférieur , n°16 ; un carter supérieur, n°34 et un compresseur d'origine, n°82. La boîte de vitesses est frappée du numéro 152, ce qui correspond à une boîte produite en mai ou juin 1926. L'essieu arrière est gravé du numéro 164 et pourrait provenir d'un Type 35B ou C de 1928. Les composants reconstruits de la voiture incluent la carrosserie et la calandre, tout deux fabriqués en Angleterre, de même que les jantes.

Une restauration mécanique et le remontage de la voiture ont été confiés à l'atelier bien connu de Laurent Rondoni, à Carpentras. M. Ohana a pris part à de nombreux rallyes au volant de sa très rapide Bugatti 35B, sans problèmes mécaniques particuliers semble-t-il, malgré une conduite énergique.

Pierre-Yves Laugier précise :

« Parmi les reconstructions de Bugatti de course sur des châssis d'origine que nous avons inspectées au cours de nombreuses années, celle-ci correspond sans aucun doute à la voiture comportant le plus grand nombre de pièces d'origine de qualité... Prélevés sur un vieux stock de pièces Bugatti en 1960, le propriétaire a pu, avec l'assistance d'Antoine Raffaëlli, obtenir les meilleurs éléments pour constituer une voiture équipée des composants les plus importants—essieu avant, carters, boîte de vitesses et essieu arrière—qui soient d'origine et de bonne qualité ».

L'association d'excellents composants et d'un historique récent bien connu en rallye fait de cette Bugatti 35B une pièce de choix pour l'amateur à la recherche des sensations que procure la conduite sportive de cette machine de légende.