1973 Ferrari 365 GTB/4 Daytona Berlinetta by Scaglietti

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€532,000 EUR | Sold

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  • A very desirable late-model Daytona with air conditioning
  • Low-mileage example; Ferrari Classiche certified
  • Grand Touring car par excellence
  • Très désirable Daytona, parmi les dernières produites, avec air conditionné
  • Faible kilométrage ; certification Ferrari Classiche
  • Voiture de Grand Tourisme par excellence

320 DIN hp, 4,390 cc DOHC V-12 engine, five-speed manual transaxle, four-wheel coil-spring independent suspension, and four-wheel hydraulic disc brakes. Wheelbase: 2,700 mm.

Moteur V-12, 4 390 cm3, 320 ch DIN, 2 ACT par banc, boîte manuelle cinq rapports transaxle, suspension à quatre roues indépendantes avec ressorts hélicoïdaux, freins hydrauliques à disques sur les quatre roues. Empattement: 2 700 mm.

What’s in a name? Conventional wisdom says the “Daytona” moniker was coined by motoring writers after a trio of Ferraris swept the 24 Hours of Daytona in that hallowed Florida venue on 5 February 1967. The factory referred to it as the 365 GTB/4, but that didn’t stop the public from loving it by the nickname and making it one of the most beloved cars of its time to wear the prancing horse.

The 365 GTB/4 Berlinetta was introduced at the 1968 Paris Salon and was designed by Leonardo Fioravanti at Pininfarina, although Scaglietti built the bodies. The chassis was based on the earlier 275 GTB/4, but the engine was a new 4,390-cubic centimetre, dual overhead-camshaft V-12 that drove through a rear-mounted five-speed transaxle.

The original design had full-width acrylic headlamp covers, but U.S. regulations forced a change to subtle pop-up lights, which were made standard in 1970. The overall shape represented a change for Ferrari, with smoothly flowing lines and a deep crease extending the length of the car on the side. Nearly 1,300 were built in the model’s six-year lifetime.

The world’s infatuation with the Daytona was perhaps best expressed by Le Mans winner and motoring journalist Paul Frère. His tale of hitting 176 mph on the autostrada in 1969, in which he described the radio as useless above 120 mph, has become the stuff of legend: “If you go faster, it’s the engine that makes the music; the finest music of all to the ears of the enthusiast, and the music he can enjoy in a well-sprung car, fitted with such amenities as electric window lifters, air conditioning…and a really capacious luggage locker—a Grand Touring car par excellence”.

This car was delivered new, equipped with air conditioning, to William Harrah’s Modern Classic Motors, the U.S. West Coast distributorship in Reno, Nevada, and was later owned by James Downing, of Cleveland, Ohio, for some 10 years. It was then offered for sale in the New York Times in 1985, advertised as having only 5,000 miles, and then again in 2001, showing a genuine 21,005 original miles. As recently as 2006, it appeared for sale in the Ferrari Market Letter, still sporting its handsome original colours and having recently participated flawlessly in a 1,000-mile south eastern U.S. rally.

Based on its current known history, the 28,100 miles on the odometer are believed to be genuine. The Grigo Argento Auteuil exterior paint has recently been refreshed, and the inviting Pella Nera leather interior shows only modest wear and is understood to be original. Likewise, the engine compartment is clean, and whilst there is no soil of use, there is light patina on various fitments. The luggage compartment is carpeted in black and holds a spare wheel, jack, and valise with correct factory tools. Also included with the car are the original books and the Ferrari Classiche certification binder.

Call it what you will, Daytona or 365 GTB/4, this car still tugs at the heartstrings of the enthusiast. With mind-blowing acceleration and a staggering top speed of 174 mph from its mighty 4.4-litre V-12, the sheer beauty of this Daytona is complemented by its inimitable performance.

Que se cache-t-il derrière une simple appellation ? La rumeur populaire veut que le surnom « Daytona » ait été attribué par les journalistes automobiles après le fameux triplé de trois Ferrari au 24 Heures de Daytona, le 5 février 1967 sur ce fameux circuit de Floride. L'usine faisait référence à la voiture comme la 365 GTB/4, mais cela n'a pas empêché le public d'adorer le surnom et de faire de cette machine une des plus admirées de son époque, parmi celles qui portaient le cheval cabré.

La 365 GTB/4 Berlinetta était dévoilée au Salon de Paris 1968. Dessinée par Leonardo Fioravanti, chez Pininfarina, elle était fabriquée chez Scaglietti. Le châssis était basé sur celui de sa devancière, la 275 GTB/4, mais le moteur était un nouveau 4 390 cm3 à deux ACT, relié à une boîte de vitesses cinq rapports accolée au pont arrière.

Le dessin d'origine affichait une batterie de phares sous un carénage en plastique couvrant toute la largeur de la voiture, mais les règlementations américaines ont imposé une modification, avec l'apparition de phares escamotables qui sont devenus standard en 1970. La forme générale représentait un changement pour Ferrari, avec des lignes fluides et tendues, les flancs étant creusés d'un pli marqué courant sur toute la longueur de la voiture. La production a atteint presque 1 300 exemplaires en six ans d'existence.

L'engouement du monde de l'automobile pour la Daytona a été magnifiquement traduit par Paul Frère, journaliste et victorieux au Mans. Son article de 1969 racontant comment il a atteint 283 km/h sur l'autoroute, où il précise que la radio est inutile au-dessus de 190 km/h, est devenu une véritable légende : « Si vous accélérez, c'est le moteur qui assure la musique ; la plus belle musique aux oreilles du passionné, et une musique dont il peut profiter dans une voiture bien suspendue, équipée de raffinements comme des vitres électriques, l'air conditionné... et un volume conséquent pour les bagage—une voiture Grand Tourisme par excellence ».

Cette voiture a été livrée neuve, équipée de l'air conditionné, à Modern Classic Motors, le distributeur pour la Côte Ouest des États-Unis appartenant à William Harrah et basé à Reno, au Nevada. De là, elle a été vendue à James Downing, de Cleveland (Ohio), qui l'a gardée 10 ans. Elle était ensuite proposée à la vente en 1985 dans le New York Times, où il était indiqué qu'elle n'avait parcouru que 5 000 miles (8 050 km), puis à nouveau en 2001, avec 21 005 miles (33 800 km) d'origine. En 2006, elle apparaissait à vendre dans la Ferrari Market Letter, portant encore ses belles couleurs d'origine et ayant participé peu de temps auparavant à un rallye de 1 600 km dans le sud-ouest des États-Unis.

Basés sur son historique connu, les 28 100 miles (45 222 km) qu'indique le totalisateur kilométrique sont très probablement d'origine. La peinture extérieure Grigo Argento Auteuil a bénéficié d'un rafraîchissement récent, alors que la sellerie en cuir Pella Nera, probablement d'origine, ne montre que des signes d'usure limités. De même, le compartiment moteur est propre et n'est pas souillé par l'usage, mais certains éléments présentent une légère patine. Le coffre comporte une moquette noire et abrite une roue de secours, un cric et une boîte équipée des outils d'origine corrects. La voiture est également accompagnée de ses manuels d'origine et du classeur de certification Ferrari Classiche.

Quel que soit le nom que vous lui donnez, Daytona ou 365 GTB/4, cette voiture fait vibrer les cordes sensibles des passionnés. Avec une accélération fantastique et une ahurissante vitesse de pointe de 280 km/h, grâce à son extraordinaire V-12 de 4,4 litres, la pure beauté de cette Daytona se marie parfaitement avec ses performances hors du commun.