2007 Maserati MC12 Versione Corse

{{lr.item.text}}

€3,042,500 EUR | Sold

{{bidding.lot.reserveStatusFormatted}}

  • The most powerful Maserati ever produced
  • Equipped with its matching-numbers 745 horsepower 6-litre V-12
  • One of only 12 built
  • Minimal usage since new
  • Derived from the marque’s all-conquering GT1 racer
  • The ultimate 21st-century track car
  • La Maserati la plus puissante jamais produite
  • Équipée d'un V12 de 6 litres développant 745 ch (numéros concordants)
  • Un des 12 exemplaires produits
  • Utilisation minimale depuis le neuf
  • Issue de la brillante Maserati GT1 de compétition
  • L'ultime voiture de circuit du XXIème siècle

During the 1950s, Maserati was synonymous with motor racing—legends such as Stirling Moss and Juan Manuel Fangio scoring regular international victories for the Italian marque. Almost secondary to this, the company was responsible for some of the most desirable road cars of the era. Fast, sophisticated, and achingly glamorous, Maseratis were assembled in tiny numbers and prized by the glitterati. As time went by, the firm abandoned motorsport to focus solely on these production models but, at the beginning of the 21st century, it returned to its roots. And what a comeback it would make.

Unveiled at the 74th Geneva International Motor Show in 2004, the Tipo M144 or MC12 (for Maserati Corse, 12-cylinder) was the most extreme model yet to leave the Modena factory. Much of the new car’s DNA came from former rival Ferrari’s Enzo hypercar, although substantial improvements were made to the engine, chassis and aerodynamics. Powered by a 5,998 cc, 65-degree, 48-valve, dry-sump V-12, the car developed 630 horsepower at 7,500 rpm, giving a top speed of no less than 330 km/h.

Prioritising function over beauty, the arresting carbonfibre body was designed by Maserati Centro Stile and bore all the hallmarks of a long-distance racer. This wasn’t coincidental, because the 50 road-going MC12s produced between 2004 and 2005 were created with a very singular objective: homologation for the FIA GT Championship.

Under the direction of Giorgio Ascanelli, Maserati’s Reparto Corse developed a competition version that would notch up a slew of international victories, including back-to-back wins in the Spa 24 Hours—the first on the model’s maiden endurance event. A string of constructors’, drivers’, and team championships would well and truly cement the MC12’s reputation as the car to beat. The Trident had returned with a vengeance.

Such was the prowess of the MC12 racer, wealthy enthusiasts seeking the ultimate adrenaline experience clamoured for a chance to own one—and in late 2006 Maserati obliged. Developed from the all-conquering competition model, the MC12 Versione Corse was conceived as a track car but—like its cousin, the Enzo-based Ferrari FXX—was not intended to race. As such, it was unhindered by the FIA rulebook. Dispensing with the intake restrictors mandated by GT1 regulations, for example, the ‘Corsa’ was noticeably more powerful than its championship-winning stablemate: with an astonishing 745 horsepower at 8,000 rpm it was—and remains—the most potent Maserati ever. It was also one of the purest.

Pared back to the minimum, at 1,150 kilograms it was almost 200 kilograms lighter than the Stradale. There was no traction- or stability control, and no ABS, yet, although the performance was truly electrifying—the Corsa could hit 200 km/h from standstill in 6.4 seconds—the car was remarkably benign to handle. With its carbon-ceramic brakes, six-speed Cambiocorsa gearbox, and integral roll cage, the Maserati offered full-fat racing-car dynamics in an astonishingly user-friendly package. In simple terms, it was magnificent.

Offered new to just a dozen carefully selected customers, the MC12 Versione Corse would remain an unattainable dream for the wider public—even those with the deepest of pockets. Among the lucky enthusiasts invited to acquire one of those 12 cars—at a cool €1,000,000 apiece—was the gentleman who took delivery of ‘0008’ in Germany in 2007. Clearly a connoisseur, he added the Maserati to a collection that already included a Ferrari FXX, although during his custodianship the Corsa was used very little. The car is understood to have since been treated to an engine rebuild by former Maserati Corse mechanics in Modena, while maintenance has been carried out by marque specialist Formula Automobile in Denmark.

Confirmed by Archivio Storico Maserati as retaining its matching-numbers engine, and being in its original Arancio (orange) livery with black Sparco seats, this remarkable machine is offered complete with handbooks, fuel rig, spare wheels and tyres. An unmissable opportunity for any serious Maserati collector.

Au cours des années 50, Maserati était synonyme de course automobile — des légendes comme Stirling Moss et Juan Manuel Fangio ont remporté pour la marque italienne plusieurs victoires internationales. Parallèlement à cette activité sportive, le constructeur a donné vie à certaines des voitures de route les plus désirables de leur époque. Performantes, sophistiquées et terriblement glamour, les Maserati étaient assemblées en petite quantité et appréciées des stars. Au fil des ans, le constructeur a fini par abandonner le sport automobile pour se concentrer exclusivement sur ces modèles de série mais, au début du XXIème siècle, il a retrouvé ses racines. En effectuant un incroyable "comeback".

Dévoilée en 2004 au 74ème Salon International de Genève, la Tipo M144, ou MC12 (pour Maserati Corse, 12-cylindres), était le modèle le plus extrême jamais sorti de l'usine de Modène. Elle était en grande partie issue de son ancienne rivale l'hypercar Ferrari Enzo, mais des améliorations substantielles ont été apportées au moteur, au châssis et à l'aérodynamique. Dotée d'un V12 à 65° de 5 998 cm3 à 48 soupapes et lubrification par carter sec, cette voiture disposait de 630 ch à 7 500 tr/mn, ce qui lui permettait d'atteindre 330 km/h en pointe.

Donnant priorité à la fonction sur la beauté, l'impressionnante carrosserie en fibre de carbone avait été dessinée chez Maserati Centro Stile et présentait toutes les caractéristiques d'une machine d'endurance. Ce n'était pas une coïncidence, car les 50 exemplaires de MC12 produits entre 2004 et 2005 n'avaient pour seul objectif que l'homologation du modèle pour le Championnat FIA GT.

Sous la direction de Giorgio Ascanelli, le "Reparto Corse" de Maserati a mis au point une version compétition qui a remporté toute une série de victoires internationales, dont deux victoires consécutives aux 24 Heures de Spa — la première ayant été obtenue lors de la toute première sortie du modèle. Un ensemble de titres constructeurs, pilotes et écuries a solidement contribué à établir la réputation de la MC12 comme étant la voiture à battre. Le Trident était de retour pour prendre sa revanche.

Les succès de la MC12 de compétition étaient tels que plusieurs passionnés fortunés recherchant les sensations les plus extrêmes ont réclamé la possibilité d'en acheter une — et fin 2006 Maserati a répondu à leurs attentes. Développée sur la base de l'extraordinaire version compétition, MC12 Versione Corse a été conçue comme une voiture de circuit mais — tout comme sa cousine, la Ferrari FXX issue de l'Enzo — elle n'était pas prévue pour la course. Ainsi, elle n'était pas limitée par le règlement FIA. Par exemple, dispensée des brides d'admission imposées par le règlement GT1, la "Corsa" était nettement plus puissante que sa sœur inscrite au Championnat : affichant 745 ch à 8 000 tr/mn elle était — et c'est toujours le cas — la Maserati la plus puissante de tous les temps. C'était aussi une des plus pures.

Débarrassée de tout superflu, elle pesait 1 150 kg, presque 200 de moins que la version Stradale. Elle était dépourvue de contrôle de traction ou de stabilité ainsi que d'ABS et, malgré des performances vraiment hors du commun — la Corsa atteignait 200 km/h en 6,4 secondes — elle était remarquablement facile à piloter. Avec ses freins en carbone-céramique, sa boîte Cambiocorsa à 6 rapports et un arceau intégral, cette Maserati présentait toute la dynamique d'une machine de course sur circuit, mais dans un ensemble étonnamment facile à appréhender. En termes simples, c'était une voiture extraordinaire.

Proposée à la vente à une douzaine d'acheteurs triés sur le volet, la MC12 Versione Corse est restée un rêve hors d'atteinte pour le grand public — et même pour les individus les plus aisés. Parmi les heureux élus invités à acquérir une de ces 12 voitures — au prix de 1 000 000 € l'exemplaire — se trouvait le passionné qui a pris livraison de "0008" en 2007 en Allemagne. De toute évidence connaisseur, il enrichissait avec cette Maserati une collection comportant déjà une Ferrari FXX, même si en sa possession la Corsa n'a été que peu utilisée. Depuis, elle aurait fait l'objet d'une reconstruction moteur par d'anciens mécaniciens de Maserati Corse, à Modène, l'entretien ayant été effectué par le spécialiste de la marque Formula Automobile, au Danemark.

Confirmée par Archivio Storico Maserati comme conservant son moteur de origine (numéros correspondants), et comme étant dans sa livrée d'origine "Arancio" (orange) avec sièges Sparco noirs, cette machine remarquable est complète avec ses manuels d'origine, système de ravitaillement en carburant, roues et pneus de rechange. Une opportunité à ne pas laisser échapper, pour tout collectionneur sérieux de Maserati.