1966 Ferrari 275 GTB/4 by Scaglietti

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€2,367,500 EUR | Sold

The Petitjean Collection

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  • The first production 275 GTB/4
  • Displayed by Franco-Britannic Motors for Ferrari at the 1966 Paris Salon de l’Automobile
  • Used as the demonstrator prior to sale to renowned Parisian fashion designer Charles Jourdan
  • Purchased by its second and current owner, Monsieur Petitjean, in 1969
  • Presented in its original colour of Rosso Rubino over Beige
  • Offered after decades of quiet obscurity, an unrepeatable opportunity
  • Matching-numbers engine
  • Première 275 GTB/4 de série
  • Exposée au Salon de Paris 1966 par Franco-Britannic Motors pour le compte de Ferrari
  • Utilisée comme voiture de démonstration avant d'être vendue au célèbre chausseur parisien Charles Jourdan
  • Achetée en 1969 par son second et actuel propriétaire, M. Petitjean
  • Arbore ses couleurs d'origine, Rosso Rubino et intérieur Beige
  • Proposée après des décennies de retraite au calme ; une opportunité unique
  • Toujours équipée de son moteur aux numéros concordants

Considered by many to be the finest Gran Turismo production road car made by Ferrari, the 275 GTB/4 was the culmination of nearly two decades of refining the front-engined V-12 concept. By 1966, Ferrari had won 8 Formula 1 World Championships and nine overall Le Mans victories; it was truly a golden era for the marque.

The 275 GTB was a step-change for Ferrari and used much of their development experience from racing. Pininfarina employed aerodynamic knowledge gained from the GTO programme for the body, and another major change from its 250 forebearers was the latest 3,286 cc evolution of the immortal Colombo V-12. Along with fully independent rear suspension, the 275 also saw the introduction of a five-speed, all-syncromesh transaxle, a first for Ferrari which helped weight distribution and a concept that is still used by Ferrari today.

The final iteration of the 275 GTB model was the “4 Cam”, otherwise known as the 275 GTB/4. This was Ferrari’s first production model with four overhead camshafts, previously a feature only used for Ferrari’s Grand Prix cars and most powerful sports racing cars. In addition, Ferrari made it standard for the engine to breathe through six 40DCN Weber carburettors, and it received a dry sump lubrication system, a feature usually seen on Ferrari’s competition cars. Aesthetically, the GTB/4 gained a distinctive bonnet bulge following the already stunning long-nose crafted by Scaglietti.

Chassis Number 09021

Following the GTB/4’s development during 1966 with a single prototype, 09021 was the first production car of 330 examples. Delivered in the beautiful combination of Rosso Rubino over Beige, 09021 left Maranello in September 1966 and was immediately bound for the French capital. The Paris Salon de l’Automobile was arguably the premier automotive show of the time and Ferrari regularly chose it for announcing new models and designs through their French agent Franco-Britannic Motors. Following on from the 275 GTB’s debut at Paris in 1964, the 53rd edition opened on 6th October 1966, revealing the new GTB/4 to the world. Interestingly, it would take the name 275 GTB/4A, with the “4A” standing for “quattro alberi a camme” in Italian, or four camshafts.

After the Paris Salon, 09021 was registered as “1688 TN 75” and used as a demonstrator, playing an important role for the technical inspections with the ‘Service des Mines’ for road approval, interestingly presented to them as ‘the prototype’, and making various press appearances including a review in the June 1967 edition of Sport Auto. Shortly after this test, 09021 was sold to its first private owner, Charles Jourdan, who registered it as “444 JZ 26”. Despite being in his mid-eighties, the world-renowned fashion designer enjoyed his GTB/4 for two years before it passed through Automobiles Charles Pozzi to its second owner, Monsieur Petitjean, on 8 October 1969, as confirmed by the original invoice on file.

Since this time, 09021 has been registered as “8891 QG 67” and elevated to the crown jewel of the Petitjean Collection, being used enthusiastically in its younger years, driving to and from race meetings, before being dry stored as part of the private museum. At the beginning of the 1970s, a spark plug issue resulted in the need for an engine rebuild; Monsieur Petitjean contacted Franco Gozzi and Gaetano Florini at Ferrari’s Assistenza Clienti at in Viale Trento Trieste in Modena, who then commenced with the rebuild, and as part of this process it was fitted with competition pistons. During the same period, Monsieur Petitjean’s friends at Delta-Mics wheels were interested in moving into the Ferrari market, so he agreed to put a set of prototype wheels on his GTB/4 which it ran with for several years; this set and the original set of Campagnolos are included with the car.

Later in the car’s life it was fitted with a replacement transaxle but most importantly it retains its original matching engine, along with most of it books (minus the pouch and “Bulletin de Garantie”). A sign of this 275’s originality is that it retains its original bumpers with the correct body number stampings, and aside from a couple of replacement patches of leather (black bolster sides for the seats), the interior is believed to be largely original, especially the steering wheel, as confirmed by an interior picture taken at the Paris Motorshow. As a result of the aforementioned period of static display, we would recommend a recommissioning programme be carried out prior to use.

After an extraordinary 52 years of single ownership, the first production GTB/4 is publicly available for the first time, a truly unrepeatable opportunity. Any first production Ferrari is important to the marque, but for it to be of one of the most revered models produced during the company’s golden period makes this a special car. As this GTB/4 emerges from obscurity, the next chapter of this special Ferrari’s life as potential Concours D’Elegance winner or a jewel in another great collection remains to be seen.

La 275 GTB/4, que beaucoup considèrent comme la plus belle Gran Turismo de série produite par Ferrari, représentait le point culminant de près de vingt années passées à affiner le concept de V12 monté à l'avant. En 1966, Ferrari avait remporté huit fois le Championnat du monde de Formule 1 et avait été classé neuf fois premier au général du Mans ; c'était véritablement l'âge d'or de la marque.

La 275 GTB fut pour Ferrari une étape décisive de son évolution ; elle tirait clairement parti de l'expérience accumulée en course. Pininfarina avait appliqué à la carrosserie tout le savoir-faire aérodynamique issu du programme GTO, et le passage à 3 286 cm3 de l'immortel V12 Colombo contribuait à la différencier de sa devancière la 250. En plus de ses roues arrière indépendantes, la 275 recevait une nouvelle boîte-pont à cinq rapports tous synchronisés ; ce concept, qui est toujours en usage chez Ferrari, améliorait la répartition des masses et était alors une première pour le constructeur.

La dernière évolution de la 275 GTB fut la 4 soupapes, connue sous le nom de 275 GTB/4. C'était la première Ferrari de série équipée de quatre arbres à cames en tête, technique jusqu'alors réservée aux Ferrari de Grand Prix et aux voitures de course les plus puissantes. Ferrari avait de plus adopté une alimentation par six carburateurs Weber 40DCN et une lubrification par carter sec, un dispositif courant sur ses voitures de compétition. Sur le plan esthétique, la GTB/4 présentait un bossage de capot spécifique qui venait orner cet appendice déjà majestueux fourni par Scaglietti.

Le châssis n° 09021

A l'issue du développement de la GTB/4, qui se fit en 1966 sur un seul prototype, la 09021 fut la première voiture de la série des 330 produites. Elle sortit de Maranello en septembre 1966, dans une magnifique harmonie rouge Rosso Rubino et intérieur Beige, et fut immédiatement expédiée vers la capitale de la France. Le Salon de Paris était alors sans conteste la plus importante manifestation automobile, et Ferrari le choisissait régulièrement pour présenter ses nouveaux modèles ou nouveaux concepts, par le biais de Franco-Britannic Motors, son agent français. Après les débuts de la 275 GTB à Paris en 1964, la 53ème édition du Salon s'ouvrait le 6 octobre 1966 pour révéler aux yeux du monde la GTB/4. On notera qu'elle portait le nom de 275 GTB/4A, le 4A pour « quattro alberi a camme » , en français quatre arbres à cames.

Après le Salon de Paris, la 09021 fut immatriculée 1688 TN 75 et utilisée comme voiture de démonstration, jouant entre autres un rôle important auprès du Service des Mines lors des contrôles techniques préalables à son homologation ; elle lui avait été présentée comme étant "le prototype". Elle fut également l'objet de plusieurs présentations à la presse, et fut essayée par Sport Auto pour son numéro de juin 1967. Peu après, elle fut vendue à son premier propriétaire privé, Charles Jourdan, qui la fit immatriculer sous le numéro 444 JZ 26. Bien qu'alors octogénaire, ce chausseur de réputation internationale se délecta de sa GTB/4 pendant deux ans, avant qu'elle soit revendue le 8 octobre 1969 par l'intermédiaire des Automobiles Charles Pozzi à son second propriétaire, M. Petitjean, ainsi que le confirme l'original de la facture présent au dossier.

La 09021 est depuis lors immatriculée 8891 QG 67 ; elle trône au sommet de la Collection Petitjean. Après avoir été utilisée avec passion pendant les premiers temps, pour se rendre à des concentrations sportives et en revenir, elle a été conservée au sec, dans le musée privé. Au début des années 1970, le moteur dut être refait à cause d'un problème de bougie ; M. Petitjean prit alors contact avec Franco Gozzi et Gaetano Florini, de l'assistance client Ferrari, à Modène, Viale Trento e Trieste. Ils se chargèrent de cette réfection, et en profitèrent pour équiper le moteur de pistons de compétition. A la même époque, M. Petitjean avait des amis chez le fabricant de roues Delta-Mics, qui cherchait à s'introduire chez Ferrari ; il leur donna son accord pour équiper sa GTB/4 d'un jeu de roues prototypes, qu'il conserva plusieurs années ; ce jeu, ainsi que le jeu original de roues Campagnolo, est proposé avec la voiture.

Plus tard au cours de sa vie, la voiture reçut une boîte de vitesses de rechange, mais, et c'est important, elle est toujours équipée de son moteur d'origine à numéro concordant et elle possède toujours la plupart de ses brochures (sauf le bulletin de garantie et la pochette). Une marque de l'authenticité de cette 275 est qu'elle est munie de ses parechocs d'origine, qui portent gravé le bon numéro de la carrosserie. Mis à part quelques pièces de cuir noir sur les dormants de sièges, son intérieur est considéré comme très proche de l'état d'origine, en particulier son volant, ainsi que le confirme une photo de l'intérieur prise au Salon de Paris. Du fait de la période déjà citée où la voiture est restée exposée sans rouler, nous recommandons une remise en état avant toute utilisation.

Après être restée entre les mains d'une seule personne pendant 52 ans, une sorte de record, la première GTB/4 de série est pour la première fois proposée au public, ce qui est une occasion véritablement unique. Toute première Ferrari de série est une représentante importante de la marque, mais il s'agit là de l'un des modèles les plus respectés remontant à l'âge d'or de la firme, ce qui la rend exceptionnelle. Cette GTB/4 sort de sa retraite, et le prochain chapitre de la vie de cette Ferrari si particulière reste à écrire, qu'elle remporte un Concours d'Elégance ou qu'elle devienne le joyau d'une autre grande collection.