Lot 141

Paris 2016

1997 Ferrari F50

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€1,275,000 EUR | Sold

France | Paris, France

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language
Chassis No.
ZFFTA46B000106825
Engine No.
45134
Gearbox No.
380
Body No.
210
Documents
French Certificat d’Immatriculation
  • The 266th of only 349 examples produced
  • Complete with book, tools, car cover, and roof storage box
  • Matching numbers throughout; Ferrari Classiche certified
  • La 266e sur seulement 349 exemplaires fabriqués
  • Complète de ses manuels, outillages, housse et coffre de rangement du toit
  • Tous numéros concordants certifiés par Ferrari Classiche

520 bhp, 4,698 cc V-12 engine with Bosch Motronic 2.7 engine management, six-speed manual transmission, four-wheel independent suspension with coil springs and unequal-length wishbones, and four-wheel hydraulic disc brakes. Wheelbase: 2,580 mm

Moteur V12, 4 698 cm3, 520 ch, injection Bosch Motronic 2.7, boîte de vitesses manuelle à six rapports, quatre roues indépendantes par triangles inégaux et ressorts hélicoïdaux et quatre freins à disque à commande hydraulique. Empattement : 2 580 mm

The goal of Ferrari’s F50, which was built on the culmination of four years of development and fifty years of success in motorsport, was to offer customers an experience as close to a Formula 1 car as possible but on a road-legal platform. The car was presented to the public for the first time at the 63rd annual Geneva Motor Show, and Luca di Montezemolo, Piero Lardi Ferrari, Sergio Pininfarina, and Niki Lauda were all on hand at the unveiling, illustrating the monumental importance of this new model to the history of Ferrari.

The F50 was propelled by a 4.7-litre normally aspirated V-12 with five valves per cylinder, which was a first for a road-going Ferrari V-12. It was derived directly from the powerplant used in the 1990 F1 season, and it produced 520 horsepower at an earth-shaking 8,000 rpm, though the 436-pound engine was capable of reaching over 10,000 rpm. The six-speed longitudinal gearbox, complete with a limited-slip differential, was fitted behind the engine, between which the oil tank was mounted for the dry-sump engine lubrication system. This layout was reminiscent of the one used in Ferrari’s contemporary Formula 1 cars.

The interior of the F50 featured few creature comforts, as Ferrari wanted the driver to fully concentrate on handling the most powerful machine to ever leave their factory. The instrument panel featured a tachometer and speedometer, as well as fuel, oil, water temperature, and oil pressure gauges, which were all controlled by a microcomputer and displayed to the driver by LCD. The throttle, brake, and clutch pedals were all fully adjustable and drilled to further maximise weight reduction. The gated gearshift was traditional Ferrari, although, in the interest of weight savings, even the gear knob and lever were made of lightweight composite materials.

Of course, Ferrari’s fanatical attention to detail and weight reduction meant massive dividends in terms of performance. The F50’s top speed was purportedly 325 km/h, and the 0–100 km/h dash required just 3.7 seconds. Keeping one’s foot on the accelerator pedal would bring the F50 to a standing mile time of 30.3 seconds. However, all this performance would not be available to every person with the appropriate funds to purchase Ferrari’s newest supercar. Only 349 examples were made, one less than what Montezemolo believed the market demanded and just over a quarter of total F40 production.

The beautiful example offered here, chassis 106825, was sold new to Elicar S.r.l in Italy through the Verona Ferrari concessionaire, Ineco Auto S.p.A., on 19 February 1997. The car was finished in the sporting combination of Rosso Corsa (FD80-31ZR) over Nero (8500) with red seat inserts. Registered AN 599 LJ, the F50 was regularly serviced, the first of which took place on 24 November 1997 at RAM Ferrari Service in Vicenza, Italy. Two years later, it again visited RAM, and once more in 2005.

In 2006, the Ferrari was sold to a Frenchman who registered it on license AB 166 ZH. The car was then displayed at the XVI Sport & Collection 500 Ferrari Contre le Cancer at Le Vigeant in Southern France. In 2007, the dashboard with LCD display (including the tachometer) was replaced by Modena Sport in Toulouse. It was next seen in the Le Mans Classic paddock in 2010 and 2012. It again received a service at Auvergne Moteurs of Philippe Gardette in July 2012.

The F50 is undoubtedly one of the most iconic vehicles created in the 1990s, as it celebrates 50 years of Ferrari’s continuous development and integration of road and racing technology. It was the supercar that gave Ferrari’s most loyal customers the opportunity to experience the same levels of performance and exhilaration previously reserved for Formula 1 drivers. This stunning example, Ferrari Classiche certified, has covered little more than 30,000 kilometres. The F50 is a car that can introduce you in style to the very exclusive club of supercar owners, and it will allow you to enjoy the fantastic sound of Grand Prix–derived 12 cylinders, with manual gearbox. Who would dream for more?

L’objectif de la F50 de Ferrari, construite à l’issue de quatre années de développement et de cinquante années de succès dans le sport automobile, était de donner aux acheteurs une expérience de conduite la plus proche possible de la Formule 1, mais au volant d’une voiture homologuée pour la route. La voiture fut dévoilée au public au 63e Salon de l’Automobile de Genève en présence de Luca di Montezemolo, Piero Lardi Ferrari, Sergio Pininfarina et Niki Lauda afin de bien souligner l’importance monumentale de ce nouveau modèle dans l’histoire de Ferrari.

La F50 était propulsée par un moteur V12 atmosphérique de 4, 7 litres à cinq soupapes par cylindres, une première pour une Ferrari V12 de route. Ce moteur qui découlait directement du groupe utilisé lors de la saison 1990 de F1 délivrait 520 ch au régime élevé de 8 000 tr/min, mais ce moteur de 197 kg pouvait atteindre 10 000 tr/min. La boîte à six rapports montée en long et complétée d’un différentiel à glissement limité était placée en arrière du moteur et, entre les deux, se trouvait le réservoir d’huile du système de graissage à carter sec. Cette architecture rappelait celle des Ferrari de F1 contemporaines.

L’intérieur de la F50 offrait peu d’éléments de confort aux occupants car Ferrari voulait que le conducteur fût totalement concentré sur le pilotage de la machine la plus puissante jamais vendue par l’usine. Le tableau de bord comprenait un compte-tours et un compteur de vitesse ainsi qu’une jauge de carburant, des thermomètres d’huile et d’eau et un manomètre de pression d’huile, tous contrôlés par un micro ordinateur et transmis au pilote par écran LCD. Les pédales d’accélérateur, de frein et d’embrayage étaient toutes réglables et perforées pour gagner du poids. La grille du sélecteur de vitesse était typiquement Ferrari, mais, toujours pour réduire les masses, le levier comme son pommeau étaient fabriqués dans des matériaux composites ultra légers.

Naturellement, le soin apporté aux détails et à la réduction du poids se traduisait par des gains massifs de performances. La vitesse maximale de la F50 était de 325 km/h et l’accélération de 0 à 100 km/h demandait 3, 7 secondes seulement. Maintenir le pied sur l’accélérateur lançait la F50 sur un mile parcouru en 30, 3 secondes. Mais toutes ces performances n’étaient pas à la portée de toute personne même assez fortunée pour acquérir la plus récente supercar de Ferrari. Seuls 349 exemplaires furent produits, soit un de moins que ce que le marché demandait selon Luca di Montezemolo et un peu plus seulement que le quart de la production de la F40.

Le bel exemplaire proposé ici, châssis n° 106825, fut vendu neuf à Elicar S.r.l. en Italie via le concessionnaire Ferrari de Vérone, Ineco Auto S.p.a., le 19 février 1997. La voiture était finie en Rosso Corsa (FD80-31ZR) et noir Nero (8500) avec empiècements de siège rouges. Immatriculée AN 599 LJ, la F50 fut régulièrement entretenue, le 24 novembre 1997 pour la première fois chez RAM Ferrari Service à Vicenza (Italie). Elle y revint deux ans après puis une fois en 2005.

En 2006, la voiture fut vendue à un Français qui l’immatricula AB 166 ZH. Elle fut ensuite exposée au XVIe Sport et Collection - 500 Ferrari contre le Cancer au circuit du Vigeant dans la région Poitou Charentes. En 2007, le tableau de bord LCD incluant le compteur a été change par Modena Sport à Toulouse. On la vit ensuite dans le paddock du Mans Classic en 2010 et 2012. Elle bénéficia d’un entretien chez Auverge Moteurs de Philippe Gardette en juillet 2012.

La F50 est indubitablement un des modèles les plus emblématiques créés dans les années 1990 car il célébrait 50 ans de développement continu et d’intégration des technologies de F1 sur des véhicules routiers. C’est la supercar qui donna aux plus fidèles clients de Ferrari l’opportunité d’expérimenter les mêmes niveaux de performance et de plaisir de conduite jusque-là réservés aux pilotes de Formule 1. Ce très bel exemplaire, certifie par Ferrari Classic, a parcouru un peu plus de 30.000 km. Une F50, est la seule Ferrari qui peut vous faire entrer en majesté dans le club très fermé des propriétaires de supercar de la marque, et vous faire profiter au grand air des vocalises du 12 cylindres étroitement dérivé de la Formule 1 combiné à une boite manuelle. Que voulez-vous de plus ?