1930 Delage Series C Drophead Coupé

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€375,000 - €500,000 EUR | Not Sold

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  • Highly attractive cabriolet coachwork
  • Outstanding restoration by J.L. Bonnefoy
  • Delage’s famous first-series D8
  • Très belle carrosserie cabriolet
  • Superbe restauration par J.L. Bonnefoy
  • Fameuse Delage D8 première série

Series C. 102 hp, 4,061 cc, inline eight-cylinder engine, three-speed manual transmission, solid front axle with semi-elliptic leaf springs, live rear axle with semi-elliptic leaf springs, and four-wheel drum brakes. Wheelbase: 3,300 mm.

Moteur huit-cylindres en ligne Série C, 4 061 cm3, 102 ch, boîte manuelle trois rapports, suspension avant et arrière par essieu rigide et ressorts semi-elliptiques, freins à tambours sur les quatre roues. Empattement: 3 300 mm

The D8 was Louis Delage’s ultimate statement of the luxury, sophistication, and refinement that defined the marque that bore his name. Racing cars bearing the Delage name were amongst the most successful in Europe. They were innovative and streamlined, and they challenged the best from Bugatti, Mercedes-Benz, Alfa Romeo, Sunbeam, and Maserati. The D8 would bring Delage’s standing amongst road automobile builders into line with its vaunted reputation in racing and its expensive victory in the 1927 European World Championship with the jewel-like 1,500-cubic centimetre, dual overhead-camshaft, eight-cylinder Grand Prix racing car.

The Delage D8 was designed by Maurice Gaultier, who had come to Delage in 1910 to run the drivetrain department and then left to work for Georges Irat, but he returned in 1925 as the chief engineer. Its four-litre, pushrod overhead-valve straight-eight with five main bearings made 105 brake horsepower and was possessed with a smoothness and silence that put it in Hispano territory.

The D8 made its debut at the October 1929 Paris Salon, and its reception was ecstatic. It was a car designed for and intended to be the ideal basis for bespoke coachwork, and D8s became very popular on the European concours circuit, bearing bodies from all the renowned coachbuilders. Delage proudly boasted: “At the Concours d’Elegance held during 1930 in the principal cities of Europe, Delage Straight Eights received more awards than any other car”. It was, to quote another company mantra, “La Belle Voiture Française”, the beautiful French automobile.

Chassis 33783 is a Series C example, which denotes its wheelbase of 3,300 millimetres. Although no production records for Delage exist, the Figoni archive indicates that chassis 33783 was delivered on 20 October 1930 to J. Smith & Co. Ltd, the concessionaire for Delage in Great Britain. The Figoni records further indicate that this chassis wore body number 994, a four-place faux cabriolet, which came at a cost of 25,500 francs. Several historians have been consulted regarding the attribution of the present coachwork to Figoni and the discrepancy between the faux cabriolet body style noted in the production record and the cabriolet coachwork exhibited today. At the very least, the discrepancy could be accounted for by an extensive restyling of the body to modern tastes at some point in the 1930s, which was commonplace at the time and is not out of the question in this case.

The Delage then reappeared, as referenced by the Delage Section of the VSCC in 1974, which noted a “P. Heath” in “Southern France or Spain” as the owner, although no further reference is available. By the early 1990s, the Delage was owned by Gerard Sambucchi, of Nice, France, and it was registered as 1930 XV 06. In 2002, it was registered under the number 924 PDN 75, which it still wears.

By 2002, the Delage was owned by Jacques LaFond, who commissioned J.L. Bonnefoy in Orval, France, to restore the car from 2004 to 2006. The chassis and drivetrain were rebuilt, and the wooden structure was completely refurbished. The sale of this beautiful Delage also includes a restoration photo file, which shows some original wood in the cowl and the rear of the body. When compared to photos on file from the early 1990s, it is evident that the doors have been lengthened and the top has correspondingly been modified, as it now fits neatly under the boot. The result of Bonnefoy’s restoration work is unquestionably extremely attractive, with the car exhibiting a grey-green body, black wings, and a contrasting brown leather interior.

In 2009, it was acquired in this beautifully restored form by the present owner. The end result of its evolution is an elegant, understated cabriolet, and with a rear-mounted spare tyre to complete its presentation, it is undeniably well-suited to continental touring and concours. It will certainly be admired wherever it is viewed.

La D8 constituait la plus belle confirmation du luxe, de la sophistication et du raffinement qui caractérisaient la marque de Louis Delâge. Les voitures portant son nom se distinguaient sur les épreuves sportives européennes. Innovantes et profilées, elles tenaient tête aux meilleures Bugatti, Mercedes, Alfa Romeo, Sunbeam et Maserati. La D8 allait amener le statut de Delage, parmi les autres constructeurs automobiles, au niveau de sa réputation en course et de son magnifique titre de Championne du Monde 1927, remporté grâce à la Delage Grand Prix et son huit-cylindres 1500 double arbre, un véritable joyau.

La Delage D8 a été conçue par Maurice Gaultier, entré chez Delage en 1910 pour diriger le département moteurs avant de partir pour Georges Irat, puis de revenir en 1925 comme ingénieur en chef. Son huit-cylindres en ligne 4 litres culbuté, à vilebrequin à cinq paliers, développait 105 ch et se caractérisait par une douceur et un silence de fonctionnement qui l'amenaient sur le territoire d'Hispano Suiza.

La D8 était présentée au Salon de Paris d'octobre 1929, et elle déclenchait un accueil enthousiaste. Elle constituait une base idéale pour recevoir des carrosseries sur mesure et la Delage D8 est devenue très appréciée sur le circuit des concours d'élégance européens, affichant les réalisations des plus grands carrossiers. Ainsi, Delage annonçait fièrement, « Aux concours d'élégance organisés au cours de l'année 1930 dans les principales villes d'Europe, les Delage huit-cylindres ont remporté plus de récompenses que n'importe quelle autre voiture ». La D8 méritait bien le slogan de la marque, « La belle voiture française ».

Le châssis 33783 est un exemplaire de série C, ce qui suppose un empattement de 3 300 mm. Bien qu'il n'existe par d'archives de la production Delage, celles du carrossier Figoni indiquent que ce châssis 33783 a été livré le 20 octobre 1930 à J. Smith & Co., Ltd, le concessionnaire Delage pour l'Angleterre. Les archives Figoni précisent également que ce châssis était équipé de la carrosserie n°94, un faux-cabriolet quatre places, pour le prix de 25 500 francs. Plusieurs historiens ont été consultés à propos de l'attribution de la présente carrosserie à Figoni, compte-tenu de la différence entre le style de la carrosserie faux-cabriolet indiqué dans les archives de production, et l'actuelle carrosserie cabriolet. En fait, cette différence peut être attribuée à une modification réalisée pendant les années 1930 pour remettre cette carrosserie au goût du jour, ce qui était fréquent à l'époque.

Cette Delage est ensuite réapparue en 1974 comme référencée par la section Delage du VSCC, avec un certain « P. Heath » au « sud de la France ou en Espagne » comme propriétaire, sans plus de précision. Au début des années 1990, cette Delage appartenait à Gérard Sambucchi, de Nice, avec le numéro 1930 XV 06. En 2002, elle recevait l'immatriculation 924 PDN 75, qu'elle porte encore aujourd'hui.

En 2002, cette D8 appartenait à Jacques Lafond. Il la confiait à J.L. Bonnefoy, à Orval, pour une restauration qui a été menée à bien de 2004 à 2006. Le châssis et le moteur ont été refaits et la structure bois a bénéficié d'une remise en état complète. La vente de cette splendide Delage s'accompagne d'un dossier de photos prises au cours de la restauration, et qui montrent une partie de la structure bois, au niveau de l'auvent et à l'arrière. Lorsque l'on compare la voiture aujourd'hui aux photos du début des années 1990, il est évident que les portes ont été rallongées et que la capote a été modifiée en conséquence, disparaissant maintenant élégamment sous un cache. Le résultat du travail de J.L. Bonnefoy est indiscutablement une réussite, dans une teinte gris-vert avec ailes noires et sellerie marron.

En 2009, son actuel propriétaire en faisait l'acquisition, dans cet état superbement restauré, et la voiture se présente aujourd'hui sous la forme d'un élégant et sobre cabriolet. Avec une roue de secours à l'arrière pour compléter son allure, elle est indéniablement adaptée aux voyages sur le continent ainsi qu'aux concours d'élégance, attirant l'admiration partout où elle se trouve.