Lot 152

Monaco 2018

1954 Fiat 8V Coupé by Vignale

{{lr.item.text}}

€750,000 - €950,000 EUR | Not Sold

Monaco | Monte Carlo, Monaco

{{internetCurrentBid}}

{{internetTimeLeft}}


language
Chassis No.
106.000047
Engine No.
000090
Documents
Form 13.20 A
  • Fiat’s 1950s ‘supercar’; stunning Vignale coachwork
  • Displayed at the VII Concorso d’Eleganza di Roma in 1954
  • One of the few surviving 8Vs with its original engine
  • La supercar de Fiat des années 1950 ; superbe carrosserie Vignale
  • Exposée au VIIe Concorso d’Eleganza di Roma, en 1954
  • Une des rare 8V survivantes dotée de son moteur d'origine
Addendum: Please kindly note this lot has entered the EU for this sale under a temporary import. The successful bidder must arrange for the bond to be cancelled either by exporting the lot outside of the EU on an approved Bill of Lading with supporting customs documentation or by paying the applicable VAT and import duties to have the lot remain in the EU.

Veuillez noter que ce lot est entrée en Union Européenne pour cette vente sous le régime de l'importation temporaire. L'adjudicataire doit lever ce régime soit en exportant le lot en dehors de l'Union Européenne sur production d'un connaissement approuvé et accompagné des documents douaniers le concernant, soit en payant les droits de douanes et la TVA applicables si le lot doit rester dans l'UE.

Of all the famed Italian automakers, Fiat is not normally recognized as a builder of lavish, coachbuilt grand touring cars. The Italian automaker’s first engines were four-cylinder units, often of gargantuan proportions. Fiat produced its first six-cylinder engine in 1907 and even a V-12 from 1921 to 1922. However, it was not until 1952 that Fiat would produce an engine with eight cylinders, and the chassis and bodies it resided in were just as special as the engine.

This 8V model, or Otto Vu in Italian, was built for two years only, in 114 examples, and it remains one of the marque’s most legendary motor cars to this day. It was the star of the Geneva Salon in March 1952, and it goes without saying that this new Fiat got lots of attention from the motoring press. Road & Track called it ‘the biggest surprise of the year’, and The Motor remarked that ‘the last thing which had been expected from Italy’s largest car factory was a truly streamlined 2-seater saloon’. With its potent new powerplant, which was clothed by bodies designed by the world’s finest coachbuilders, everyone knew that this was truly a special automobile in every sense of the word.

CHASSIS NO. 000047

The distinctively handsome Vignale-bodied coupé shown here, chassis no. 000047, was originally exported to Turin on 11 June 1953, finished in green. The design is distinguished by its flared rear fenders, forming finned flying buttresses on either side of the deck lid and inset rear window; a distinctive oval radiator opening flanked by chrome ‘bumperettes’ (echoed in the rear) and carrying a simple egg-crate insert; and delicate chrome trim around the doorsills and windows. Features of the car, including the round headlights and the design of the front fenders, are echoed in other Vignale designs of the period, including OSCAs and Ferrari 375 Americas. Low windows and a high beltline exaggerate the power and personality of the lines. The interior is understated, with pleated leather bucket seats facing a dashboard with a full complement of simple round Veglia gauges.

Displayed at the VII Concorso d’Eleganza di Roma on 12–13 June 1954, the car was then delivered to its original owner, Alberto Carfomella, of Alessandria. It was first registered as AL 40085 on 9 July 1954 and was later re-registered in Perugia as PG 30151.

Further records indicate that the car was exported to the U.S. from Genoa in 1957, by which time it had already been refinished in a darker green than the original hue. From that point, its history is not known until the late 1980s, when it was purchased by the Blackhawk Collection in Southern California. Don Williams recalls the car as ‘a nice, well-preserved car, that was “pure” then and still is. It was restored by Mike Fennel, which was really just a matter of going through the car and restoring its paint, interior and mechanical components, as so much of it was still in good condition.’

The car was refinished in red over a tan leather interior as part of the restoration, which was completed in 1990. Two years later, it was acquired by the present owner, in whose European collection it has remained for over two decades. Well preserved, the car is noteworthy for still having its original engine, as is documented in historian Tony Adriaensens’s book, Otto Vu. Most 8Vs were used rather hard by their original owners, resulting in the loss of the original engine, but this example’s state of preservation prior to the restoration meant that its engine was as preserved as the rest of the car.

As one of very few 8Vs still with their original engine, and with a striking and attractive muscular design, this is among the most exciting surviving examples of the world-famous Otto Vu, an Italian ‘supercar’ of the Jet Age.

Parmi les grandes marques italiennes, le nom de Fiat est rarement associé à de luxueuses voitures de grand tourisme à carrosserie artisanale. Les premiers moteurs du constructeur italien étaient des quatre-cylindres, parfois énormes pour les versions compétition. Fiat a produit son premier six-cylindres en 1907, et même un V12 en 1921 et 1922. Mais il a fallu attendre 1952 pour que la marque donne naissance à un huit-cylindres, qui a pris place dans un ensemble châssis/carrosserie tout aussi exceptionnel.

La Fiat 8V, Otto Vu en Italien, n'a été produite qu'à 114 exemplaires pendant deux ans, et reste un des modèles les plus mythiques de la marque. La nouvelle Fiat a fait les gros titres à l'occasion du Salon de Genève de mars 1952, attirant l'attention de la presse automobile internationale. Road & Track l'a qualifiée de "la plus grande surprise de l'année" et The Motor a souligné : "Un coupé deux places aussi bien profilé était la dernière chose que nous pouvions attendre du plus important constructeur italien." Avec son puissant nouveau moteur et son châssis habillé par les carrossiers les plus réputés du monde, cette voiture était vraiment exceptionnelle à tous points de vue, et tout le monde en avait conscience.

CHÂSSIS N° 000047

Le coupé proposé ici, châssis n°000047, doté d'une carrosserie Vignale particulièrement belle, est sorti des ateliers de Turin le 11 juin 1953, de couleur verte. Le dessin de la voiture se distingue par ses ailes arrière qui forment au sommet un petit aileron filant de part et d'autre du coffre et enserrant la lunette arrière. A l'avant, la grosse prise d'air de calandre à grille "coupe-frites" est encadrée par des demi-pare-chocs chromés (qui trouvent écho à l'arrière), alors que de fines baguettes chromées soulignent les bas de caisse et les vitres. Diverses caractéristiques de style, comme les phares ronds et la forme des ailes avant, se retrouvent sur d'autres créations de Vignale de l'époque, comme certaines Osca et Ferrari 375 America. La ligne de caisse assez haute et le pavillon ramassé traduisent la puissance et la personnalité de la voiture. L'aménagement intérieur est sobre, avec des sièges baquets en cuir plissé faisant face à un tableau de bord équipé d'un ensemble complet de compteurs ronds Veglia.

Exposée au VIIe Concorso d’Eleganza di Roma, les 12 et 13 juin 1954, cette voiture a été ensuite livrée à son premier propriétaire, Alberto Carfomella, d'Alessandria (Italie). Elle a été tout d'abord immatriculée AL 40085 le 9 juillet 1954, puis PG 30151 à Perugia.

D'autres archives indiquent que la voiture a été exportée en 1957 aux États-Unis, au départ de Gênes. A cette époque, elle avait déjà été repeinte en vert plus foncé que la teinte d'origine et, à partir de là, on ne retrouve son histoire qu'à la fin des années 1980, quand elle a été achetée par la Blackhawk Collection, en Californie. Don Williams se souvient "d'une belle voiture, bien préservée, qui était "pure" à l'époque et qui l'est toujours. Elle avait été restaurée par Mike Fennel mais, comme elle était encore en très bon état, il s'était contenté de refaire la peinture et l'intérieur et de réviser la mécanique."

Dans le cadre de cette remise en état, terminée en 1990, la voiture a été repeinte en rouge, avec une sellerie en cuir beige. Deux ans plus tard, elle a été achetée par le propriétaire actuel et elle est restée dans sa collection de voitures européennes pendant plus de 20 ans. Bien préservée, cette voiture présente l'avantage d'être encore équipée de son moteur d'origine, comme le confirme l'ouvrage de Tony Adriaensens, Otto Vu. La plupart des 8V ont connu une utilisation très sportive entre les mains de leurs premiers propriétaires, ce qui a souvent provoqué la perte de leur moteur d'origine, mais l'état de préservation de cet exemplaire, avant même sa restauration, signifie que le moteur a été aussi bien conservé que le reste de la voiture.

Étant une des rares encore dotée de son moteur d'origine et affichant une ligne séduisante et sportive, cette voiture fait partie des survivantes les plus excitantes de la célèbre Otto Vu, supercar italienne d'avant-garde.