1959 Alfa Romeo Giulietta Sprint Speciale 'Muso Basso' by Bertone
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€387,500 EUR | Sold
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- Early example, believed to be one of only a handful remaining
- Nearly 50 years of single ownership
- Recent, full restoration
- Retains its original engine and five-speed gearbox
- Modèle des débuts faisant partie d'une toute petite quantité survivante
- Presque 50 ans entre les mêmes mains
- Restauration complète et récente
- Moteur et boîte cinq-rapports d'origine
The post-war reputation of Alfa Romeo was founded on a generation of advanced, lightweight sports cars created in partnership with Italy’s finest styling houses. Partnerships with Zagato, Pininfarina and Bertone resulted in some of the most beautiful cars ever made. Among them was the Giulietta Sprint Speciale, which borrowed its styling cues from the Disco Volante and futuristic Berlina Aerodinamica Tecnica (BAT) cars. The prototype, designed by Franco Scaglione and made by Bertone, was unveiled at the 1957 Turin Motor Show. Two further designs were released before the final production model was presented in 1959, appropriately at the Monza race track. Aimed at gentleman racers, it was the company’s response to the Porsche 356.
Based on a shortened Giulietta chassis, it was nimble and quick due to its lightweight construction, five-speed gearbox, twin Weber carburettors and race-bred, twin-cam 1,290-cc engine. The streamlined body had a drag co-efficient of just 0.28. Approximately 100 cars were made – largely to meet homologation rules – before the model was updated in 1960 with a higher nose and bumpers added to meet U.S. regulations. The low nose was also paired with a smaller bootlid and different side profile lines on the fenders. Some of these cars raced major events in period, such as the Tour de France Automobile. Only a fraction of those are said to exist today.
This car was ordered new by Sicilian Baron Nicola Musumeci of Acireale, Catania, a respected privateer racer who had some successes in regional events. He specified the car in Bianco Gardenia, one of just 39 cars built in this colour, with two-tone brown leather interior. He also specified a rear bench seat instead of the stowage compartment/drinks cabinet arrangement, which was another option. Following the Baron’s ownership, the Alfa remained with a handful of different owners in northern Italy, before being acquired by a gentleman in Parma in 1965. Shortly thereafter, the car was put into storage and remained with him until 2014, when it was purchased by the consignor showing 74,097 km on its odometer.
He has subjected the car to a no-expense-spared restoration by Italian marque specialists Marconato Gianni and Pinetti in Parma, which was completed in April 2018. It has not been driven since. The current owner advises the car has never been damaged and that the engine, gearbox and rear axle are all original. In addition, the Giulietta comes with its original handbooks and tools. Aside from the BAT cars, this is amongst the pinnacle of 1950s Alfa Romeos.
La réputation d'Alfa Romeo s'est appuyée après la guerre sur une génération de voitures de sport légères et modernes, créées en collaboration avec les carrossiers italiens les plus en vue. Les partenariats avec Zagato, Pininfarina et Bertone ont ainsi débouché sur certaines des voitures les plus belles jamais produites. Parmi elles se trouvait la Giulietta Sprint Speciale, qui empruntait certains traits de style à la Disco Volante et aux futuristes Berlina Aerodinamica Tecnica (BAT). Le prototype, dessiné par Franco Scaglione et fabriqué par Bertone, était dévoilé en 1957 au Salon de Turin. Deux autres projets étaient réalisés avant que la version de série ne soit présentée en 1959, sur le circuit de Monza. Destinée au pilotes amateurs, il s'agissait de la réponse du constructeur italien à la Porsche 356.
Basée sur un châssis Giulietta raccourci, elle était vive et rapide grâce à sa construction légère, sa boîte cinq-rapports, ses deux carburateurs Weber et son moteur 1 290 cm3 à double ACT. La carrosserie profilée présentait un Cx qui se limitait à 0,28. Une centaine de voitures ont été fabriquées (surtout pour répondre aux règles d'homologation) avant que le modèle ne soit modifié en 1960 avec une calandre plus haute et des pare-chocs répondant aux normes américaines. Le nez bas était aussi associé à un couvercle de coffre plus petit et à des ailes offrant un profil légèrement différent. Certaines de ces voitures ont été engagées en course à l'époque, dans des épreuves comme le Tour de France Automobile. Il est probable que seule une petite partie d'entre elles ont survécu.
Cette voiture a été commandée neuve par le baron sicilien Nicola Musumeci d'Acireale, un pilote privé respecté qui a rencontré quelques succès lors d'épreuves régionales. Il avait commandé la voiture de couleur Bianco Gardenia (un des 39 exemplaires produits dans cette teinte), avec un intérieur en deux tons de brun. Il avait demandé une banquette arrière au lieu du compartiment à bagages ou du coffre à boissons, ce qui correspondait à une autre option. Après le baron, cette Alfa Romeo est passée entre les mains de quelques amateurs basés en Italie du nord, avant d'être achetée en 1965 par un gentleman de Parme. Peu après, elle a été entreposée dans un garage et ce n'est qu'en 2014 qu'elle a été vendue à son actuel propriétaire, le compteur affichant 74 097 km.
Le propriétaire a fait bénéficier la voiture d'une restauration sans considération de prix, chez les spécialistes italiens Marconato Gianni et Pinetti, à Parme. Les travaux ont été terminés en avril 2018 et la voiture n'a pas été utilisée depuis. Le propriétaire actuel précise qu'elle n'a jamais été endommagée et que le moteur, la boîte de vitesses et l'essieu arrière sont tous d'origine. Par ailleurs, cette Giulietta est accompagnée de ses manuels et outils d'origine. A part les fameux prototypes BAT, cette voiture se situe au pinacle des Alfa Romeo des années 1950.