Lot 133

Monaco 2014

1968 Toyota 2000GT

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€728,000 EUR | Sold

Monaco | Monte Carlo, Monaco

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Chassis No.
MF10-10174
  • Beautifully restored in dark red with chrome Borrani-style wire wheels
  • Japan’s iconic sport’s car
  • Superbement restaurée en rouge foncé, avec des roues dans le mode de Borrani
  • Sportive japonaise emblématique

150 bhp, 2,000 cc Yamaha DOHC hemi-head inline six-cylinder engine, triple Solex twin-choke side-draft carburettors, five-speed fully synchromesh manual transmission, four-wheel independent suspension, and four-wheel power-assisted Dunlop disc brakes. Wheelbase: 2,329 mm

Moteur six-cylindres en ligne avec culasse Yamaha, 2 000 cm3, 150 ch, deux ACT, trois carburateurs Solex double corps, boîte manuelle cinq rapports complètement synchronisés, suspension à quatre roues indépendantes, freins Dunlop assistés à disques sur les quatre roues. Empattement: 2 329 mm.

Addendum: Please note this car is equipped with period-correct factory spare "3M" engine block. It is also fitted with Borrani-style wire wheels.

Perhaps the attendees at the 1965 Tokyo Motor Show didn’t realise it at the time, but they were witnessing a paradigm shift in the automotive industry, as Toyota had just announced the 2000GT, which is the car that would be Japan’s first entry into the global sports car market. It was a bold move by Toyota, a company that had never produced a sports car, but they wanted to show that it could compete with the automotive superpowers from Europe and the United States, and the 2000GT certainly put them on notice.

The 2000GT’s story starts not with Toyota but with Yamaha, who decided to design a sports car after years of producing motorcycles. Yamaha first marketed its design to Nissan, who ended up not taking on the project, so the car was then marketed to Toyota, who saw this tiny little sports car as an opportunity to shed its reputation of producing rather conservatively designed automobiles. Some inside the company might have considered this move to be a gamble for a company who had never sold such an automobile, but it was clear that the 2000GT could give Toyota and Yamaha’s designers and engineers a chance to compete on the world stage.

The 2000GT was powered by a 150-horsepower variant of the inline-six cylinder engine that was originally used in the Toyota Crown, and Yamaha adapted it for use in a sports car by installing double overhead camshafts. Tipping the scales at just 2,400 pounds, with a 49/51 weight distribution, it was quite light on its feet, and it could reach a top speed of 135 mph. Despite being considered the underdog, the 2000GT certainly got a lot of exposure.

Both Toyota and Carroll Shelby found success with the 2000GT on the race track. It won the 1967 Fuji 24 Hour endurance race in the hands of its manufacturer, and Shelby’s team took four chequered flags in the 1968 season with the 2000GT. One specially constructed example even found its way onto the silver screen in the James Bond film You Only Live Twice, with Toyota having to produce a convertible version in order to fit actor Sean Connery comfortably. Even though the car appeared onscreen for a small portion of the film, it monumentally increased the 2000GT’s exposure to the public, along with Toyota’s.

Toyota initially planned to produce and sell nearly 1,000 examples annually, but by the time production ceased in 1970, just 351 examples had been built. Many potential consumers found it difficult to justify the $7,000 cost of the 2000GT, as that was $1,000 more expensive than a Jaguar E-Type or Porsche 911 and over $2,500 more expensive than a Chevrolet Corvette, especially considering that Jaguar, Porsche, and Chevrolet were much more established, especially in the United States, than Toyota was at the time. Whilst Toyota did not hit is goal of 1,000 examples annually, the 2000GT definitely received all the exposure it was due thanks to its racing endeavours with Carroll Shelby and its stint on the silver screen.

Chassis MF10-10174 was produced on 19 January 1968, finished in Pegasus White, and delivered new to its home market of Japan as a right-hand drive model. This 2000GT, being offered today from its native country, has recently completed a restoration, where it was repainted in a striking shade of burgundy and fitted with chrome Borrani-style wire wheels. The brilliant paint colour is beautifully accented by the chrome details on the car, and it attractively showcases the design features of this stunning sports car. Surly this would be a wonderful example to drive and enjoy, as it showcases Toyota’s brilliant European-inspired design.

The 2000GT is a hugely important car in the history of the automobile. Without the 2000GT, there might not have been a Honda NSX or a Nissan 240Z, and the industry on the whole might have looked very different from what it is today. The 2000GT shattered the preconceived notions of what the world thought a Japanese car could be, and it changed the automobile industry for the better. Collectors have finally come to realise the importance of these wonderful little sports cars, and they have become quite desirable in recent years. This 2000GT oozes a sporting elegance that is wonderfully stated by its dark red paint and Borrani-style wire wheels, which work to accentuate its brilliant design. It would be a wonderful example to drive and enjoy.

Peut-être que les visiteurs du Salon de Tokyo 1965 ne s'en sont-ils pas rendus compte, mais ils étaient les témoins d'un changement de modèle de référence dans l'industrie automobile. En effet, Toyota présentait la 2000 GT, voiture qui constituait le premier pas des Japonais dans le marché global des voitures de sport. C'était un mouvement audacieux pour Toyota, une marque n'ayant jamais produit de voiture de cette catégorie, et qui souhaitait montrer qu'elle était capable de rivaliser avec les automobiles de haut niveau des constructeurs européens et américains. Si bien que la 2000 GT n'a certainement pas manqué d'attirer leur attention.

L'histoire de la Toyota 2000 GT commence non pas avec Toyota mais avec Yamaha, qui décidait de concevoir une voiture de sport, après des années de production de motos. Yamaha présentait d'abord son projet à Nissan, qui finalement ne le retenait pas. Il était donc soumis ensuite à Toyota, qui voyait cette petite sportive comme une occasion de sortir de sa réputation de constructeur de voitures plutôt conventionnelles. A l'intérieur de l'entreprise, certains ont peut-être considéré cette décision comme un véritable pari pour un constructeur n'ayant jamais vendu de voiture de ce type, mais il était clair que la 2000 GT pouvait donner aux designers et ingénieurs de Toyota et Yamaha l'occasion de se mesurer à la concurrence internationale.

La 2000 GT recevait une version modifiée et développant 150 ch du six-cylindres en ligne qui équipait habituellement la Toyota Crown. Yamaha en avait adapté la configuration pour une voiture sportive, avec une culasse à deux arbres à cames en tête. Affichant un poids de 1 088 kg, avec une répartition de 49/51, la voiture était assez légère et pouvait atteindre une vitesse de pointe de 210 km/h. Bien que considérée comme un outsider, la 2000 GT bénéficiait alors d'importantes retombées.

Avec la 2000 GT, Toyota et Carroll Shelby rencontraient tous les deux le succès sur la piste. Elle remportait les 24 Heures de Fuji entre les mains de son constructeur, et l'équipe Shelby signait avec la 2000 GT quatre victoires au cours de la saison 1968. Un exemplaire produit spécialement apparaissait même dans le film de James Bond On ne vit que deux fois, Toyota ayant fabriqué une version décapotable pour que le grand Sean Connery puisse y prendre place confortablement. Même si la voiture n'était présente que brièvement à l'écran, cette apparition a constitué une considérable promotion de la 2000 GT auprès du grand public et, par la même occasion, de Toyota.

Le constructeur prévoyait de produire et commercialiser presque 1 000 exemplaires par an mais, lorsque la production a cessé, en 1970, elle n'avait pas dépassé un total de 350 unités. De nombreux clients potentiels avaient du mal à trouver la justification des 7 000 $ que coûtait la 2000 GT, soit 1 000 $ de plus qu'une Jaguar Type E ou une Porsche 911, et 2 500 $ de plus qu'une Chevrolet Corvette. D'autant plus que Jaguar, Porsche et Chevrolet étaient à l'époque beaucoup mieux implantés, en particulier aux États-Unis, que Toyota. Mais, même si Toyota n'atteignait pas son objectif de 1 000 exemplaires par an, la 2000 GT bénéficiait de toutes les retombées qu'elle pouvait espérer, grâce aux succès en compétition obtenus par l'équipe de Carroll Shelby et retransmis à l'écran.

Cette Toyota 2000 GT (n° de châssis MF10-10174) est sortie d'usine le 19 janvier 1968, de couleur Pegasus White et livrée neuve au Japon en conduite à droite. Elle a récemment bénéficié d'une restauration complète et a été repeinte d'une belle couleur bordeaux, avec des roues dans le mode de Borrani chromées à rayons. La peinture superbe est magnifiquement rehaussée par les enjoliveurs chromés de la voiture, et elle met en valeur les traits de style particuliers de cette étonnante voiture de sport. C'est certainement un merveilleux exemplaire à conduire et utiliser, car il montre les lignes superbes inspirées du style européen de cette Toyota.

La 2000 GT est une voiture extrêmement importante dans l'histoire de l'automobile. Sans elle, il n'y aurait peut-être pas eu de Honda NSX ou de Nissan 240 Z, et le marché aurait pu prendre une toute autre figure que celle qu'il présente aujourd'hui. La 2000 GT a remis en cause l'opinion préconçue que le monde se faisait d'une voiture japonaise, et elle a modifié dans le bon sens le monde de l'automobile. Les collectionneurs ont enfin compris l'importance de cette superbe voiture de sport, qui est devenue très recherchée ces dernières années. Cette 2000 GT exhale une élégance sportive qui est magnifiquement soulignée par sa peinture foncée et roues dans le mode de Borrani à rayons, qui participent à accentuer son style brillant. Ce superbe exemplaire permettra de profiter sans retenue d'une voiture importante et originale.