1969 Lamborghini Miura P400S

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€840,000 EUR | Sold

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  • Desirable early-production S variant
  • Matching-numbers drivetrain
  • Single ownership for 31 years
  • Includes FIVA and ASI passports
  • Désirable version S du début de la production
  • Moteur d'origine (matching numbers)
  • Même propriétaire pendant 31 ans
  • Accompagnée de ses papiers FIVE et ASI

370 bhp, 3,929 cc DOHC transverse mid-mounted alloy V-12 engine with four Weber 40 IDL-3C carburettors, five-speed manual transaxle, independent front and rear suspension with A-arms, coil springs, tubular shock absorbers, and anti-roll bars, and four-wheel hydraulic disc brakes. Wheelbase: 2,500 mm

Moteur V-12 transversal, tout alliage, 3 929 cm3, 370 ch, deux ACT par banc, quatre carburateurs Weber 40 IDL-3C, boîte manuelle cinq rapports transaxle, suspension avant et arrière indépendante avec triangles, ressorts hélicoïdaux, amortisseurs télescopiques, barres antiroulis, freins hydrauliques à disques sur les quatre roues. Empattement: 2 500 mm.

Lamborghini’s beguilingly handsome, awesomely powerful, and ground-breaking mid/rear-engine Miura set a new bar for performance cars, and it is now widely recognised as the opening salvo of the Italian supercar battle that emerged over ensuing decades. With Touring, of Milan, falling on tough financial times, Lamborghini called upon Nuccio Bertone to create coachwork for Gianpaolo Dallara’s innovative chassis. A relatively unknown Bertone stylist named Marcello Gandini, then just 28 years old, penned one of automotive design’s most enduringly popular sports cars of all time, and a legend was born.

After the Miura P400, named for a breeder of fierce Spanish fighting bulls, debuted at the 1966 Geneva Motor Show, it posed an undeniable challenge to Ferrari’s longstanding supremacy of the premium high-performance market, just as Ferruccio Lamborghini intended when he originally set out to make his own sports car. With a low volume of hand-built production and the careful input of renowned test driver Bob Wallace, the Miura was steadily improved from car to car, and some experts contend that no two examples are exactly alike.

Coachwork modifications to be found on the Miura S were rather minor, with a revised Bertone badge and the use of chrome headlight bezels constituting the more obvious exterior refinements. The changes were more pronounced in the interior, with the use of superior upholstery, a revised instrument layout, power windows, and the first availability of optional air conditioning in a Lamborghini. Whilst the revered four-litre V-12 remained essentially unchanged from the original P400, the camshafts and tuning were modified to develop an improved 370 horsepower, which was capable of pushing the car to 168 mph, as demonstrated by a road test in the April 1970 issue of Road & Track. As the Miura S was manufactured in a modest quantity of no more than 338 examples (with early registers contending that as few as 140 cars were built), it is considered by many marque enthusiasts to be the definitive Sant’ Agata model, and the car continues to hold a special place in the hearts of sports car connoisseurs far and wide.

It is believed that chassis number 4155 was completed on 6 August 1969, making it one of the earlier S examples manufactured. This Lamborghini, wearing Bertone production number 401, was factory-finished in Rosso Miura paint over a black and beige interior. It was sold new to an Italian enthusiast named Breviglieri and was later acquired by well-known collector Pier Paolo Apicella, who in turn sold it in 1983 to the current collector.

Chassis 4155 has been seldom driven and carefully garaged over the intervening 31 years, and it continues to display in overwhelming originality. It desirably retains its original matching-numbers V-12 engine and driveline, and other than being fitted with wider rear wheels from the subsequent Miura SV, it is correctly equipped as per its original factory specifications.

This superb Lamborghini remains every bit as arresting as it was in August 1969, and as it is currently accompanied by a FIVA Passport and ASI papers, it is warranted entrance to some of the world’s most discerning vintage events. A sensationally presented Miura displaying such dutiful care and mild use would make a noteworthy addition to any sports car collection. This Miura P400S is a wonderfully original example of one of the most rhapsodised speed machines ever constructed, and it is the distinctive forerunner of a long line of “Raging Bulls”.

La révolutionnaire Lamborghini Miura à moteur central, incroyablement séduisante et extrêmement puissante, a établi une nouvelle référence en matière de performances sur le marché des voitures de sport. Il est maintenant largement reconnu qu'elle a été la première à ouvrir la bataille des supercars qui allait faire rage pendant les décennies suivantes. Le carrossier milanais Touring connaissant une période financièrement difficile, Lamborghini s'est tourné vers Nuccio Bertone pour dessiner la carrosserie autour du châssis très innovant de Gianpaolo Dallara. Chez Bertone, un styliste encore relativement peu connu et âgé de tout juste 28 ans, du nom de Marcello Gandini, a créé le dessin de la carrosserie de la voiture de sport la plus emblématique de tous les temps : une légende était née.

Quand la Miura, nommée d'après une race de féroces taureaux espagnols, a été dévoilée au Salon de Genève 1966, elle a constitué un indéniable défi pour la longue suprématie de Ferrari sur le marché des voitures de sport de haut niveau. C'est exactement ce que souhaitait Ferruccio Lamborghini lorsqu'il a décidé de créer sa propre machine portant son nom. Avec une production artisanale en quantité limitée et les informations précieuses du pilote d'essai Bob Wallace, la Miura n'a cessé d'être améliorée et certains spécialistes affirment qu'il n'existe pas deux exemplaires identiques.

Les modifications de carrosserie, sur la Miura S, n'étaient pas très importantes, un badge revu par Bertone et des entourages de phares chromés constituant les principales différences extérieures. Les changements étaient plus significatifs à l'intérieur, avec une sellerie de meilleure qualité, un tableau de bord revu, des vitres électriques et, pour la première fois dans une Lamborghini, la possibilité de disposer de l'air conditionné en option. L'excellent moteur V-12 de 4 litres ne changeait pas beaucoup par rapport à celui de la P400 d'origine, mais un nouvel arbre à cames et des réglages modifiés permettaient à la puissance de passer à 370 ch. Ainsi, la vitesse de pointe atteignait 270 km/h, comme en témoigne un essai de Road & Track, dans le numéro d'avril 1970. La Miura S n'ayant été produite qu'à 338 exemplaires (des archives anciennes affirment que ce chiffre s'est limité à 140), elle est considérée par de nombreux passionnés de la marque comme la version définitive de la voiture de Sant'Agata, et elle continue à occuper une place particulière dans le cœur des connaisseurs.

Il est probable que le châssis numéro 4155 soit sorti d'usine le 6 août 1969, ce qui en fait une des premières versions S produites. Cette Lamborghini, qui porte le numéro de production Bertone 401, était de teinte Rosso Miura, avec un habitacle noir et beige. Elle a été vendue neuve à un amateur italien du nom de Breviglieri, avant d'être achetée par le collectionneur bien connu Pier Paolo Apicella, qui l'a lui-même cédée en 1983 au propriétaire actuel.

Cette voiture numéro 4155 n'est pas sortie souvent et a été soigneusement préservée à l'abri pendant 31 ans, jusqu'à aujourd'hui, si bien qu'elle continue à se présenter dans un état d'origine étonnant. Elle est encore équipée de son moteur V-12 et de sa transmission d'origine, comme le montrent les numéros qui concordent et, à part la présence de jantes arrière plus large comme sur la Miura SV, elle est conforme aux spécifications d'usine.

Toujours aussi fascinante qu'elle l'était en août 1969, cette superbe Lamborghini est accompagnée d'un passeport FIVA et de documents ASI, ce qui lui garantit un accès aux événements historiques les plus prestigieux de la planète. Une Miura comme celle-ci, à la présentation magnifique, superbement préservée et peu utilisée, constituera un ajout remarquable à toute collection de voitures de sport. Cette Miura P400S s'agit d'un exemplaire magnifiquement original d'une des machines de hautes performances les plus admirées qui soit, et elle représente la première d'une fameuse lignée de « Raging Bulls ».