2006 Ferrari 575 GTZ by Zagato
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€880,000 - €1,050,000 EUR | Not Sold
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- One of only six Ferrari 575 Maranellos bodied by Zagato
- Single ownership, with 23,000 kilometres from new
- One of the most recognisable coach built creations of the early 21st century
- Seulement six Ferrari 575 Maranello carrossées par Zagato
- Un seul propriétaire, 23 000 km d'origine
- Une des carrosserie spéciales les plus reconnaissables du début du XXIe siècle
540 bhp, 5,748 cc 65-degree V-12 engine, six-speed electro-hydraulic F-1 transmission, independent front and rear suspension with coil springs, telescopic shock absorbers with adaptive damping and anti-roll bars, and four-wheel disc brakes. Wheelbase: 2,500 mm
Moteur V-12 à 65°, 5 748 cm3, 540 ch, boîte six rapports F1 électro-hydraulique, suspension avant et arrière indépendante avec ressorts hélicoïdaux et amortisseurs télescopiques, amortissement adaptatif et barres antiroulis, freins à disques sur les quatre roues. Empattement: 2 500 mm.
In the 1950s and early 1960s, whilst the company was still building its reputation, Enzo Ferrari was still on the hunt for what he deemed to be “the Ferrari look”, which was a distinctive appearance for his cars that perfectly encapsulated the passion, heritage, and uniqueness of the Ferrari brand. As a result, Ferrari experimented with a number of different coach builders, creating countless beautiful and vastly different motor cars. At the same time, this allowed owners to customise their Ferrari exactly as they saw fit, bringing their own personality into the automobiles design, which was a process akin to having a bespoke suit constructed by a fine Italian tailor. Both owners and coach builders took enormous pride in their creations, as both parties felt that the completed automobile was the embodiment of their professional and personal accomplishments.
One such design was the 250 GT LWB Berlinetta Zagato ‘Tour De France’, of which only five were made. After being approached by two of his best Italian clients, Vladimiro Galluzi and Camillo Luglio, Ferrari was requested to supply them both with 250 LWB chassis to be sent to Zagato for custom coachwork, and this was a request to which “Il Commendatore” agreed. Zagato strived to create a design that would be lighter and more aerodynamic than other bodies on the 2,600 millimetre chassis, lending a competitive advantage to their cars. Chassis 0515GT and 0537GT would be finished in April and June of 1956, for Galluzzi and Luglio respectively. Both cars would go on to see some competition success, and two of the three Zagato-bodied TDFs that followed were also campaigned by their original owners. However, Ferrari would eventually select Pinin Farina as his coach builder of choice, leaving just six Ferraris, all five 250 GTZs and a 166 MM, to ever be bodied by Zagato before Enzo passed away in 1989.
Fast forward to the early 2000s, when clients were looking to create cars that were an extension of their personality and would stand out from the rest. One such individual, Japanese collector Yushiyuki Hayashi, commissioned Zagato to pen a modern version using Ferrari’s 575 Maranello Berlinetta as a platform, taking his inspiration from the Zagato-bodied TDF models. Zagato produced six examples, two of which were delivered to Hayashi, allegedly one for driving use and one to be admired in his garage, strictly as art on wheels. Like the TDFs bodied by Zagato, all six 575 GTZs carry unique body features that were specified by their first owners, leaving no two cars exactly alike.
This example, bearing chassis number 127928, left Maranello as a European-specification 575 and was sent to Zagato’s facilities to be transformed into a 575 GTZ. Its exterior was finished in a two-tone grey, with Zagato’s trademark “double bubble” roof painted in silver. The egg-crate grille was finished in black, whilst the affixed Cavallino on the grille was retained in silver. The front wings retained a single vent on each side of the car, and the edges of the rear and side windows were rounded off, creating a sleeker appearance over other iterations of the 575 GTZ. The interior, finished in Crema throughout, has been lavishly updated from the standard 575. It features all the standard 575 mechanical components, but Zagato had completely reupholstered the interior, fitting quilted leather on the driver and passenger side foot wells, as well as in the boot and on the 575’s parcel shelf. The car was purchased new by its current owner, a resident of Italy, and has been meticulously cared for its entire life, as it has only seen use on the most special of motoring occasions, as any coachbuilt creation would.
The 575 Maranello is widely regarded as one of the best Montezemolo-era Ferraris, as it combines incredible performance with all the practicality and reliability demanded of a modern automobile. All of this, coupled with distinctive Zagato coachwork, makes the 575 GTZ one of the most fascinating vehicles ever adorned with the Cavallino Rampante. As design houses, and even Ferrari itself, have ventured back into the field of custom coachwork, collectors today are seeking unique features in both their classic and contemporary cars.
This example has travelled only 23,000 kilometres from new and still retains all its original books and tools. It would be a fantastic addition to a collection of coach built automobiles or modern supercars, as it is ready for concours events or grand touring in the finest sense. The 575 GTZ is destined to be a future classic, and this example represents an opportunity to purchase a fabulously maintained custom coach built automobile that harkens back to one of the most interesting eras of Ferrari’s history.
Dans les années 1950 et 1960, à une époque où le constructeur était en train d'établir sa réputation, Enzo Ferrari était toujours à la recherche de ce qu'il estimait être le « style Ferrari », une allure particulière qui traduisait sur ses voitures la passion, le patrimoine et l'exclusivité de la marque. En conséquence, il a expérimenté divers carrossiers, créant un grand nombre de voitures superbes et très différentes les unes des autres. Parallèlement, cela permettait aux propriétaires de personnaliser leur Ferrari comme ils le souhaitaient, apportant leur propre personnalité dans le processus qui n'était pas très éloigné de celui de commander un costume sur mesure à un grand couturier italien. Les utilisateurs tout autant que les carrossiers mettaient une grande fierté dans ces créations, considérant tous deux que la voiture reflétait leur réussite personnelle et professionnelle.
Une de ces réalisations correspondait à la Ferrari 250 GT Berlinetta Zagato ‘Tour De France’, dont seuls cinq exemplaires ont été produits. Enzo Ferrari avait été approché par deux de ses clients, Vladimiro Galluzzi et Camillo Luglio, qui lui avaient demandé de leur livrer chacun un châssis de 250 GT qui serait envoyé à Zagato pour qu'il fabrique une carrosserie spéciale. Leur demande avait été approuvée par « Il Commendatore ». Zagato s'est alors attaché à créer une forme qui soit plus légère et plus aérodynamique que celles existant déjà sur ce même châssis de 2 600 mm, pour que ces voitures soient plus compétitives. Portant les numéros de châssis 0515GT et 0537GT, les deux voitures étaient terminées en avril et juin 1956 pour Galluzzi et Luglio respectivement. Elles allaient ensuite remporter quelques succès en course, et deux des trois autres Ferrari TDF carrossées par Zagato étaient elles aussi engagées en compétition par leur propriétaire. Cependant, Enzo Ferrari finirait par choisir Pininfarina comme son carrossier attitré, ne laissant que six Ferrari (les cinq 250 GTZ et une 166 MM) carrossées par Zagato avant de s'éteindre en 1989.
Passons directement au début de l'an 2000, quand certains clients cherchaient à créer des voitures qui soient une extension de leur personnalité, pour se différencier des autres. Un de ces amateurs, le collectionneur japonais Yushiyuki Hayashi, demandait à cette époque à Zagato de dessiner une version moderne utilisant comme base la Ferrari 575 Maranello Berlinetta et inspirée des Ferrari TDF qu'il avait carrossées en 1956. Zagato produisait six exemplaires, dont deux étaient livrés à Hayashi : un pour une utilisation sur route et l'autre qu'il aurait laissée dans son garage, pour être admirée comme œuvre d'art sur roues. Comme les TDF carrossées par Zagato, les six 575 GTZ comportent chacune des particularités de style répondant aux demandes de leur premier propriétaire, si bien qu'aucune n'est semblable à l'autre.
Cet exemplaire (numéro de châssis 127928), a quitté Maranello sous la forme d'une 575 aux spécifications européennes, et a été envoyée chez Zagato pour être transformée en 575 GTZ. Elle recevait une peinture en deux tons de gris, le fameux toit Zagato « double bulle » étant de couleur argent. La calandre avec grille coupe-frites est noire et porte l'insigne chromé du cheval cabré. Les ailes avant comportent à la base une prise d'air ronde, de chaque côté de la voiture, et les angles de la lunette arrière sont arrondis, ce qui donne une allure plus élégante que d'autres versions de la 575 GTZ. L'intérieur, entièrement crème, est aménagé de façon plus luxueuse que la 575 standard. Elle reprend le même équipement, mais Zagato a complètement refait la sellerie avec du cuir matelassé pour habiller le tunnel de transmission et la partie arrière de l'habitacle où une plage avec sangles est prévue pour les bagages. Cette voiture a été achetée neuve par son propriétaire actuel, résidant en Italie, et elle a été méticuleusement entretenue pendant toute son existence, n'étant utilisée que lors d'occasions spéciales, comme toute création réalisée sur mesure.
La 575 Maranello est largement considérée comme une des meilleures Ferrari de l'époque Montezemolo, car elle combine des performances très élevées avec les aspects pratiques et la fiabilité que l'on attend d'une automobile moderne. Si en plus ces qualités sont associées à une carrosserie spécifique Zagato, alors la 575 GTZ devient l'une des voitures les plus extraordinaires portant l'insigne du cheval cabré. Comme les carrossiers, et même Ferrari, se tournent à nouveau vers les carrosseries spéciales, les collectionneurs font de même en recherchant des pièces uniques dans le domaine des voitures classiques ou contemporaines.
Cet exemplaire n'a couvert que 23 000 km d'origine et comporte encore ses manuels et outils d'origine. Il constituera un apport exceptionnel à toute collection de voitures de carrossiers ou de supercars modernes, et elle est prête pour tout concours ou voyage grand tourisme au sens le plus raffiné. La 575 GTZ est destinée à devenir une future classique et cet exemplaire représente une opportunité d'acheter une voiture à carrosserie spéciale magnifiquement entretenue et qui rappelle un des épisodes les plus passionnants de l'histoire de Ferrari.