1955 Lancia D50A Formula One Recreation

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€812,000 EUR | Sold

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  • One of five cars painstakingly constructed from original plans
  • A superb recreation built for Tom Wheatcroft
  • Offered with a FIA Historic Technical Passport and an invitation to Silverstone in 2014
  • L'une des cinq voitures minutieusement construites à partir des plans d'origine
  • Superbe recréation réalisée pour Tom Wheatcroft
  • Passeport Technique Historique FIA et invitation à Silverstone Classic en 2014

260 bhp, 2,488 cc DOHC 90-degree V-8 engine with four dual-throat carburettors, five-speed transaxle, independent front suspension by wishbones and transverse leaf springs, de Dion rear suspension with transverse leaf springs, and four-wheel drum brakes. Wheelbase: 2,280 mm

Moteur V-8 à 90°, 2 488 cm3, 260 ch, 2 ACT par banc, quatre carburateurs double corps, boîte manuelle cinq rapports transaxle, suspension avant indépendante avec triangles et ressorts à lames transversaux, essieu arrière de Dion avec ressorts à lames transversaux, freins à tambours sur les quatre roues. Empattement: 2 280 mm.

For the 1954 grand prix season, Lancia’s legendary chief engineer, Vittorio Jano, created yet another landmark automobile. The Lancia D50 boasted a twin-cam 90-degree V-8, which was located as a stressed member within the chassis and mounted at an angle so that the driveshaft could be placed beside the driver, lowering the driver’s position and the car’s centre of gravity. The gearbox was a five-speed unit, mounted transversely, with the final drive at the rear axle. Two pannier fuel tanks were placed between the rear wheels, to smooth airflow and to maintain balance as fuel levels changed.

At the beginning of the season, this model was already being viewed as the only rival to the Mercedes-Benz W196. Accordingly, two-time world champion Alberto Ascari was signed from Ferrari to lead the team, alongside Gigi Villoresi and a young Eugenio Castellotti. Whilst the D50 did not make its grand prix debut until the final race of the 1954 season, the Spanish Grand Prix, Ascari practised a full second faster than Fangio in the Mercedes-Benz, qualified fastest, and drove away from the field before a minor manufacturing defect led to his car’s retirement.

Hopes soared for the 1955 Formula One season. At Monaco in May 1955, Ascari and Fangio set identical times of 1:41.1 and started the race side-by-side from the front row. Unfortunately, both met swift ends: the Mercedes-Benz retired from the race and Ascari’s Lancia went out with a truly spectacular crash into Monaco Harbour. Astonishingly, Ascari emerged bruised but safe. Sadly, four days later, his luck ran out whilst testing a Ferrari at Monza.

Lancia’s withdrawal from racing was announced on 31 May 1955. An agreement sent six complete D50s, engines, and spares to Scuderia Ferrari to race, with Fiat providing 50 million lire per year for five years to support Ferrari. The agreement could not have come at a better time for Ferrari, who was perennially short of money and whose own 1954–1955 cars had disappointed.

Ferrari raced the D50s only twice in the remainder of 1955 before beginning to modify the cars for the 1956 season. Whilst Ferrari badges appeared on the noses, beneath the surface many ongoing changes were made to the chassis. The Lancia-Ferraris were renamed Ferrari 8CLs and were driven by Juan Manuel Fangio to his fourth World Championship in 1956.

THE REVIVAL OF A LEGEND

Anthony Maclean grew up in England and was influenced by his father’s passion for Lancias. In the early 1990s, he added a Lancia D24 recreation, painstakingly constructed in Turin by Guido Rosani and Luciano Basso, to his collection. Some few years later, the constructor showed the enthusiast something quite unexpected: a new D50 chassis that Rosani created in his workshop, complete with an original D50 engine.

A plan evolved to produce five “tool room” recreations of the D50. Rosani had a complete set of D50 drawings, much technical data (including dyno reports), and hand-written race reports, and he was permitted by the Fiat Lancia Museum to disassemble their displayed D50 and measure it for the reconstructions. Most remarkably, the project was able to locate and acquire five original D50 engines and gearboxes! The recreations were bodied and finished in the correct dark Lancia Red in Turin and then shipped to British craftsman Jim Stokes, who rebuilt the engines and gearboxes. The chassis were crack-tested, and all components were then assembled to “race standards”.

The finished recreations are indistinguishable from the original, earning Guido Rosani and Jim Stokes a Restorer of the Year Award, presented at Goodwood, for their work.

The car offered here, chassis number D50A-0007R, was originally constructed for a collector, the late Tom Wheatcroft, and it was displayed at his renowned Donington Grand Prix Collection. It has also participated in the Goodwood Revival, which is a further nod to its accuracy and acceptance within the historic racing community. It was acquired by its current owner following Mr Wheatcroft’s passing, and it has since been dutifully maintained to the highest of standards.

This superb recreation is provided with an FIA Historic Technical Passport and an invitation to the Silverstone Classic in July 2014.

Pour la saison 1954 de Grand Prix, le directeur technique de Lancia, le fameux Vittorio Jano, créait a nouveau une automobile de légende. La Lancia D50 comportait un V-8 à 90° faisant office d'élément porteur et monté de façon légèrement décalée pour que l'arbre de transmission puisse passer à côté du pilote, ce qui permettait d'abaisser sa position et, par la même occasion, le centre de gravité de la voiture. La boîte de vitesse à cinq rapports était montée transversalement, reliée à la transmission à l'essieu arrière. Deux réservoirs d'essence était disposé entre les roues, pour améliorer l'aérodynamique et pour que la baisse des niveaux ne déséquilibre pas la voiture.

Au début de la saison, ce modèle était déjà considéré comme le seul capable de concurrencer les Mercedes W196. Ainsi, le double champion du monde Alberto Ascari était engagé par Ferrari pour être premier pilote, à côté de Gigi Villoresi et du jeune Eugenio Castellotti. La D50 n'apparaissait pour son premier Grand Prix que lors de la dernière course de la saison 1954, le Grand Prix d'Espagne, et Ascari signait le meilleur temps aux essais, à une seconde devant la Mercedes de Fangio. Il prenait le large au départ, jusqu'à ce qu'un ennui mécanique mineur ne le contraigne à l'abandon.

Les espoirs augmentaient pour la saison 1955 de Formule 1. A Monaco au mois de mai, Ascari et Fangio établissaient le même temps, en 1:41.1, et prenaient le départ côte à côte, en première ligne. Malheureusement, aucun des deux ne franchissait la line d'arrivée : la Mercedes abandonnait sur problème mécanique et la voiture d'Ascari sortait de la piste et plongeait dans le port. Le pilote italien s'en sortait sans dommages mais malheureusement, quatre jours pus tard, il se tuait en essayant une Ferrari sur le circuit de Monza.

Le retrait de Lancia de la compétition était annoncé le 31 mai 1955. Un accord débouchait sur la livraison de six Lancia D50 complètes, avec moteurs et pièces, à la Scuderia Ferrari, Fiat fournissant 50 millions de lires pour soutenir la marque au cheval cabré. L'accord ne pouvait arriver plus à propos pour Ferrari, qui manquait d'argent et dont les voitures de 1954-1955 avaient déçu.

Ferrari ne faisait courir que deux fois les D50 en 1955, avant de les modifier pour la saison 1956. Alors que le badge Ferrari apparaissait à l'avant, des modifications étaient effectuées au niveau du châssis. Renommée Ferrari 8CL, la Lancia-Ferrari était confiée à Juan Manuel Fangio qui remportait en 1956 son quatrième titre de Champion du Monde.

LA RENAISSANCE D’UNE LÉGENDE

Anthony Maclean a grandi en Angleterre et a été influencé par la passion de son père pour les Lancia. Au début des années 1990, il ajoutait à sa collection une recréation de Lancia D24, minutieusement fabriquée à Turin par Guido Rosani et Luciano Basso. Quelques années plus tard, le constructeur montrait à ce passionné une pièce inattendue : un châssis D50 neuf créé par Rosani dans son atelier, complet avec un moteur D50 d'origine.

Un projet a été alors décidé, pour produire cinq recréations de D50. Rosani disposait d'un jeu complet de plans de la voiture, d'abondantes informations techniques (dont des rapports au banc d'essai) et de rapports de course manuscrits, et a reçu l'autorisation du Fiat Lancia Museum de démonter sa D50 en exposition pour les reconstructions. Le plus remarquable est qu'il fut possible de localiser et acheter cinq moteurs et boîte de vitesses de D50 d'origine ! Les recréations ont été carrossées et peintes dans le rouge foncé Lancia correct, puis expédiées à Jim Stokes, spécialiste anglais, qui a remis en état les moteurs et boîtes de vitesses. Les châssis ont été testé pour déceler d'éventuelles fissures, et tous les composants ont été assemblés selon les standards compétition.

Il est impossible de distinguer les recréations de l'original, ce qui a permis à Guido Rosani et Jim Stokes de recevoir pour leur travail une récompense de Restorer of the Year, remise à Goodwood.

Le voiture qui est proposée ici, châssis numéro D50A-0007R, était au départ destinée au collectionneur Tom Wheatcroft et a été exposée au sein de sa fameuse Donington Grand Prix Collection. Elle a aussi participé au Goodwood Revival, recevant l'accueil et les louanges du monde de la course historique pour, la précision de la réalisation. Elle était acquise par son actuel propriétaire à la suite du décès de M. Wheatcroft et, depuis, il l'a soigneusement entretenue aux standards les plus exigeants.

Cette superbe recréation dispose d'un Passeport Technique Historique FIA et d'une invitation à Silverstone Classic, en juillet 2014.