1967 Ferrari 275 GTB/4 By Scaglietti
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€3,098,750 EUR | Sold
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- One of the most achingly beautiful Ferrari berlinettas ever created
- Hugely collectable “four-cam” variant of Maranello’s lauded 275
- Finished in Grigio Argento over a Pelle Nera Connolly hide interior
- Subject to a full restoration between 2012 and 2016
- Ferrari Classiche-certified with accompanying “Red Book”
- Matching-numbers chassis, engine, and gearbox
- Accompanied by owner’s manuals, a spare wheel, and toolkit
- L'une des plus extraordinairement belles berlinettas Ferrari jamais créées
- Très recherchée version quatre soupapes de la talentueuse 275 de Maranello
- Gris Grigio Argento avec intérieur en cuir Connolly noir Pelle Nera
- Restauration complète menée entre 2012 et 2016
- Certifiée Ferrari Classiche et munie de son "Red book"
- Châssis, moteur et boîte de vitesses à numéros concordants
- Proposée avec sa documentation de bord, sa roue de secours et sa trousse à outils
Ferrari’s reputation was one forged in the white heat of competition, and as the post-war period gave way to the 1950s, Enzo’s blood-red machines came to dominate everywhere from the tight and twisting grand prix circuit of Monaco to the screaming straights of the Mulsanne. But though competition was important, the development of Ferrari’s road cars was crucial, laying the groundwork for the future success of the famous marque.
The firm quickly became known for its romping V-12-powered grand tourers—machines that were as comfortable on track as they were galloping across the country’s sweeping Autostrada. One of the biggest contributors to that growing mythos was the 275 GTB, an advanced successor to the 250 series that paired a five-speed transaxle and fully independent suspension with looks that could stop traffic.
The 275 GTB/4 arrived two years later in 1966. Near identical to the later versions of its predecessor, the four-cam’s party trick was hidden beneath its sublime Scaglietti-built body: an upgraded version of Gioacchino Colombo’s short-block 3.3-litre V-12 boasting four overhead camshafts, competition-derived dry-sump lubrication, and six Weber 40 DCN/9 carburettors.
The new four-cam 275 berlinetta is rightly hailed as one of the most beautiful roadgoing Ferraris of all time, as well as being among the most engaging and dynamic. The gorgeous machine also holds an important place in Maranello history, representing the last in a line of “classic” front-engined V-12 grand tourers before the elegant styling of the 1960s gave way to the less subtle lines of the 365 GTB/4 ‘Daytona’.
Just 330 examples of the 275 GTB/4 were built between 1966 and 1968. Among them was chassis 09505, which left the factory in April 1967 wearing Grigio Argento paintwork over a complementary Pelle Nera Connolly hide interior. The car was first registered on 29 April 1967, wearing Rome registration plates “Roma A 55626”. Less than two weeks later, on 11 May, the 275 GTB/4 was supplied via official dealer Motor S.a.s. di Carla Allegretti e C. to its first owner, who registered the car to local company Orto di Santa Maria S.r.l.
The first owner kept the car for three years, selling it to Giacomo Astrologo on 4 May 1970. On 5 February 1982 the car was sold to its third owner, the Bologna-based car dealership Sassocar S.r.l., before being re-registered on the local registration plate “BO 961599”. By 5 July 1983 the Ferrari had passed into the care of Camillo Bianchi, who was spotted driving the car at the Ferrari Days meeting in Modena a handful of weeks later; the car was noted as being silver over a black leather interior. Still in Bianchi’s ownership, the Ferrari was re-registered in Treviso in May 1984.
Four years later, the 275 GTB/4 was sold to Giorgio Galvani, who registered the car in Pordenone. Galvani would keep the car for almost three decades, finally selling it Pierangelo Masselli in February 2013. Later that month, the Ferrari appeared at AutoClassica Milan, taking pride of place on the RM Auctions stand.
By 2015, the Ferrari had left Italy and was registered in France, marking the beginning of the end of a restoration that had begun in 2012. Invoices on file document a full engine rebuild at s.a.r.l. Atelier, the total cost of which exceeded €38,000. A further €16,000 was spent with the same specialist, covering everything from a rebuild of the Koni shock absorbers to replacement of the master cylinder and brake servo. This work was further to an earlier €42,500 repaint arranged by Serge Heitz Automobile Consulting.
With the restoration complete, the now immaculate 275 GTB/4 passed into the ownership of the consigning owner, and was registered in Germany on 13 June 2019.
Without doubt one of the most beautiful road-going Ferraris ever created, this beautifully restored and attractively specified 275 GTB/4 is ready for its next adventure, whether that be on the concours lawn or race circuit.
La réputation de Ferrari s'est forgée dans l'intense chaleur de la compétition et, une fois que les années 1950 eurent pris le relais de l'après-guerre, les engins rouge sang d'Enzo ont dominé partout, de l'exiguïté et de la sinuosité du circuit du Grand Prix de Monaco aux hurlements de la ligne droite des Hunaudières. Mais si la compétition était importante, la production des Ferrari de tourisme était cruciale, car elle assurait pour cette célèbre marque les fondations des succès à venir.
La maison devint vite connue pour ses grandes routières à moteur V12, aussi à l'aise sur les pistes que sur les longues Autostrada sillonnant le pays. L'une des plus grandes contributrices à cette réputation croissante fut la 275 GTB, une remplaçante améliorée de la 250 munie d'une boîte-pont à cinq rapports et de quatre roues indépendantes, complétées par une allure à paralyser la circulation.
La 275 GTB/4 arriva au bout de deux ans, en 1966. Elle était presque identique aux dernières versions de sa devancière, mais sa particularité "quatre soupapes" se cachait sous une sublime carrosserie fabriquée par Scaglietti : il s'agissait d'une version améliorée du V12 de 3,3 litres à bloc court de Gioacchino Colombo, dotée de quatre arbres à cames, d'une lubrification par carter sec dérivée de la compétition et de six carburateurs Weber 40 DCN/9.
Cette berlinetta 275 quatre soupapes est à juste titre tenue pour l'une des plus belles Ferrari de tourisme de tous les temps, et aussi une des plus attirantes et des plus dynamiques. Cette merveille tient par ailleurs une place importante dans l'histoire de la marque de Maranello car elle est, dans la série des GT "classiques" à moteur V12, la dernière à l'élégante allure des années 1960, avant que celle-ci ne s'efface au profit des lignes moins raffinées de la 365 GTB/4 'Daytona'.
Il n'y a eu que 330 exemplaires de la 275 GTB/4 construits entre 1966 et 1968. Et parmi ceux-ci, ce châssis 09505, sorti d'usine en avril 1967 de couleur gris Grigio Argento avec intérieur en cuir Connolly noir Pelle Nera. La voiture fut immatriculée pour la première fois le 29 avril 1967 sous le numéro romain "Roma A 55626". Moins de deux semaines plus tard, elle fut livrée par le concessionnaire officiel Motor S.a.s. di Carla Allegretti e C. à son premier propriétaire, qui l'enregistra au nom d'une société locale, Orto di Santa Maria S.r.l.
Il la conserva trois ans puis la vendit le 4 mai 1970 à Giacomo Astrologo. Le 5 février 1982, elle fut acquise par son troisième propriétaire, la concession Sassocar S.r.l. de Bologne, qui la réimmatricula sur place sous le numéro "BO 961599". Le 5 juillet 1983, cette Ferrari passa sous la garde de Camillo Bianchi, qu'on vit à son volant quelques semaines plus tard lors des Ferrari Days de Modène ; il fut remarqué qu'elle était grise avec un intérieur en cuir noir. Puis M. Bianchi la réimmatricula en mai 1984 à Trévise.
Quatre ans plus tard, notre 275 GTB/4 fut vendue à Giorgio Galvani, qui la fit immatriculer à Pordenone et la conserva près de trois décennies avant de la revendre en février 2013 à Pierangelo Masselli. Plus tard dans le mois, elle fut vue à l'AutoClassica Milan, trônant sur le stand de RM Auctions.
En 2015, elle avait quitté l'Italie et était immatriculée en France où elle entama la dernière phase d'une restauration engagée en 2012. Les factures présentes au dossier font état d'une réfection complète du moteur par les soins de la SARL Atelier, pour un coût total dépassant les 38 000 €. Le même spécialiste compléta ces travaux par une remise en état des amortisseurs Koni et par un remplacement du maître-cylindre et de l'assistance de freinage, moyennant 16 000 € supplémentaires. L'ensemble avait été précédé d'une peinture refaite par Serge Heitz Automobile Consulting, pour 42 500 €.
Une fois cette restauration achevée, la 275 GTB/4 désormais impeccable fut achetée par son actuel propriétaire, qui l'immatricula en Allemagne le 13 juin 2019.
Cette 275 GTB/4 aux séduisantes caractéristiques, magnifiquement restaurée, est sans aucun doute la plus belle des Ferrari de tourisme jamais créées ; elle est prête à connaître de nouvelles aventures, que ce soit sur la pelouse d'un concours ou sur un circuit sportif.