1969 Lamborghini Miura P400 S By Bertone
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€1,580,000 EUR | Sold
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- Highly desirable early-production Miura P400 S; one of 338 of its type
- Powered by its matching-numbers V-12 engine, rated at 370 horsepower
- Finished in its factory-correct exterior colour of Rosso Miura
- Restored in Italy in the mid-1990s; subject to further renovation and an engine overhaul in 2015
- Delivered new to Italy; formed part of a prominent French collection since 2014
- Très séduisante Miura P400S produite parmi les premières ; l'une des 338 de ce modèle
- Equipée d'un V12 de 370 ch, à numéro concordant
- Rouge Rosso Miura conforme à la nuance d'origine
- Restaurée en Italie au milieu des années 1990, puis de nouveau, avec révision du moteur, en 2015
- Livrée neuve en Italie ; membre depuis 2014 d'une éminente collection française
At Lamborghini’s Sant’Agata Bolognese headquarters in 1965, Gian Paolo Dallara, Paolo Stanzani, and Bob Wallace—three of the company’s top engineers of the era—put the finishing touches to a revolutionary prototype. It is unlikely that any of the men could have anticipated the ensuing supercar arms race that their incredible new Miura would spark over the coming decades. The mid/rear-engine platform set a new standard for driving performance, leading the V-12 Lamborghini to be retrospectively hailed “the world’s first supercar”, and creating one of the most enduringly popular sports cars of all time.
First presented as a rolling chassis at the 1965 Turin Auto Show, and later as a prototype that more closely resembled the P400 at the 1966 Geneva International Motor Show, the overwhelmingly positive public reaction to the Miura signalled to company bosses that the supercar simply had to enter production. The original model enjoyed a production run of 275 units, before a revised Miura P400 S was revealed in 1968—again, in Turin, three years after the earlier announcement.
Visual adjustments for the P400 S were relatively minor, with a revised Bertone badge and the use of chrome on the headlight bezels and window trim constituting the more obvious exterior refinements. The interior brought broader changes, though, with improved upholstery options, a revised switch layout on the roof, the addition of power windows, and optional air conditioning—a first for any Lamborghini. The 4.0-litre V-12 remained essentially unchanged from the original P400, yet the camshafts and tuning were modified to develop an improved 370 horsepower, which was capable of propelling the car to a top speed of 276 km/h.
The example offered for sale here, chassis 4155, was built early in the production run of the P400 S. The Miura left the Lamborghini factory on 6 August 1969 finished in Rosso Miura over a Nero and Beige cloth and faux-leather interior. It was bought new by Dr Breviglieri, who had previously owned an earlier P400 and only retained this car for a few months before it was sold to Dr Pietro Manfrinato in January 1970. In April 1971, it was sold to Mr Ubaldo Gardelli, who kept the Miura for over 10 years until it was acquired by Sasso Car Srl in January 1982. The renowned collector, Mr Pier Paolo Apicella, bought the Lamborghini in January 1986. The car is believed to have been restored by Officina Sauro of Bologna in the mid-1990s. In 1999, it joined what was considered at that time to be one of the most significant collections in Europe, The Gnutti Collection, before being acquired by its consigning owner in May 2014.
Throughout 2015, the Lamborghini was subject to renovation work in order to return it to a condition worthy of concours display. The consigning owner worked closely with Valentino Balboni, Lamborghini’s former chief test driver, to define the areas of improvement required. As evidenced by invoices in the accompanying history file, the Miura was subject to €31,528-worth of works, including an engine overhaul by Top Motors of Salvioli in Modena. A set of wider rear SV wheels and ventilated disc brakes enhance the driving experience.
With a useful increase in power and refinements throughout, while remaining close to the original ground-breaking design, many Sant’Agata faithful consider the ‘S’ variant to be the definitive Miura; this stunning early example only reinforces that view.
En 1965, au siège de Lamborghini à Sant’Agata Bolognese, Gian Paolo Dallara, Paolo Stanzani et Bob Wallace, qui étaient alors trois des principaux ingénieurs de la firme, mettaient la dernière main à un prototype révolutionnaire. Il est peu probable que l'un d'entre eux ait pu deviner la course aux supercars que leur incroyable nouvelle Miura allait déclencher pour les décennies à venir. Leur plateforme à moteur central transversal allait créer un nouveau standard de comportement routier et conduire cette Lamborghini V12 à être reconnue comme la première supercar au monde, faisant ainsi d'elle la sportive la plus durablement populaire de tous les temps.
Elle fut d'abord présentée au Salon de Turin 1965 en tant que châssis roulant, puis au Salon de Genève 1966 sous la forme d'un prototype, beaucoup plus voisin de la P400 ; la réponse incroyablement positive qu'elle reçut du public fit comprendre aux responsables de la marque que cette supercar allait tout simplement devoir être produite. Ce premier modèle fit l'objet d'une série de 275 unités, avant qu'une Miura devenue P400 S ne soit dévoilée en 1968, à nouveau à Turin, trois ans après la présentation initiale.
Les évolutions d'aspect de la P400 S étaient plutôt mineures, un nouveau badge Bertone et l'ajout d'enjoliveurs chromés sur les projecteurs représentant les nouveautés extérieures les plus visibles. Mais à l'intérieur, se trouvaient davantage d'évolutions, des matériaux de garnissage enrichis, une nouvelle disposition des instruments, l'arrivée des vitres électriques et d'une option air conditionné, une première chez Lamborghini. Son V12 de 4,0 litres demeurait pratiquement identique à celui de la P400, si ce n'est des arbres à cames et des réglages modifiés pour en porter la puissance à 370 chevaux, capables de propulser cette voiture à une vitesse de pointe de 276 km/h.
L'exemplaire proposé, le châssis 4155, fait partie des premiers de la série des P400 S. Cette Miura est sortie de l'usine Lamborghini le 6 août 1969, de couleur rouge Rosso Miura, avec intérieur en tissu et similicuir noir et beige. Elle fut achetée neuve par le Dr Breviglieri, précédemment propriétaire d'une P400, qui ne la conserva que quelques mois avant de la revendre au Dr Pietro Manfrinato en janvier 1970. Puis en avril 1971, elle fut cédée à M. Ubaldo Gardelli, qui la garda plus de dix ans avant que Sasso Car Srl ne la lui rachète en janvier 1982. Peu après, en janvier 1986, c'est le célèbre collectionneur M. Pier Paolo Apicella qui l'acheta. On pense que la voiture a été restaurée au milieu des années 1990 par l'Officina Sauro, de Bologne. En 1999, elle rejoignit celle qui était alors tenue pour être l'une des plus importantes collections d'Europe, la Collection Gnutti, avant qu'enfin son actuel propriétaire ne l'achète, en mai 2014.
Tout au long de l'année 2015, cette Lamborghini fut rénovée de façon à accéder à l'état de concours. Son actuel propriétaire travailla en étroite collaboration avec Valentino Balboni, l'ancien essayeur en chef de Lamborghini, pour définir les zones nécessitant des retouches. Ainsi que le montrent les factures présentes au dossier, cette Miura demanda 31 528 € de travaux, y compris une remise en état de son moteur effectuée par Top Motors, de Salvioli, près de Modène. Elle fut dotée de roues arrière de SV, plus larges, et de disques de frein ventilés, pour rehausser encore l'expérience de conduite.
Son surcroît de puissance font que de nombreux fidèles de Sant’Agata tiennent la version S pour la Miura ultime ; ce magnifique exemplaire d'entre les premières ne fera que renforcer leur opinion.