1949 Jaguar XK120 Alloy Roadster
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€280,000 - €320,000 EUR | Not Sold
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- One of 148 left-hand-drive Alloy Roadsters
- Comprehensively restored and well-maintained since
- Original Canadian-delivered car, as per its JDHT Certificate
- Vintage rally veteran; the most desirable XK120 variant
- Fait partie des 148 roadsters aluminium conduite à gauche
- Complètement restauré, et bien entretenu depuis
- Certifié par le Jaguar Daimler Heritage Trust
- Participant de longue date aux rallyes historiques ; la version la plus désirable des XK 120
160 hp, 3,442 cc DOHC inline six-cylinder engine with two SU H6 carburettors, four-speed manual transmission, independent front suspension, live rear axle with semi-elliptic springs, and four-wheel drum brakes. Wheelbase: 2,600 mm.
Moteur six-cylindres en ligne, 3 442 cm3, 160 ch, 2 ACT, deux carburateurs SU H6, boîte manuelle quatre rapports, suspension avant indépendante, essieu arrière rigide avec ressorts semi-elliptiques, freins à tambours sur les quatre roues. Empattement: 2 600 mm
Whilst most contemporary observers of the Jaguar XK120 would be certain that it was born for greatness, it is surprising to consider that it was conceived and born as a limited-edition stopgap model. William Lyons assumed that the post-WWII fortune of his company, the recently re-named Jaguar Cars Ltd., would be made on the saloon cars that would sell so well in export markets, especially the U.S. To that end, a new dual overhead-cam, six-cylinder, 160-horsepower engine was developed to power a new sports luxury four-door. As the new car was not yet ready, it was decided that the engine would be launched in a limited run of alloy-bodied roadsters.
When shown at the 1948 Earls Court Motor Show, it created a sensation. Following a speed run on a Belgian highway in 1949, in which an XK120 ran 126 mph with its windshield on and 132 mph without, there was no doubt that this would become a regular production model. After 240 alloy cars were built, production was shifted to more manageable steel, which was now more widely available following post-war material shortages.
Offered here is chassis number 59, an early example of the 184 left-hand-drive alloy cars built. Its Jaguar Daimler Heritage Trust Certificate, issued in June 2012, records that this open two-seater, left-hand-drive car was completed on 16 December 1949 and shipped to Canadian distributor James L. Cooke Motors in Toronto, Canada. The original dealer is not recorded, but it is likely to have been Cooke Motors, and the “date of dispatch” is shown to have been January 1950. Then, as now, it was finished in Red, with a Biscuit and Red leather interior and black soft-top.
The Jaguar is equipped with the characteristic and evocative pressed steel wheels and rear wheel spats, which give the car a dramatic shape and a proper smooth, clean look. Very frequently, wire wheels are fitted in place of the pressed steel type, which necessitated the removal of the spats due to the wire wheel hubs.
This example benefitted from a comprehensive restoration by RM Auto Restoration in 1990, and twenty years later, the quality of that work and the diligent maintenance and attention since can still be seen in the excellent panel fit and even gaps, which are very difficult to achieve with this body. The rich red paint shows an even, smooth reflection of light, and the bright trim glows richly. Inside, the leather trim on the seats, doors, and dashboard show only the lightest traces of use, as do the correctly fitted carpets. Under the bonnet, the twin-cam XK engine and SU carburettors appear clean, well-maintained, and freshened, with even enamel coating on the exhaust manifold and tidy wiring, hoses, and clamps.
This XK has been properly used and is a two-time veteran of the Colorado 1000 rally, as evidenced by the stickers emblazoned on each side of the bonnet. These cars were built to run and run fast, and there are few more entertaining and capable vintage rally mounts as these early 120 Roadsters. When properly set up and maintained, they handle securely, even on cross-ply tyres. As can be imagined by the performance of the test car in Belgium back in 1949, modern highways hold no terror for a capable beast such as the Jaguar XK120.
Alors que les observateurs contemporains de la Jaguar XK 120 considéraient que cette voiture portait en elle un destin prometteur, il est surprenant de savoir qu'elle a été en fait conçue et réalisée comme un modèle de transition, prévu en série limitée. William Lyons considérait au lendemain de la guerre que le salut de son entreprise, qui venait de prendre le nom de Jaguar Cars Ltd, viendrait des berlines qui trouveraient de bons débouchés sur les marchés export, notamment les États-Unis. Dans ce but, un nouveau moteur six-cylindres en ligne à deux ACT, développant 160 ch, était mis au point pour équiper une conduite intérieure de luxe. Comme la mise au point de cette nouvelle voiture tardait, il était décidé en attendant de lancer ce moteur dans une petite série de roadsters en aluminium.
Dévoilé au Salon de Londres de 1948, ce roadster faisait immédiatement sensation. A la suite d'essais sur une autoroute belge en 1949, l'XK 120 atteignant 202 km/h pare-brise levé et 212 pare-brise baissé, il apparaissait clair qu'il allait devenir un vrai modèle de série. Après 240 versions en aluminium, la production passait à l'acier, plus facile à gérer et à nouveau disponible, après la pénurie de la période d'après-guerre.
Nous proposons ici un des premiers exemplaires des 184 modèles aluminium à conduites à gauche, équipé du châssis n°59. Le certificat du Jaguar Daimler Heritage Trust, délivré en juin 2012, précise que ce roadster deux places conduite à gauche est sorti d'usine le 16 décembre 1949 et envoyé au distributeur canadien, James L. Cooke Motors, à Toronto. Le distributeur d'origine n'est pas précisé mais il s'agit sans doute de Cooke Motors, la date d'expédition se situant en janvier 1950. Comme aujourd'hui, la voiture était de teinte rouge, avec sellerie bicolore biscuit et rouge, et capote noire.
Cette Jaguar est équipée des fameux carénages de roues arrière en acier, caractéristiques de ce modèle auquel ils donnent une allure spectaculaire et profilée. Il arrive fréquemment que des roues à rayons soient installées au lieu des jantes en tôle, ce qui empêche de conserver ces carénages, à cause de la fixation centrale.
Cet exemplaire a bénéficié en 1990 d'une restauration complète par RM Auto Restoration. Vingt ans plus tard, la qualité de ce travail et l'entretien attentionné qu'a reçu la voiture peuvent être détectés dans l'excellent ajustage des panneaux de carrosserie, très difficile à obtenir sur ce modèle. La belle peinture rouge montre des reflets réguliers et doux, et les enjoliveurs resplendissent. A l'intérieur, la sellerie cuir des sièges, portes et tableau de bord ne montre que de discrètes traces d'usage, de même que les moquettes bien posées. Sous le capot, le moteur XK double arbre et les carburateurs SU sont propres, bien entretenus, avec un collecteur d'échappement noir émaillé et des conduites, fils électriques et branchements soigneusement disposés.
Correctement utilisée, cette XK a participé deux fois au rallye Colorado 1000, comme en témoignent les autocollants placés de part et d'autre du capot. Ces automobiles étaient construites pour rouler, et rouler vite : rares sont les voitures classiques aussi plaisantes en rallye que ces roadsters XK 120. Lorsqu'ils sont bien réglés et bien entretenus, ils se comportent de façon sure, même sur des pneus diagonaux. Comme on peut l'imaginer en pensant aux performances de la voiture d'essai, en Belgique en 1949, les autoroutes modernes ne font pas peur à une machine telle que cette Jaguar XK 120.