Lot 170

Paris 2019

1959 BMW 507 Roadster Series II

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€2,000,000 - €2,200,000 EUR | Not Sold

France | Paris, France

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Chassis No.
70241
Engine No.
41298
  • Equipped with desired Rudge wheels and factory hardtop
  • Full 1990s restoration by TT Motorsports with recent, extensive work by Tom Fisher Classic & Race Car Service
  • The only 507 delivered new to Mozambique
  • One of 217 Series II 507s built
  • Equipé de séduisantes roues Rudge et d'un hard-top d'usine
  • Entièrement restauré dans les années 1990 par TT Motorsports ; importants travaux récemment effectués par Tom Fisher Classic & Race Car Service
  • Seule 507 livrée au Mozambique
  • L'un des 217 exemplaires de 507 Série II construits
Addendum: Please note that contrary to the printed catalogue, this lot is offered with a reserve.
Veuillez noter que, contrairement aux indications du catalogue papier, ce lot est présenté avec prix de réserve.

Great art is created from vision, not necessity. Never was this truer than with the legendary BMW 507 Roadster. In the early 1950s, BMW bore little resemblance to the global manufacturer and corporate giant that produces the ‘ultimate driving machines’ of today. The company needed a halo car that would boost sales of other models and grow brand awareness. Quick to offer assistance was legendary New York car dealer Max Hoffman, of Porsche 356 Speedster and Mercedes-Benz 300 SL fame. Hoffman had the magic touch, so his request for a mid-end European sports car was swiftly granted, and development work got under way.

Utilizing components from both the 502 and the 503 series, the 507 was designed by Count Albrecht von Goertz at Hoffman’s insistence. Equipped with a 3.2-litre overhead-valve V-8 engine capable of delivering 148 bhp, it was the sweeping lines of the 507 that truly took the breath away. Beginning at the front with BMW’s signature grille and a chrome bumper, the car stayed low to the ground, curving sensuously before ending in twin exhausts. Priced at more than $11,000 the car was hardly mid-level and only the lucky few could afford one. Only 252 507s were made before production ended.

Offered here is one of the final examples built. A late-production Series II 507, it benefits from increased engine displacement and therefore higher performance, as well as additional space behind the seats, affording taller drivers a more comfortable seating position. The Series II was also equipped with a smaller fuel tank under the boot – redesigned due to complaints of the smell of fuel in the earlier cars.

Delivered new to Mozambique, this 507 was specified in Japan Red with Rudge wheels and a hardtop – features it retains today. In the 1970s the engine was replaced with a BMW 3200 CS engine fitted with original 507 Zenith carburettors, the same powerplant it sports today. By the 1990s chassis no. 70241 had made its way to the UK, where it was fully restored by TT Motorsports in the late 1990s, which included the installation of a more modern five-speed ZF gearbox. Importantly, the original four-speed gearbox will accompany the car. The 507 then made its way to the U.S., before returning to Europe and settling with its current owner in Germany. Invoices on file for restoration work undertaken by Tom Fisher Classic & Race Car Service in Brannenburg in late 2016 and early 2017 total to over €22.000 with the intention of making the car a perfect driver in modern conditions.

Thanks to its upgrades, this example of the 507 Series II is an upgraded and highly usable specimen of a rare and iconic design.

Le grand art naît d'une vision et non d'un besoin. Cela n'a jamais été aussi vrai qu'avec le légendaire roadster BMW 507. Au début des années 1950, BMW n'avait rien à voir avec le constructeur de taille mondiale et géant industriel qui produit les "parfaites machines à rouler" d'aujourd'hui. L'entreprise avait alors besoin d'une voiture image qui fasse augmenter les ventes de ses autres modèles et qui asseye sa réputation. Elle reçut rapidement l'aide du concessionnaire new-yorkais Max Hoffman, auréolé du succès des Porsche 356 Speedster et Mercedes 300 SL. Lorsqu'il réclama une sportive européenne du segment supérieur, cette sorte de génie qu'il possédait fit qu'il fut rapidement entendu et que les travaux de développement démarrèrent aussitôt.

La 507, qui réutilisait des composants des 502 et 503, fut dessinée par le Comte Albrecht von Goertz, sur demande expresse de Hoffman. Elle était équipée d'une V8 à soupapes en tête de 3,2 lites et 148 chevaux, mais c'est surtout la fluidité de ses lignes qui coupa le souffle de tous. Elle commençait par un avant orné de la traditionnelle calandre BMW et de parechocs chromés, elle continuait en ondulant de façon sensuelle au ras du sol et se terminait par ses deux échappements. Affichée à plus de 11 000 dollars, elle ne se situait pas dans le milieu de gamme ; seuls quelques rares privilégiés pouvaient se l'offrir. Il n'y eut que 252 exemplaires de 507 produits.

Celle qui est proposée est l'une des dernières 507 Série II produites. Elle avait bénéficié d'un moteur à cylindrée augmentée, et donc de performances améliorées, ainsi que de davantage d'espace derrière les sièges, ce qui offrait aux plus grands une meilleure position de conduite. Elle avait aussi un réservoir plus petit, sous le coffre, reconçu pour éliminer les odeurs d'essence connues sur les premiers exemplaires.

Cette 507 fut livrée neuve au Mozambique ; elle était rouge Japon, avec des roues Rudge et un hard-top, accessoires qu'elle possède toujours. Dans les années 1970, son moteur fut remplacé par un moteur de BMW 3200 CS, qui reprit ses carburateurs Zenith d'origine et qui l'équipe encore actuellement. Dans les années 1990, ce châssis n° 70241 partit au Royaume-Uni, où il fut entièrement restauré par TT Motorsports à la fin de cette même décennie. Il reçut alors une boîte plus moderne, une cinq rapports ZF, mais il est important de noter que sa boîte quatre rapports d'origine fera partie du lot. Puis la 507 partit pour les Etats-Unis, avant de revenir en Europe et de se fixer chez son propriétaire actuel, en Allemagne. Son dossier comprend des factures pour des travaux de restauration effectués de fin 2016 à début 2017 par Tom Fisher Classic & Race Car Service, de Brannenburg ; plus de 22 000 € lui ont été consacrés pour en faire une voiture parfaitement adaptée aux conditions actuelles.

Cette 507 Série II est une représentante d'un design rare et emblématique que sa mise à niveau a rendue parfaitement utilisable.